Une animation particulière a régné, hier, dans le hall du siège de la CNAS à Constantine. L'occasion de la tenue de ces journées portes ouvertes sur la sécurité sociale, qui s'étaleront du 4 au 7 mai, sous le thème « modernisation, humanisation et accompagnement », est un rendez-vous de grande importance pour raffermir les relations entre la sécurité sociale et les assurés sociaux, donnant lieu à une ouverture et un rapprochement entre les uns et les autres. De plus, il est observé une atmosphère de convivialité qui casse le stéréotype de « l'assuré renfrogné en attente devant les guichets ». En matière de guichets, les agents de la CNAS, tous services confondus, se sont installés dans le hall, en contact direct avec les assurés sociaux et autres visiteurs, prodiguant des conseils, des explications et mettant en exergue les multiples services offerts par les différents centres en matière de soins et autres prestations. La carte Chifa tient le haut de la parade, en tant que moyen moderne récemment mis en circulation, avec 26.407 cartes utilisées par les assurés sur les 102.298 cartes remises depuis son lancement. Notons que «des visites guidées» pour les élèves de plusieurs instituts de formation professionnelle sont programmées tout au long de ces journées portes ouvertes, ainsi que des rencontres-débats au sein de la salle de conférences du siège de la CNAS autour de thèmes sensibles, tels l'animation d'un débat avec des explications sur la prévention et la commission d'hygiène et de sécurité, un autre débat prévu autour du dispositif Chifa en présence de médecins, du syndicat des pharmaciens (SNAPO) et des conseils de l'ordre, ainsi qu'une rencontre qui portera sur le recouvrement et le contentieux, avec au menu la loi n° 08.08 du 23 février 2008. Sur ce dernier point, nous apprendrons des statistiques communiquées par la CNAS que 67 entreprises (26 EPL et 41 EPE) ont été dissoutes ces dernières années au niveau de la wilaya de Constantine, et que ces dernières ont laissé derrière elles une ardoise assez gonflée en matière de cotisations principales. Le montant global du manque à gagner qui en est résulté pour les caisses de la CNAS s'élève à près de 9 milliards de centimes !
