Excès de vitesse, infraction au code de la route, conduite en état d'ivresse, mauvais état des routes, inattention des piétons, tells sont les principales causes qui sont à l'origine des accidents de la circulation routière dans la wilaya de Tipaza. Pour l'année en cours, le bilan est effrayant. Au 30 novembre 2004, chacune des institutions nous livre ses statistiques. Qui croire, en attendant qu'une cellule soit créée au niveau de l'administration de la wilaya, pour être en mesure de coordonner tous les bilans pour en communiquer un seul, celui qui reflète la situation réelle de la sécurité routière ? Au niveau de la wilaya de Tipaza, les accidents de la circulation se produisent dans des zones déjà connues. Chaque partie déclare que des mesures ont été prises pour atténuer l'ampleur de ce fléau. Dans le volet intra-muros, la sûreté nationale de Tipaza a enregistré durant les onze premiers mois 243 accidents de la circulation ayant causé 12 décès et 271 blessés. Pour l'extra-muros et durant la même période, le groupement de la Gendarmerie nationale de Tipaza a indiqué 587 accidents de la circulation ayant entraîné 68 décès et 1073 blessés.A son tour et toujours pour les onze premiers mois de l'année 2004, la direction de la Protection civile annonce 28 décès et 501 blessés, qui ont été enregistrés à la suite de 466 accidents de la circulation. La direction des transports de la wilaya répercute les bilans reçus de la part de chaque institution pour alerter l'opinion. La tendance des statistiques est à la hausse par rapport à l'année 2003. Le dispositif répressif mis en place demeure insuffisant, il y a lieu de requalifier certaines infractions qui sont insuffisamment réprimées, afin de persuader non seulement les conducteurs des véhicules, mais également les piétons. La prise de conscience collective doit être entamée à l'échelle locale en premier lieu grâce à des démarches éducatives, à l'information et à la sensibilisation. Les risques sont multiples et chaque citoyen, grand ou petit, devra y mettre du sien pour faire chuter le niveau de l'hécatombe et diminuer les drames qui ne cessent d'endeuiller les familles algériennes. A travers le territoire national, durant le premier semestre 2004, il y a eu 19 802 accidents de la circulation. Le bilan fait état de 1905 tués sur les routes et 30 279 blessés. Les automobilistes et les piétons de la wilaya de Tipaza ne figurent pas parmi les meilleurs exemples. Hélas, l'absence de civisme dans ce territoire est criant, tandis que les routes continuent à tuer.
