CIM CONNECT à Montréal: Tafer rencontre l'expert algérien Karim Zaghib    L'Algérie, un modèle pionnier en matière de législation à dimension internationale    Sonatrach: les résultats du concours de recrutement affichés au niveau des agences de l'ANEM    La famine s'aggrave à Ghaza, l'occupant sioniste étend ses agressions militaires    Education nationale: 600.000 candidats concernés par les épreuves de validation du niveau    Bourse d'Alger: plus de 194 mds DA levés en une année    9e Festival du film européen: 18 films à l'affiche du 10 au 19 mai    Le rôle de la communication est "primordial" dans la mobilisation de la société civile    Attaf reçoit un appel téléphonique de son homologue pakistanais    Coupe Arabe FIFA-Qatar-2025: le tirage au sort fixé au 24 mai    Jeux Scolaires Africains 2025 / Boxe : la sélection algérienne en stage de préparation à Chlef    Représentant le président de la République, le Premier ministre prend part en Sierra Leone au Forum africain de haut niveau sur la coopération sud-sud et triangulaire pour le développement durable    Meurtre d'un jeune musulman en France: nouvelles critiques contre Bruno Retailleau    Bataille "G'haliz" à Meftah (Blida): l'épopée qui a infligé une cuisante défaite à l'ennemi français    80e anniversaire des massacres du 8 mai 1945 : un programme spécial pour honorer la mémoire nationale    Foot/Sélection nationale U17 : début du stage de présélection pour les joueurs des régions Centre et Sud du pays    Accidents de la route: 63 morts et 1746 blessés en une semaine    Hadj 2025: achat des coupons de sacrifice aux Lieux-Saints uniquement auprès des instances officielles et agréées    Ooredoo accompagne la 2e édition du Festival des sports de la wilaya d'Alger    Bruno Retailleau a contribué à répandre la haine anti-musulmans    Sphère informelle et écart croissant entre le cours du dinar algérien sur le marché officiel et celui du marché parallèle    Création d'un fonds d'investissement algéro-omanais    La vente des moutons roumains et espagnols lancée    Mourir de l'hypothétique Covid viral ou vivre sous l'hypnotique servitude du capital ?    Visite d'Etat du Sultan d'Oman en Algérie    L'Algérie sacrée championne avec 53 médailles, dont 18 en or    Kane brise enfin sa malédiction en remportant la Bundesliga    Mohamed Khadda : Peintre du signe et pionnier de l'art moderne algérien    Israël torture les employés de l'UNRWA    Départ du premier groupe de pèlerins samedi prochain    « Le peuple sahraoui a été complètement floué par l'ONU »    Lancement du 2e atelier de formation au profit des magistrats    Arme de la paresse intellectuelle et de la gouvernance dictatoriale    Une pratique démocratique à l'abri de toute forme de dérive    L'intérêt national, avant tout    Le projet de loi présenté à l'APN    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Saadani à Sidi Bel-Abbès : «Le gouvernement doit désormais revenir au FLN»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 12 - 2013

Amar Saadani, le SG du FLN, a choisi la ville de Sidi Bel-Abbès pour marquer son retour sur la scène médiatique et politique. En effet, dans la matinée d'hier, Saadani a regroupé les élus de son parti dans le cadre d'une rencontre régionale, la seconde spécifie une grande pancarte accrochée à la maison de la culture qui a abrité l'événement. Disons-le tout de go, plusieurs de ceux qui ont fait le déplacement à Sidi Bel-Abbès n'ont prêté aucune espèce d'intérêt au discours, très court, prononcé par le remplaçant d'Abdelaziz Belkhadem. Remarquons aussi que l'hôte de Sidi Bel-Abbès n'a pas bénéficié d'un accueil digne d'hommes d'Etat comme cela a été le cas le jour de son passage à Oran. A peine si une escorte de la police a ouvert la voie à son véhicule lors de son départ vers la mi-journée.
Quant à son discours, improvisé, alors qu'à Oran il a lu dans le texte, Saadani est revenu sur ses propos qui ont soulevé des commentaires, voire des condamnations. Saadani, avec moins de virulence, est revenu sur sa revendication de «soustraire» les institutions de l'Etat au contrôle du DRS, mais en la formulant autrement. Il a parlé de primauté de la loi, de la séparation des pouvoirs, de la liberté de la presse, de la nécessité du contrôle populaire. Il s'est juste contenté de préciser en ironisant «mes propos n'ont pas été bien accueillis par certains». L'essentiel, c'est que Saadani, dont l'accession à la tête de son parti est toujours caution à remise en cause, s'est transformé, l'espace d'un discours, en véritable chantre de la démocratie et de l'Etat de droit et des institutions.
Il a aussi réitéré la revendication de procéder à la réforme constitutionnelle avant la tenue des présidentielles. Il ne s'est pas trop étalé sur le sujet mais il a couru le risque de le remettre encore une fois sur le tapis alors que de plus en plus de partisans de cette option la jugent irréalisable et la passent sous silence. Conscient de ce fait, il s'interrogera «comment se fait-il que ceux qui avançaient cette revendication se sont subitement tus aujourd'hui ?». D'autre part, Saadani a réclamé le pouvoir ou la gestion des affaires. «En tant que parti politique majoritaire, nous estimons que le gouvernement nous revient de droit », tonnera-t-il. Par l'exercice de pouvoir ou la gestion des affaires, Saadani entend probablement le poste de Premier ministre. Cette revendication, réactivée parce qu'elle remonte à une période où Abdelaziz Belkhadem contrôlait les rênes du parti, est interprétée comme une autre attaque contre Sellal, l'actuel «coordonateur» du travail de l'équipe gouvernementale selon les termes d'Ouyahia. «Désormais le FLN, vainqueur des élections, n'accepte plus d'engager des parties amicales», lancera-t-il. Comment interpréter ce propos ? Ce qui est sûr, c'est que le parti et son patron, au centre de marchandages à un niveau ou un autre, pousse Saadani à des surenchères. Il finira son intervention en revendiquant davantage d'immunité pour les élus. Faute de demander la révision des codes de l'APC que les élus FLN, majoritaire, ont adoptée par voie de vote. Une absence n'a échappé à personne : celle d'Ammar Tou, l'ex-ministre des Transports, puisque la rencontre s'est déroulée sur son propre terrain.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.