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MISE A MORT
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 08 - 2010

Au moins 60 personnes tuées – selon un bilan malheureusement provisoire – dans une série d'attentats suicides dans plusieurs endroits de l'Irak. Une semaine après le «retrait» des forces de combat, les Irakiens ont la confirmation qu'ils sont loin d'être sortis de l'enfer dans lequel les criminels Bush, Cheney et autres Rumsfeld ont plongé leur pays.
La classe politique irakienne actuelle – dont une partie est venue derrière les chars américains – ne bénéficie pas d'un grand crédit auprès de la population. Depuis des années, cette classe politique apporte la preuve de son incapacité à assurer les conditions d'un fonctionnement normal du pays et encore moins à assurer la sécurité.
Il ne faut surtout pas voir dans l'annonce par Barack Obama, le 2 août dernier, que la «mission de combat américaine» a pris fin une preuve que l'Irak s'est stabilisé. Le président américain, qui a des soucis électoraux, veut surtout montrer qu'il respecte un de ses engagements électoraux, alors qu'il peine à trouver un appui dans l'opinion à sa guerre afghane, la «bonne guerre» selon lui.
Dans les médias occidentaux, certains esprits présumés libres considèrent qu'il faut attendre encore quelques années pour savoir si la guerre en Irak «en valait le coût» ! Avec plus d'un million de morts, plus de 5 millions de réfugiés à l'étranger, un pays quasiment disloqué, un Etat censé être «neuf» mais qui est déjà gangrené par le népotisme, la corruption, la question traduit un mépris total de la valeur de la vie irakienne.
La classe politique irakienne, couvée en grande partie dans la Zone verte, n'arrive même pas à former un gouvernement et on la voit mal prendre en charge par elle-même les destinées du pays. Les Américains ont tout simplement assassiné l'Irak : ils y ont importé le terrorisme et ont entretenu les divisions communautaires et religieuses. Les choses semblent – on souhaite se tromper – avoir atteint un point de non-retour. Il est vrai que la perspective d'une dislocation de l'Irak en deux ou trois entités était une option ouvertement défendue par l'acteur vice-président Joe Biden.
On comprend que de nombreux Irakiens, sans porter le moins du monde dans leurs cœurs les Américains, s'inquiètent de la perspective d'un retrait total des troupes américaines fin 2011, selon l'engagement pris par Barack Obama. Ils ont la conviction, hélas étayée, que ce départ ne va pas signifier le rétablissement de la pleine souveraineté du peuple irakien…
La manière dont les choses ont été faites par les occupants les conforte dans l'idée que le départ censé «définitif» des troupes américaines sera en fait le signal donné à la mise à mort de l'Irak historique. L'Empire estimera avoir «accompli sa mission» en favorisant l'émergence de trois entités au moins sur les ruines de l'Irak. Il est prêt pour cela à «consentir» d'autres centaines de milliers de morts irakiens.
Les perspectives sont d'autant plus sombres qu'on ne constate pas l'émergence de forces politiques en Irak en mesure d'agir en vue d'empêcher l'irréparable.


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