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Sellal justifie l'exploitation du gaz de schiste : «L'Algérie ne pourra plus exporter de gaz en 2030»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 06 - 2014

Le Premier ministre Abdelmalek Sellal s'est particulièrement attardé, lors la présentation du plan d'action du gouvernement, hier, devant les parlementaires, sur la nécessité et l'irréversibilité d'exploiter «le gaz de schiste».
Pour Sellal, «ça serait un péché de ne pas exploiter le gaz non conventionnel, car on va mettre l'avenir des générations futures en péril». Et d'argumenter en affirmant que l'Algérie n'aura plus la possibilité d'exporter du gaz à partir de 2030. Il précise que nos ressources actuelles ne supporteront pas une forte demande supplémentaire dans le futur. «Ce que nous produisons, nous le consommerons localement, sans pourvoir exporter à long terme», a-t-il déclaré. Se voulant rassurant et répondant aux préoccupations des députés de l'opposition ainsi que de nombreux experts dans le domaine, le Premier ministre a affirmé que l'exploitation du gaz de schiste ne sera pas immédiate. «Nous commencerons d'abord par l'exploration et la formation des cadres pour les cinq années prochaines ». Et ce, avec l'idée de créer une école spécialisée dans ce domaine, dira-t-il.
Pas du tout convaincus, les députés de l'opposition continuent à penser que le gouvernement n'arrive toujours pas à trouver des alternatives pour diversifier les revenus de l'Algérie. « Nous avons toujours parlé et on parle encore et toujours des hydrocarbures », dira le député Belaouar du MSP. Et de préciser que le Premier ministre se contredit en affirmant qu'on va uniquement se préparer pour l'exploitation du gaz de schiste durant ces cinq prochaines années. « Il faut savoir que le gouvernement a signé un contrat d'exploitation et non pas un contrat d'exploration et d'études », soutient le député. Concernant l'irréversibilité de l'exploitation du gaz de schiste, le député du MSP a estimé que le gouvernement en place cherche la continuité et plutôt la facilité « sinon comment expliquer le fait que les pays qui n'ont pas de ressources naturelles ont une économie plus forte pas rapport à notre pays, il ne faut pas chercher très loin, allez voir la production tunisienne et marocaine dans plusieurs secteurs », a-t-il argumenté. Le député du parti Al Adala, Lakhdar Benkhelaf, a affirmé pour sa part que la décision prise pour l'exploitation du gaz du schiste est en contradiction avec les dispositions approuvées dans la nouvelle loi sur les hydrocarbures, dans le volet relatif à l'exploration et l'exploitation des hydrocarbures non conventionnels. « Nous avons prévu l'exploitation du gaz de schiste après 12 années et non pas 5 ans », a-t-il déclaré. Et de rappeler que Abdelmalek Sellal avait déclaré lors de la campagne électorale que l'exploitation du gaz de schiste est prévue durant l'année 2050, « malheureusement, le gouvernement actuel est allé très vite, pour décider d'exploiter le gaz de schiste malgré les dangers qu'il présente et les investissements exorbitants qu'il nécessite ». Il explique qu'aux Etats-Unis le puits revient à 10 millions de dollars alors que chez nous, il va coûter 30 millions de dollars, avec tous les dangers qui menacent la nappe phréatique, sans parler des produits chimiques cancéreux utilisés dans l'exploitation.
Le FFS s'est dit carrément contre l'exploitauon du gaz de schiste car et tout simplement « on ne maîtrise pas une technologie de pointe pour gérer les dégâts sur l'eau, l'environnement et la santé des personnes ».
SELLAL PROMET UNE VIE MEILLEURE AUX ALGERIENS D'ICI 2019
Si les deux partis à savoir le FLN et le RND ont cautionné le plan d'action présenté hier par le chef du gouvernement en estimant qu'il est complet et détaillé, ceux de l'opposition ont affirmé qu'il n'y a pas de plan opérationnel, c'est juste une présentation d'une série d'indices.
Le Premier ministre s'est montré très optimiste pour l'avenir en affirmant que les Algériens auront une vie meilleure d'ici 2019. Le gouvernement de Sellal prévoit, à travers ce plan d'action, une baisse du taux de chômage à 8,04%, contre 9,8 % selon les dernières statistiques. Et avec un BIP qui atteindra les 7 500 dollars par habitant au lieu des 5 764 dollars actuellement, le taux de croissance s'élèvera à 7%. Le 1er ministre s'est dit satisfait avec une inflation de 2,85%, un seuil jamais égalé dans l'histoire du pays et avec des réserves de change stables avec une légère augmentation. Pour Sellal, notre économie se porte bien « car nous avons les moyens de la développer davantage ». Et de souligner que l'exécutif est confiant que ces objectifs seront atteints sauf en cas de crise qui toucherait l'économie mondiale, ce qui est écarté par les experts pour le moment, a-t-il expliqué. Le député du MSP, Belaouar, a affirmé que la seule chose quantifiable dans ce plan est les indices présentés par le 1er ministre « chose qu'on peut évaluer par la suite ». Mais, pour le reste, il n'y a pas de choses consistantes.
La député du FFS, Taiati Hayat, a qualifié ce plan d'action d'ensemble d'idées, de souhaits et de vœux qui n'est pas axé sur des mécanismes et des instruments qui pourraient le mettre en évidence. Elle précise « il n'y a pas de délais, il n'y a pas un plan opérationnel qui pourrait attester de son exécution », en regrettant l'absence de la présentation d'un bilan du précédent plan d'action.
Ramdane Taazibit, député du PT, a relevé pour sa part des contradictions dans ce plan d'action. Il explique que le 1er ministre a affirmé vouloir donner beaucoup d'importance aux secteurs de l'industrie et de l'agriculture, de la culture et du tourisme, mais il n'a cité aucune mesure. « Il n'y a absolument pas de nouvelles dispositions ou mesures allant dans se sens », soutient le député. Il a également relevé l'absence d'éclaircissement sur la réforme du secteur financier et bancaire en l'orientant vers l'international. « Est-ce qu'on veut privatiser les banques ou est-ce qu'on veut donner plus de liberté aux investissements étrangers ? Rien n'est clair », selon Taazibit. Le député du PT est revenu sur « le flou » qui entoure le sort de la règle 51/49% régissant les investissements étrangers. Enfin, si le 1er ministre n'a pas évoqué cette règle, le ministre de l'Industrie, Abdeslam Bouchouareb, a réaffirmé la possibilité de réviser cette règle, mais pas pour les secteurs stratégiques comme les hydrocarbures.
LES DEPUTES DU FLN TIRENT A BOULETS ROUGES SUR LES OPPOSANTS
Intervenant en force, les députés du parti FLN ont soutenu avec vigueur le plan d'action d'Abdelmalek Sellal, avec un éloge particulier fait pour sa personne et pour le « parcours glorieux » du président de la République. Les députés de l'ex-parti unique n'ont pas raté l'occasion pour tirer à boulets rouges sur l'opposition que ce soit contre ceux hostiles au quatrième mandat, ou ceux qui demandent la dissolution de l'Assemblée nationale et l'organisation d'élections législatives anticipées. Ils ont tous insisté pour dire que le FLN est le parti le plus puissant sur la scène politique, qualifiant ceux qui attaquent le FLN et ceux qui veulent ternir son image « des délinquants politiques ». L'intervenant Ahmed Kharchi, député du FLN, a affirmé que son parti a fait beaucoup de concessions pour l'intérêt national et non pas par faiblesse. « Mais il faut savoir que la patience a des limités », a-t-il dit en dénonçant les insultes proférées à l'encontre des députés FLN.


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