Selon M.B. Fethi, cadre principal au niveau de la sûreté de wilaya, chargé de la sécurité routière, il a été fait part de 82 accidents de la circulation en ce premier semestre 2009, soit plus de 40 enregistrés à la même époque en 2008, durant le premier semestre. 85 personnes ont été blessées contre 40 pour la même période. Pour dix décès contre un toujours pour les deux périodes sus-citées. En termes de retraits de permis de conduire, 1.456 ont été concernés pour ce qui est de l'année 2008. Pour son premier semestre, 2008 a vu 1.130 retraits contre 425 pour le premier semestre 2009, soit moins 702, indique la même source. La mise en fourrière a concerné 1.473 véhicules en 2008. Pour le premier semestre de cette année, l'on cite 392 cas pour 1.261 cas pour ce premier semestre 2009, soit plus de 869 cas, à savoir 251 voitures mises en fourrière ainsi que 1.010 motocyclettes qui causaient des nuisances ou étaient non conformes à la règlementation. Hélas, le site retenu pour ces 1.261 cas, à savoir le total général, s'avère exigu, indiquait le premier responsable de la sûreté de wilaya à la presse. Il a été indiqué que cette mise en fourrière ou l'immobilisation des voitures et motocyclettes ne peut dépasser un mois, conformément à la loi en vigueur. Par ailleurs, 243 dossiers pour ce premier semestre de l'année sont proposés pour être retirés (voire le retrait de permis de conduire), soit moins 155 sur 2008, où ils étaient 398 pour le seul premier semestre de l'année sus-citée. Pour ce qui est de la commission de wilaya, cette structure a dû siéger 95 fois en 2008, où 7.297 dossiers ont été traités, ce qui a donné près de 6.000 permis de conduire retirés. Un rapport indique que 16% des chemins communaux étaient, l'année passée, dans un mauvais état (pour le compte de l'année 2008), et que 10% des accidents sont, dit-on, liés à leur mauvais état. Par ailleurs, 39% des routes étaient dans un état dégradé, avec 18% pour les routes de wilaya et 13% pour les routes nationales. Naturellement, l'état des routes n'explique pas tout. Le facteur humain a sa place dans ces pénibles constats du «terrorisme routier». A noter que le nombre de 6.000 concerne tous les services de sécurité, dont le Darak El-Watani, omniprésent sur la totalité des 52 communes. La sûreté de wilaya achève son implantation et 3 daïras sont concernées : Merine, Tenira et Moulay Slissen. Toutefois, on relèvera que depuis la pose de ralentisseurs au niveau de la sortie nord-est de la ville, l'endroit n'est plus aussi meurtrier, conclut M.B. Fethi.
