Le Cnapest (Conseil national des professeurs de l'enseignement secondaire et technique) a réitéré sa position quant au mot d'ordre de grève qu'il a lancé il y a quelques jours. Dans un communiqué rendu public hier, le Cnapest a appelé l'ensemble des enseignants des lycées à «davantage de mobilisation autour de ce syndicat pour la réussite du mouvement de protestation prévu à compter du dimanche 8 novembre pour arracher leurs droits légitimes». Cette réaffirmation du maintien de la grève est venue après la rencontre de ce syndicat avec le secrétaire général du ministère de l'Education nationale, Boubkeur Khaldi, le 29 octobre. Cette rencontre, selon le coordinateur national du syndicat autonome, Nouar Larbi, «ne pouvait aboutir car nous avions constaté que le dialogue avec la tutelle n'a pas connu d'évolution». Le coordonnateur poursuit qu'il s'agit là d'une initiative qui se «réduit à une simple rencontre de courtoisie». L'on affirme également de même source que le ministère de l'Education nationale attendait du Cnapest le «gel de la grève sans contrepartie pour les professeurs». L'Education nationale, poursuit le communiqué, «se limite à promettre de défendre nos revendications auprès des instance concernées». Critiquant cette attitude, le Cnapest se dit «convaincu que ces revendications ne sauraient aboutir que par de véritables négociations avec les parties ayant le pouvoir de décision». Le Cnapest a réitéré également les revendications de sa base, à savoir l'application du régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir de janvier 2008, la revendication d'une nouvelle gestion des oeuvres sociales et de se pencher sur le dossier de la médecine du travail pour «en faire réellement une médecine au service de l'enseignant».
