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Prise en charge des cancéreux: Plaidoyer pour une implication du privé
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 13 - 11 - 2011

Les associations de lutte contre le cancer interpellent encore une fois les pouvoirs publics, les appelant à définir rapidement le plan cancer. Elles demandent au ministère de la Santé et de la Réforme hospitalière ainsi qu'au ministère du Travail et de la Sécurité sociale d'identifier les différentes solutions appropriées pour surmonter les insuffisances dans la prise en charge de cette catégorie de malades. Après avoir proposé la prise en charge des cancéreux à l'étranger, notamment pour des cures de radiothérapie et chimiothérapie et après le refus des autorités, elles proposent le recours au secteur privé algérien pour lutter contre le cancer et permettre aux malades algériens des soins et un traitement à temps. Le président de l'association d'aide aux malades atteints de cancer El Badr de Blida, le Dr Moussaoui, estime qu'il serait préférable de soutenir le secteur privé et encourager la création de centres d'oncologie privés pour soigner nos malades cancéreux dans notre pays «puisque c'est une question de moyens, nous avons des potentialités financières importantes capables de remédier au manque de structures, d'équipements et de médicaments et nous avons également des potentialités humaines très importantes, l'Algérie compte d'éminents oncologistes et d'éminents cancérologues», a-t-il souligné. «Nous souhaitons que des conventions soient signées entre le privé et le public pour la prise en charge des cancéreux», a-t-il souligné, ajoutant que «l'important pour nous en tant qu'association est de voir nos malades soignés et traités dans de bonnes conditions».
Pour sa part, la présidente de l'association de lutte contre le cancer Nor Doha, Mme Gasmi, s'est dite tout à fait d'accord pour un soutien par le secteur privé pour le remboursement des médicaments, notamment. «Tout le monde sait que les médicaments nécessaires à la chimiothérapie sont excessivement coûteux, ce qui empêche automatiquement le malade de se soigner chez le privé», a-t-elle déclaré.
Il faut noter que les centres d'oncologie privés ne sont pas très nombreux dans notre pays. Le premier centre privé d'oncologie médicale d'Alger, qui a ouvert ses portes en 2010, a fermé «pour des raisons internes», nous dit-on. Celui de Blida, dont l'annonce d'ouverture a été faite en 2009, n'a pas encore ouvert ses portes. Le centre d'oncologie médicale privé de la wilaya d'Oran «chôme», bien qu'il ait obtenu son agrément ministériel en 2005. Son responsable, le Dr Aïd Abdelhamid, explique cet état de fait par l'absence de soutien de l'Etat en ce qui concerne les médicaments nécessaires à la chimiothérapie. Le Dr Aïd déplore le fait que des centres d'oncologie privés fonctionnent à moins de 1% de leurs capacités, en raison d'un problème de dotation en médicaments nécessaires à la chimiothérapie. Il explique que ces médicaments sont onéreux et réservés sous couverture de la sécurité sociale particulièrement au secteur public. C'est-à-dire qu'ils sont remboursés par la sécurité sociale exclusivement pour les structures publiques. Et d'ajouter que ces médicaments ne sont pas remboursés par les organismes de la sécurité sociale dés qu'ils franchissent la porte du privé. Notre interlocuteur a cité le cas des centres d'oncologie français privés et publics, mis sur un même pied d'égalité. Il souligne que les deux plus grands centres anti-cancer privés de France, en l'occurrence Gustave Roussy et l'Institut Curie, contribuent non seulement au traitement des malades mais également à la recherche et à l'enseignement médical. «Ils sont classés par l'Etat français établissements d'intérêt public». Le docteur Aïd s'interroge pourquoi des conventions sont signées entre la sécurité sociale et des cliniques privées en chirurgie cardiaque et en hémodialyse et pas en cancérologie. Pourtant, rappelle-t-il, le cancer constitue un véritable problème de santé publique avec environ 40.000 nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année, dans notre pays. Et seuls 10.000 cas sont pris en charge alors qu'environ 30.000 périssent dans la souffrance totale.


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