Le wali et son staff exécutif de la wilaya de Ghardaïa ont, durant toute la journée d'avant-hier, effectué une visite de travail dans les daïras de Daïa et de Berriane. Cette tournée a permis au wali, Mr. Yahia Fahim, et aux directeurs exécutifs de la wilaya de s'enquérir de l'avancement des travaux en cours de réalisation (d'un commissariat et d'une unité de la Protection civile à Daïa et d'un hôpital, d'une bibliothèque municipale et d'un stade omnisport à Berriane) et de recenser les divers problèmes auxquels sont confrontées les populations des deux localités, particulièrement celles de Berriane qui avaient connu récemment de regrettables altercations. Il s'agit en outre, du manque de voies de communications et des difficultés en matière de la Santé public. D'autres préoccupations concernant l'emploi des jeunes, l'habitat et le Sport ont été également évoqués par les habitants de ces deux localités. Pour mieux cerner la complexité des besoins individuels et collectifs, le wali a accordé des audiences aux citoyens des localités visitées. Nombre de solutions sont prises séance tenante à l'issue d'une libre et franche discussion à laquelle sont intervenus les directeurs exécutifs, les chefs de daïra et les P/APC des communes concernées par le cas. D'autre part, le wali a rencontré en séances plénières l'ensemble des composantes de la société civile au niveau des deux localités visitées. A l'issue d'un débat, d'autres solutions consensuelles sont également proposées sur le registre des actions d'urgence. Le tout a fait, en fin de visite, l'objet d'un conseil qui se tiendra à la wilaya, ce dernier précisera les actions à mener et leur délai d'exécution, en général, dans la semaine qui suit la prise de décision. Cette deuxième série de visites de terrain entamée durant ce mois de mars, après celle de la commune thermale de Zelfana, annonce, selon un programme de travail défini, une activité similaire pour, à la fois, évaluer l'exécution des décisions précédentes et prendre en charge les préoccupations les plus urgentes. Ce schéma de travail, qui fait que la wilaya de Ghardaïa est actuellement et depuis le «tsunami» de 2008, en chantier ininterrompu, selon une expression de certains habitants qui reconnaissent que «la région commence enfin à sortir de sa léthargie», est consolidée par une multitude d'initiatives comme les rencontres avec l'union des industriels, l'union des commerçants, le mouvement associatif, etc, prouve, si besoin est, qu'une partie de la population reprend confiance et s'engage à participer activement à la nouvelle dynamique engagée depuis quelques mois par les autorités locales. Pourvu que cette reprise de confiance touchera aussi et surtout l'ensemble des populations, particulièrement celle de la commune de Ghardaïa, qui semble visiblement manquer en matière d'aménagement des voies de communication (Bitumage et pavage) au niveau de leur grand quartier de Belghanem.
