Les éléments de la Brigade spéciale de la Protection des personnes et des biens, relevant de la Sûreté de wilaya de Médéa, viennent de mettre hors d'état de nuire une bande de malfaiteurs, composée de quatre individus dont l'un demeure toujours en fuite, spécialisés dans le vol de portables dont étaient victimes, les jeunes filles qu'elles soient collégiennes, lycéennes ou universitaires. Une bande de malfaiteurs qui agissait en plein jour et dans la rue et toujours sous la menace d'armes blanches. Une affaire dont les faits remontent, selon le communiqué de presse qui nous a été remis dimanche dernier par la cellule concernée de la sûreté de wilaya de Médéa, à jeudi dernier quand une jeune fille qui venait de faire l'objet du vol, sous le menace d'un couteau, de son téléphone portable au quartier M'salla, à Médéa, se rendit au siège de la sûreté de wilaya de Médéa pour y déposer plainte. Cette dernière sera suivie par d'autres, toutes semblables (vols de téléphones portables sous la menace d'une arme blanche et parfois avec violences) et ce toujours dans ce campus de M'salla, sur les hauteurs de la ville de Médéa, qui compte un CEM et un lycée pour jeunes filles, une résidence universitaire pour jeunes filles ainsi que le siège du Centre régional pour l'Enseignement et la Formation à distance (CREFD). Munis des signalements physiques des quatre individus en question, les éléments de cette brigade spéciale de la protection des personnes et des biens, en tenue civile et voitures banalisées, mirent sous surveillance étroite ce campus de M'salla et ses alentours. Et c'est ainsi qu'ils arriveront à repérer l'un des quatre suspects. Interpellé puis fouillé systématiquement au corps, il a été découvert sur lui un couteau dont la lame dépassait les 35 cm de longueur. Pressé de questions, il finira par «tout avouer» et «donnera» ses trois autres acolytes dont deux seront rapidement localisés et arrêtés alors que le quatrième qui est toujours en état de fuite, est activement recherché. Confondus par leurs nombreuses victimes, ces trois individus ont été présentés devant le procureur de la République près le tribunal de Médéa qui les a placés sous mandat de dépôt à l'établissement de rééducation de Médéa sous le chef d'inculpation de «vols sous la menace d'armes blanches, suivis de violences physiques».
