Ils sont des dizaines, voire des centaines de collégiens de différentes localités, qui souffrent du manque de ramassage scolaire. En effet, les élèves de Hassi Ameur, commune de Hassi Bounif, et de la localité dite «Garéta», commune de Sidi Chahmi, souffrent le martyre pour rejoindre leurs établissements. Les collégiens de Hassi Ameur se trouvent contraints de parcourir plus de deux kilomètres à pied chaque jour pour rejoindre leur CEM à Haï Khaled Ibn El Walid. Les malheureux doivent quitter leurs domiciles très tôt le matin pour arriver en classe à l'heure. Cette situation a provoqué l'ire des parents d'élèves qui interpellent les autorités locales ainsi que les responsables du secteur du transport et ceux de l'éducation nationale pour unir leurs efforts et mettre en œuvre les moyens et conditions nécessaires afin de garantir la disponibilité du transport aux élèves. L'année dernière, deux bus ont été affectés pour les collégiens de Hassi Ameur, mais, cette année, les élèves attendent toujours. Devant le manque de transport, ces élèves sont contraints de prendre les taxis clandestins et même faire de l'auto-stop. Malgré le danger, ils sollicitent les automobilistes de passage pour les déposer devant leurs maisons, leurs établissements ou ne serait-ce que les en rapprocher un peu. Ce qui ferait d'eux une cible facile pour tous genres d'agressions. Il faut reconnaître que pour ces enfants, aller ainsi de bon matin à l'école en auto-stop est déjà synonyme d'épreuve et de contrainte. En hiver, par temps pluvieux, les choses se compliquent davantage. Avec de gros cartables sur le dos, le trajet quotidien vers l'école est un supplice, notamment durant les fortes précipitations. Pour rappel, cette année, les communes limitrophes ont bénéficié de 12 bus pour le transport scolaire, en plus de 16 autres véhicules affectés par le ministère de la Solidarité nationale et d'autres véhicules loués par les APC, ce qui permettra d'attenuer, un tant soit peu, le calvaire que vivent des centaines d'élèves en matière de transport scolaire dans les communes de la wilaya. Cependant, le nombre de bus affectés aux communes dans le cadre de l'aide du ministère de la Solidarité est jugé insuffisant vu le nombre d'élèves qui est en nette augmentation chaque année.
