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Ya biladi…
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 09 - 2011

Dès les premières manœuvres les vents se mettent de la partie. Chergui et gharbi décident de malmener l'embarcation qui perd le cap. Malmenés, les passagers eurent le mal de «mère». De mille neuf cent soixante-deux à «leurre», les moteurs passent à mille neuf cent soixante-cinq. Le tangage et le roulis ne permettent plus de continuer. Retour au port. «Larguez les amarres !» Le temps d'une rencontre de football entre l'Algérie et le Brésil de Pelé, un joli but de Fréha et on change de commandant de bord.
Les passagers sont invités à l'embarquement. L'ancre est levée, l'équipage a changé. Le cap est tracé, sans demander à qui que ce soit son avis. Quelques «fhaymia» sont jetés à la mer. Les mères ont peur, mais on leur explique que s'est dans l'intérêt général. «Gauche oueldi, gauche !» L'essentiel des passagers est en classe économique, ce sont les premiers touchés par les intempéries. Affaiblis, on décide de les soigner gratuitement et de leur donner quelques avantages. Il ne faut surtout pas qu'ils s'occupent des affaires qui ne les regardent pas. Le pilotage, la barre, la mécanique, les soutes étaient gérés par ceux qui occupaient les cabines. Ceux-là n'apparaissent qu'en jour de fête, en tenue de gala. Leurs enfants ont été évacués par canots de sauvetage vers d'autres ports, d'autres rives pour apprendre la navigation, des fois que le navire ait besoin de relève.
«Gauche oueldi, gauche» ! Le commandant de bord, dit-on, est sincère, c'est l'équipage qui ne suit pas. Les passagers passaient le plus clair de leur temps dans des chaînes interminables. Pour manger, il fallait faire la queue, pour les toilettes, pour la douche, le téléphone... Gare à celui qui ose parler à haute voix... les murs ont des oreilles !
A mille neuf cent soixante dix-huit à leurre, pris de malaise, le commandant fut évacué pour soins à l'Est. Le navire malheureux décide de retourner à son port d'attache. Larguez les amarres. Quelques larmes. Le plein. Un autre commandant parmi les gens de la cabine. Un autre cap. On lève les amarres. Pour consoler les passagers, on leur fournit du fromage rouge et des kiwis en classe économique, mais dès que les réserves ont été bouffées... «Droite oueldi, droite !».
A mille neuf cent quatre vingt-huit à leurre, le bateau chavire, des enfants sont jetés à la mer. Les mères n'ont plus peur... On lève l'ancre, beaucoup d'encre a coulé, beaucoup de sang aussi, le bateau est en carénage, on colmate les brèches, on cherche un cap, on essaye de lever les amarres… On tente un « y'en a marre… le mal de mère persiste et de vague en vague, on surfe entre les écueils tant que le plein des réservoirs le permet…


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