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Sanction pour sanction (I)
Publié dans La Nouvelle République le 13 - 09 - 2010

Au moment où cette «communauté internationale» s'attelle à sanctionner l'Iran sous un faux prétexte (jusqu'à preuve du contraire), qu'a-t-elle fait vis-à-vis du régime sioniste ?
Généralement quand un hors-la-loi commet son forfait, l'action judiciaire s'impose. En est-il de même pour cette entité qu'on ose appeler «Etat» ? A cet effet, un bref rappel s'impose. Depuis 1967, les gouvernements sionistes successifs se sont engagés, avec une intensité toutefois variable, dans une politique visant à installer leurs hordes de colons (ou cochons, c'est du pareil au même) en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. Ils ont constamment soutenu et financé l'établissement d'implantations dans les territoires palestiniens occupés. Cette politique n'a jamais cessé, y compris lors de l'engagement du processus de paix au début des années 1990.
En 1987, près de 50 000 colons résidaient en Cisjordanie et à Jérusalem-Est. En 2010, environ 500 000 y vivent aux côtés de 2,2 millions de Palestiniens. La population «cochons» continue de croître d'environ 4% à 6% chaque année.
Le moratoire temporaire décidé, sous pression américaine, pour une durée de 6 mois par le sinistre Netanyahou n'est que partiel : il ne concerne ni la croissance dite naturelle de la population des colonies, ni Jérusalem-Est, ni les implantations sauvages qui continuent à se développer en toute impunité. Pourtant, l'illégalité en droit international de ces implantations en Cisjordanie et à Jérusalem-Est ne fait aucun doute. Elle a été clairement énoncée par la Cour internationale de justice de La Haye dans un avis rendu en 2004. Tous les juristes (y compris aux Etats-Unis) s'accordent à dire que ces colonies sont construites en violation des règles de droit international humanitaire. L'article 49 § 6 de la IVe Convention de Genève de 1949 relative à la protection de la population civile en période de conflit armé (ratifiée par cet Etat hors-la-loi) interdit, en effet, à la puissance occupante de «procéder au transfert d'une partie de sa propre population civile dans le territoire occupé par elle». Cet article a été adopté en vue de préserver la configuration géographique, démographique, économique et sociale d'un territoire occupé.
Le transfert d'une partie de sa population civile par la puissance occupante constitue une «infraction grave» aux Conventions de Genève. Des textes plus récents, comme le Protocole additionnel aux Conventions de Genève relatif à la protection des victimes des conflits armés internationaux de 1977 et le statut de la Cour pénale internationale de 1998 (deux textes non ratifiés par le régime sioniste), font d'ailleurs de cette infraction un crime de guerre.
(Suivra)


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