Dans la matinée d'avant-hier jeudi, le président de l'APC de Constantine, M. Abdelhamid Chibane, a reçu le maire de la ville française d'Aubervilliers, M. Jacques Salvator, ainsi que son adjoint, qui lui ont rendu une visite de courtoisie. La visite du maire de cette municipalité de gauche de la région parisienne, qui abrite une importante communauté algérienne, intervient en marge de la tenue à Constantine du 9e tournoi international de handball féminin qu'organise chaque année l'association constantinoise OJSC et à laquelle participe chaque fois l'équipe de la commune d'Aubervilliers. M. Salvator, qui fait partie des personnalités françaises amies de longue date de l'Algérie, a dédicacé et offert à M. Chibane son livre intitulé «Une ville peut en cacher une autre». Commentant brièvement le contenu de ce livre, le président de l'APC de Constantine a dit que «l'auteur, M. Jacques Salvator, à travers son expérience personnelle, fait référence au combat de notre peuple, en Algérie et dans la métropole, en parlant notamment des massacres du 8 Mai 1945 que la municipalité d'Aubervilliers commémore chaque année, et de ceux du 17 Décembre 1961 à Paris dont a été victime l'émigration algérienne. Cette entrée en matière a permis aux deux maires d'exprimer leurs points de vue sur les relations algéro-françaises et les hôtes de la ville du Rocher ont émis le souhait de tisser des liens durables avec la municipalité constantinoise qui se traduiront dans l'avenir par d'éventuels échanges de délégations et d'expériences dans la gestion des affaires municipales. Dans ce cadre, les deux parties ont estimé que la première démarche à faire pour atteindre cet objectif serait la signature d'un protocole d'échanges entre les deux associations sportives féminines de handball, l'OJSC et le club communal d'Aubervilliers. «Par la suite, nous pensons et nous avons souhaité, ajoute M. Chibane, que les liens entre les deux mairies aillent en se renforçant». Dans l'après-midi, le maire d'Aubervilliers a été reçu par le wali, M. Noureddine Bedoui, à qui il a rendu également une visite de courtoisie, avant de quitter Constantine.
