Alors que le patron de la centrale syndicale clamait haut et fort sa satisfaction à l'issue de ce qu'il a réalisé comme avantages sociaux au profit des travailleurs et des fonctionnaires, notamment lorsa des discussions, de dix heures de temps, de la tripartite avec le gouvernement, les cadres syndicaux de l'Education de la wilaya de Aïn-Témouchent affiliés à la FNTE, une branche de l'UGTA, ont observé, ce dimanche 6 décembre 2009, une matinée de protestation contre ce qu'ils qualifient le peu de considération allouée par l'administration aux revendications, restées lettre morte depuis le dernier communiqué (environ trois mois), qui n'a pas vu de suite allant dans le sens du dénouement des problèmes posés dans la dite plate-forme de revendications. Un syndicaliste de la daïra de Aïn El-Arbâa avait laissé entendre que «le directeur est mal conseillé», probablement à l'origine d'incompréhensions, objets de discorde entre la FNTE de la wilaya de Aïn-Témouchent et l'administration. Celui-ci, qui parlait en présence d'un responsable syndical, n'a pas situé le niveau décisionnel et exécutif composant le mauvais entourage. S'agit-il de personnes affiliées à des syndicats autonomes ou d'administrés occupant des postes de responsabilité? Pendant qu'on discutait sur la faisabilité et la finalité de ce piquet de grève d'une matinée, un agent de l'administration s'est adressé au SG de la FNTE pour que ses pairs et lui entrent dans la salle de réunion de la direction de l'éducation, mais celui-ci a refusé la demande faite par le directeur. D'après le secrétaire général de la direction de l'Education qui a réuni la presse, les syndicats autonomes représentent la majorité au sein des travailleurs. Il est à noter que des travailleurs syndiqués relevant de structures de l'UGTA ont présenté leur démission et désirent s'affilier dans les rangs d'autres syndicats autonomes, apprend-on.
