En visite depuis deux jours en Algérie, le ministre du Développement économique de l'Emirat d'Abou Dhabi (Emirats arabes unis), Nacer Ben Ahmed Al-Souidi, a eu, lundi, des entretiens avec Hamid Temmar, ministre de l'Industrie et de la Promotion de l'investissement avant de se rendre, hier, à la nouvelle ville de Sidi Abdallah, en compagnie du directeur général de la chambre de Commerce et d'Industrie d'Abou Dhabi, du responsable des zones industrielles dans le gouvernement émirati et des hommes d'affaires émiratis. Le ministre a souligné, après avoir suivi un long exposé sur le cadre juridique et les différents pôles du projet de cette nouvelle ville, «la volonté de son pays d'investir en Algérie et que les groupes de travail à Abou Dhabi examineront minutieusement les opportunités d'investissement disponibles». Et de préciser que «les investisseurs émiratis, au niveau du gouvernement et du secteur privé, accordent un intérêt particulier aux opportunités qu'offre l'Algérie, notamment dans les domaines pharmaceutique, environnemental et des technologies de l'information et de la communication (TIC)», des domaines où son pays a acquis une expérience qu'il souhaite partager avec l'Algérie. Lundi, Nacer Ben Ahmed Al-Souidi et Hamid Temmar sont parvenus à un consensus sur la relance de l'investissement émirati dans plusieurs secteurs en Algérie, notamment l'énergie et l'agriculture. A l'issue d'une réunion de travail à huis clos ayant regroupé les deux délégations économiques des deux pays, M. Al-Souidi a indiqué, dans une déclaration à la presse que «son gouvernement est intéressé par le développement de plusieurs projets économiques vitaux dans plusieurs secteurs, notamment l'énergie, l'électricité et l'alimentation ». Le ministre émirati a souligné «les bonnes relations qui unissent le Cheikh Khalifa Ben Zeyed Al-Nahyan et le Président Bouteflika, des relations qui constituent les fondements de la réussite de la coopération bilatérale». Pour sa part, M. Temmar a indiqué que «les deux délégations ont évalué les possibilités d'investissement dans tous les secteurs et convenu de la relance de l'investissement dans les secteurs de l'énergie et de l'agriculture en Algérie». Il a estimé que «cette réunion constitue une occasion d'une extrême importance, aussi bien pour les relations politiques fraternelles entre les deux pays que pour les relations économiques», avant de se féliciter de la position de l'Etat des Emirats qui a «maintenu la majorité de ses investissements en Algérie, en dépit des répercussions de la crise économique mondiale sur son économie». Concernant les perspectives, le ministre a annoncé que la rencontre a été couronnée par un accord sur trois décisions concernant la tenue de cette réunion tous les six mois par alternance entre l'Algérie et Abou Dhabi, l'encouragement des hommes d'affaires des deux pays à la création d'un conseil d'affaires commun et la garantie d'une coordination permanente entre les deux chambres de Commerce et d'Industrie des deux pays.
