Le bureau fédéral de la FAF n'a pas évoqué, lors de sa réunion, le renforcement de la barre technique de l'équipe nationale et s'est contenté de «déplorer» les résultats de cette dernière. C'est dire que l'équipe nationale échappe désormais à la FAF, et les informations faisant état du «renforcement du staff technique» n'ont rien à voir avec le recrutement d'un coach étranger de renom à partir du mois de janvier prochain, indique-t-on au ministère de la Jeunesse et des Sports. «Le lancement du professionnalisme, avec la promulgation des lois et textes le régissant, relève de la tutelle. Il en est de même, désormais, pour l'équipe nationale», précise-t-on encore. En ce sens, au ministère, on s'étonne que l'on focalise sur le «recrutement d'un adjoint pour un entraîneur appelé à assurer l'intérim», en l'occurrence Abdelhak Benchikha. L'Etat a pris la décision d'assurer le salaire du futur entraîneur de l'équipe nationale et la FAF a été instruite d'engager un technicien de renom, ajoute-t-on. Un technicien qui aura carte blanche pour diriger l'équipe sans aucune ingérence dans son domaine (technique), dit-on. Or, les informations distillées par la FAF laissent entendre que Benchikha coachera l'équipe contre le Maroc et, mieux encore, il aura à ses côtés un «adjoint étranger», alors que Benchikha lui-même avait déclaré qu'un «conseiller technique étranger sera engagé par la FAF». Autrement dit, il s'agit d'un consultant qui n'aura pas à s'immiscer directement dans les affaires du staff technique. En attendant, l'équipe nationale est appelée à se ressaisir afin de revenir dans la course à la qualification à la CAN-2012, une éventuelle élimination serait considérée comme un échec cuisant du football algérien. A cet effet, des changements au sein de l'effectif de l'équipe nationale devraient être opérés avant le match amical contre le Luxembourg, le 17 novembre prochain.
