Les étudiants de la faculté de médecine «Taleb Mourad» de l'université de Sidi Bel Abbès ont obtenu gain de cause selon le communiqué rendu public à la lumière du rapport de la commission de déontologie constituée par le recteur. Le communiqué relate l'objectif relatif à l'apaisement qui a prévalu du fait que l'écart de notes constaté dans le module de biochimie a été ajouté à tous les étudiants de la promotion. Le rapport de la commission de déontologie présidée par M. Mesli, qui a été gardé secret, a porté sur cinq points favorables aux étudiants, précise le communiqué. Suite à des réunions marathon qui on duré deux jours, les dix étudiants de 2ème année médecine ont été déclarés admis, les étudiants de 5ème année chirurgie dentaire doivent refaire le stage de fin de cursus durant les vacances en vue d'une éventuelle validation et les copies d'examen de l'étudiant de 4ème année de la même spécialité feront l'objet d'une seconde correction à la faculté de médecine de l'université d'Oran. En conclusion, le rapport portant ces décisions s'est réservé à propos des accusations de «fraude et falsification» retranscrites dans les différentes requêtes des étudiants. Il a été lu aux représentants des étudiants pour les convaincre de rouvrir les portes de la faculté fermées depuis une semaine. Concernant les sanctions tant ressassées par les étudiants, de source proche de l'université, on signale que toute la responsabilité a été mise sur le dos du chef de département, son adjoint ainsi qu'un administratif chef de service puisqu'ils auraient été démis de leurs fonctions. Le doyen a été préservé et dégagé de toute responsabilité, pourtant il aurait déposé sa démission que le recteur aurait refusée selon des indiscrétions. Du côté des représentants des étudiants, on signale qu'une assemblée générale sera tenue dimanche prochain pour décider des suites à donner au mouvement de protestation et de grève qui a paralysé la faculté et défrayé la chronique à l'université de Sidi Bel Abbès, et ce, à la fin d'un malheureux feuilleton qui renvoie à l'antavirus ? Quoique cette affaire paraisse banale et on a tout tenté de la minimiser au point de la cadrer dans «l'erreur matérielle», bien des consciences devraient être interpellées. Si la médecine n'a pas été épargnée par «le favoritisme et le népotisme», qu'en est-il pour les autres filières du savoir. Les étudiants de la fac de médecine ont certainement exprimé tout haut ce que tout le monde murmure tout bas sur ce qui se passe dans les dédales de l'université.
