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Petits boulots de cimetière
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 16 - 09 - 2009

Même décédées, certaines personnes continuent à faire vivre et nourrir bien des familles. En effet, de nombreuses personnes ont investi les cimetières et en vivent grâce à de petits boulots ou tout simplement en mendiant. A vrai dire, les activités qui se déroulent quotidiennement dans et aux alentours du cimetière sont, pour la plupart d'entre elles, liées à la mendicité mais également à une arnaque qui consiste à soutirer de l'argent aux parents du défunt.
Mais dans tous les cas de figure, ces personnes qui mendient ou qui vous forcent à payer pour un petit service que vous n'avez pas demandé, tous ces travailleurs d'un genre particulier vont jouer sans vergogne et sans états d'âme sur la corde sensible de leurs victimes. En ce qui concerne la mendicité, femmes avec bébés, enfants, vieillards, infirmes (à l'image de ceux de la cour des miracles de Victor Hugo) envahissent très tôt l'entrée du cimetière en quête de la moindre occasion se disputant les premières loges, les places stratégiques.
Dans votre élan de solidarité ou même par réflexe religieux, ne vous avisez jamais de ramener comme dans le bon vieux temps ce plat de couscous que les pauvres se partageaient jusqu'au dernier grain. Aujourd'hui ces pauvres d'une autre ère vont rafler poulet et viande et vous remettre sans même s'excuser votre couscous «dégarni». Au lieu de ces repas dont ils n'ont cure, ces mendiants qui n'ont vraisemblablement pas faim, préfèrent de bonnes pièces sonnantes et trébuchantes, du vieux linge, des souliers et autres bricoles négociables qu'ils vont s'empresser de revendre.
Dans un brouhaha indescriptible, ces «travailleurs du cimetière» ont installé solidement leur fonds de commerce et malheur à celui qui osera piétiner leurs plates-bandes. Vers seize ou dix-sept heures, autrement dit à la fermeture du cimetière, tous ces mendiants vont faire appel à un proche, un parent ou un associé, qui viendra en voiture récupérer le butin de la journée. Appel discret à l'aide de téléphones portables et voilà terminée une journée de dur labeur.
L'autre «job» à l'intérieur de l'enceinte, au milieu des tombes et des herbes folles, est pratiqué par des adolescents munis de bidons ou de seaux d'eau, guettant l'arrivée de la moindre dépouille, pour venir «arroser» d'autorité la terre d'une tombe fraîchement creusée. Pour cette opération, il vous en coûtera au moins 200 dinars que vous devrez payer sans ergoter. Là encore c'est un véritable consortium qui s'est installé souvent par la violence. Le responsable de la gestion des cimetières à l'APC, questionné sur le sujet, se dit «désolé par ce comportement», ceci en précisant «qu'il est impossible de localiser un intrus au milieu des personnes qui assistent à l'enterrement pour les expulser, sauf s'il y a une réclamation, ce qui n'est jamais le cas pour l'instant».


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