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La brocante entre l'ignorance et la reconnaissance
Censée d'être un repère de la mémoire
Publié dans La Nouvelle République le 11 - 05 - 2010

Vendre de la brocante de toutes sortes, «habits, ustensiles, pièces de dinanderie», est devenu un métiers très courant dans notre pays.
En effet, nombreux sont les boutiques qui vendent ce genre d'objets et situés dans de nombreux quartiers de la capitale, notamment à Alger-centre, Télemly et à Hussein Dey. Ces objets anciens sont considérés, aujourd'hui, comme une passion favorites pour de nombreux collectionneurs et amateur, alors que certains s'intéressent beaucoup plus aux objets modernes ou chinois, : vases, chandeliers, veilleuses, bibelots et abat-jours qui ont supplanté le bon vieux cuivre qui ornait, autrefois, les salons, les bibliothèques et les maisons familiales. «La brocante est le lieu favori pour beaucoup de personnes, et la preuve est que ma boutique ne désempli pas. Je dirais que les objets anciens ont une grande valeur aux yeux des gens qui sont en quête de ces précieux objet», nous dira Rabah, âgé de 66 ans, ancien brocanteur, rencontré à la rue Ben-M'hidi à Alger-centre. Et d'enchaîner : «Je suis passionné par mon métier depuis mon enfance. J'aime beaucoup les objets de décoration traditionnelle, et ces derniers sont très appréciés par un grand nombre de personnes», révèle-t-il. De son côté, Ouahab, âgé de 33 ans, ébéniste rencontré à Hussein Dey, dit avoir s'intéresser à restaurer les vieux meubles : «Je suis ébéniste et je viens de m'installer dans ce coin.
Ma passion est de restaurer les vieux objets en bois. Je recherche tout ce qui est ancien, en bois bien sûr, cadres, miroirs, meubles peints et sculptures», ajoutant que «ce sont de vieux meubles qui racontent l'histoire d'une génération à une autre et rappellent la présence et la mémoire d'une civilisation bien déterminé», a-t-il précisé encore. Pour Larbi, un féru de la brocante, l'achat de ces belle choses est une de ces passions les plus favorites. «Franchement, j'aime bien collectionner les pièces rares en métal ou en cuivre. Je les achète chez un vieux collectionneur et brocanteur installé à Alger et j'aime aussi les vieillies montres astronomiques», dit-il. Intriguée par leurs beauté et leur simplicité, Fatiha, une jeune dame, déclare son attirance envers ces objets de valeurs : «Je suis à la recherche d'objets anciens, en cuivre ou dorés, pour la décoration de ma maison.»
La brocante risque-t-elle l'ignorance ?
Bien que certaines personnes apprécient les vieux objets, d'autres ignorent complètement la valeur de ces balles choses. C'est ce que pensent la plupart des jeunes qui, par ignorance ou négligence, n'ont aucun respect pour ces objets qui, pourtant, sont l'expression de notre mémoire et de notre patrimoine culturel, «Je dirais que ce sont des vieilleries qui ont fait leurs temps et qui ne servent plus à rien, et il vaut mieux les mettre dans une débarras», nous lance Amine, un jeune homme, rencontré au boulevard des Martyrs. Et d'enchaîner : «La décoration traditionnelle a disparu, et les gens, aujourd'hui, s'intéressent beaucoup plus aux objets chinois ou modernes qui inondent nos marchés.»
Pour sa part, Djamel, un ancien brocanteur, estime que cette ignorance et la négligence des jeunes envers ces objets sont dues au manque de conscience.«J'estime que la plupart de nos jeunes ne s'intéressent pas à ces choses car ils ne lisent pas. Ils n'ont pas le temps de se cultiver ou bien chercher de quoi sont fabriqués ces instruments pour bien comprendre leur valeur, car, ils sont toujours pressés», déplore-t-il.


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