Lors d'une visite effectuée à Bab El-Kantara, il y a quelques jours, par le chef de daïra, le comité de quartier n'a pas manqué de soulever les problèmes de l'ancien hôtel Courbet, bâtiment de trois étages en abandon total depuis longtemps et squatté par des vagabonds, malgré que les principales issues aient été murées. Ils ont aussi évoqué l'état de dégradation avancé de la rue Abdallah Chaouch Ahmed, ex-rue Dianoux, où nids-de-poule et autres crevasses continuent à déformer la chaussée en plusieurs de ses endroits, ainsi que d'autres problèmes de cadre de vie. Depuis cette inspection du premier responsable de la daïra, la situation au niveau de cette rue a connu d'autres dégradations, rapportent ses résidents qui se plaignent que des travaux effectués pour la consolidation d'un mur de soutènement de la Mosquée El Baidaoui aient eu pour conséquence de boucher tous les avaloirs servant à l'évacuation des eaux de pluie, au grand dam des riverains, «qui depuis partagent le même sort que ceux de la rue des Frères Khaznadar». En effet, disent-ils, les abondantes pluies de ces deux dernières nuits ont fait que les sorties pour les courses quotidiennes deviennent quasiment un «calvaire» pour les habitants et plus particulièrement pour les plus âgés d'entre eux, ainsi que pour les enfants devant aller à l'école. Ce dernier problème est donc venu s'ajouter aux précédents, beaucoup plus anciens et qui faisaient dire à l'un des membres du comité de quartier, «au vu de l'état lamentable de la rue, et de la dégradation du cadre de vie en général, l'on a de la peine à concevoir que cette voie publique se trouve à dix minutes du centre-ville d'une agglomération urbaine comme celle de Constantine. Pourtant, à maintes reprises, des démarches ont été faites auprès de qui de droit et les autorités concernées alertées, mais jusqu'à présent sans résultats tangibles». Le premier responsable du secteur urbain, ayant en charge le quartier de Bab El-Kantara, contacté, s'est dit étonné que les travaux ayant concerné les crevasses et nids-de-poule, entrepris récemment, n'ont pas pris en charge également l'ex-rue Dianoux. « En tout cas, indique-t-il, aujourd'hui je me suis rendu sur place pour constater de visu «cet oubli» ». Des ordres ont été donnés pour le nettoyage et l'enlèvement des eaux stagnantes ainsi que le curage des avaloirs. Une intervention est enfin prévue auprès de la mairie centrale pour combler les nids-de-poule et crevasses. Pour ce qui a trait à l'ancien hôtel Courbet, fermé depuis des années et laissé à l'abandon, notre interlocuteur fera savoir que «lors de la dernière visite du chef de daïra au quartier, il a été décidé d'un commun accord de trouver une solution dans les brefs délais pour cette bâtisse, quitte à l'attribuer à un privé qui la prendra en charge. A cet effet, un appel d'offres sera lancé incessamment».
