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Rentrée universitaire 2012 : Gestion des flux et malaise permanent
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 07 - 2012

C'est aujourd'hui que débutent, pour les nouveaux bacheliers, les inscriptions définitives à l'université. Selon le directeur de la formation au ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le 22 juillet dernier, Mustapha Haouchine, «pas moins de 146.366 bacheliers ont obtenu leur premier choix sur les dix spécialités proposées, soit 57,65% des bacheliers admis sur les 253.905 ayant rempli leurs fiches de vœux lors des inscriptions». Les autres qui n'ont pas eu cette chance doivent espérer ne pas se retrouver trop en bas de la sélection de filières qu'ils ont communiquée à l'administration universitaire. Ceux qui parmi les 8.371 bacheliers (3,3%) n'ont obtenu aucun de leur choix doivent, en revanche, attendre le verdict de l'administration universitaire qui les orientera en fonction «des résultats obtenus au baccalauréat et du nombre de places pédagogiques disponibles ». Cela, on l'imagine, avec toutes les déceptions et les frustrations qu'ils peuvent avoir s'ils sont affectés très loin de leurs wilayas d'origine et dans des filières qui ne correspondent ni à leur compétence ni à leur aspiration…
Autant dire que la prochaine rentrée risque, donc, d'être difficile pour eux et sera, comme de tradition, l'occasion pour que le débat sur l'université demeure à nouveau limité aux questions de «difficultés d'orientation et d'affectation » et de «gestion de flux».
C'est, en tous cas, ce que regrettent bon nombre d'enseignants universitaires qui estiment que les questions administratives d'accès à l'enseignement supérieur ne doivent pas pour autant occulter les véritables carences de l'université à devenir un pôle de connaissance et de savoir articulé aux ambitions économiques et sociales du pays.
Pour Farid Cherbal, ancien membre du CNES, enseignant à Bab Ezzouar et chercheur en biologie moléculaire, les nouveaux bacheliers vont se retrouver dans une université qui souffre d'un grave déficit en termes de politique d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. S'il est déplorable, dit-il, qu'un étudiant se trouve à la rentrée à courir derrière une place pédagogique et une chambre où loger, il est encore plus regrettable qu'il se retrouve dans une université où la qualité de l'enseignement et de la formation n'est pas ce qu'elle devrait être pour les besoins d'un «pays émergent comme l'Algérie».
A l'origine du malaise, estime cet universitaire, il y a l'absence d'une politique de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique et des réformes précipitées ou pas encore arrivées à maturation. Selon lui, le système universitaire, mis en crise par les graves difficultés économiques et politiques dans lesquelles l'Algérie s'est trouvée dans le passé, n'a plus cherché qu'à absorber les masses de nouveaux étudiants sans tenir compte de la dégradation dramatique des conditions pédagogiques.
A cela, il faut ajouter le fait que l'université continue en dépit de certains efforts à évoluer en vase clos, sans articulation pourtant nécessaire avec le secteur économique public et privé et sans laquelle il n'y aura pas de véritable réflexion sur les programmes d'enseignement et de recherche en fonction des priorités et des besoins du pays.
En outre, il faut noter une nette démobilisation des acteurs concernés, syndicats enseignants et estudiantins compris, et une difficulté, donc, à peser en faveur de l'amélioration de l'enseignement et de la formation en milieu universitaire.
Ces syndicats dont le rôle passé était important souffrent aujourd'hui d'un manque d'ancrage évident et leur parole, si elle est entendue, n'est plus prise en compte dans les grandes décisions concernant l'avenir de l'enseignement et de la recherche universitaire. C'est ce qui explique, selon lui, que même avec l'amélioration substantielle des conditions salariales des enseignants, la situation demeure extrêmement médiocre et requiert un sursaut et un débat urgent sur l'avenir de l'université publique.


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