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Stations d'épuration de Constantine et de Chelghoum Laïd Menace sur des centaines d'hectares de cultures
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 12 - 2009

«La présence des métaux lourds dans les boues des stations d'épuration des eaux usées limite leurs utilisations
dans l'agriculture et nécessite une attention particulière».
C'est à travers cette mise en garde lourde de sens et de portée que débute une communication, présentée lors d'un congrès international tenu les 7, 8 et 9 décembre à Constantine, dont l'élaboration du contenu a été le soin de quatre chercheurs du laboratoire de pollution et traitement des eaux de l'université Mentouri. Tout simplement, la présence d'un taux insoupçonné de métaux lourds dans la boue des stations d'épuration des eaux usées est une sérieuse menace qui plane sur les centaines d'hectares de cultures qui sont - ou seront, car plusieurs stations du genre se trouvent encore en cours de validation - irriguées à partir de ces stations, et aussi (et surtout) une menace sur la santé du consommateur, qui s'approvisionne en fruits et légumes qui auront été irrigués par des eaux hautement toxiques ! L'étude menée par ces chercheurs du laboratoire de pollution et traitement des eaux dans les boues de la station d'épuration de la ville de Constantine et celle de Chelghoum Laïd, révèle une teneur importante enregistrée pour le zinc et le cuivre, ainsi que le fer, le plomb, dans des proportions de concentration qui ne dépassent pas les normes exigées, mais qui peuvent aller au delà de ce seuil si l'activité économique environnante utilise cette matière première. Ce sont là deux métaux lourds qui peuvent causer un massacre sur les champs irrigués à partir de ces deux stations.
Contacté sur le sujet, le responsable de la cellule de communication de la SEACO, organisme qui devrait prendre en charge la gestion de la station de Constantine, nous apprendra que le projet de cette station d'épuration (300 litres/seconde) est en cours de validation, et une fois validé, ses eaux devront irriguer 350 hectares de champs maraîchers et d'arboriculture dans la plaine de Hamma Bouziane. Bien évidemment, notre interlocuteur tiendra à préciser que l'irrigation se fera en fonction de la qualité des eaux, et que sur cette base, la SEACO ne manquera pas d'ouvrir des investigations dans ce sens avant de se lancer dans une quelconque entreprise d'irrigation. Pour le professeur Tahar Sehili, président du comité d'organisation du congrès international, «il s'agit de voir plus loin à propos de la présence de métaux lourds dans les boues des stations d'épuration des eaux usées, c'est-à-dire qu'il faut remonter en amont de la source pour éradiquer le mal à la racine». Ce dernier préconisera, en effet, de cerner préalablement les activités industrielles, ou les entités qui déversent leurs déchets vers la station d'épuration, et éradiquer l'activité informelle dans ce genre de créneaux. «Car, dira-t-il, à ce moment-là, on pourra savoir avec précision d'où vient le déchet, et s'occuper de sa dépollution à sa sortie d'usine, parce que les moyens existent, pour peu que l'on prête attention aux scientifiques.» Hélas, signalera avec dépit le professeur T. Sehili, l'absence de collaboration avec les centres de recherche des universités ne prête guère à l'optimisme.


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