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Imaginez !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 11 - 2015

Imaginez trois femmes dans n'importe quelle partie du monde. Ça pourrait être une amie, une célébrité, ou juste un membre de la famille. En moyenne, l'une de ces trois femmes sera victime de violence basée sur le genre au cours de sa vie. Mais cela ne signifie pas pour autant que nous ne pouvons rien faire pour arrêter ça.
Les études ont démontré que la violence basée sur le genre est un phénomène omniprésent. Dans le monde, on estime qu'une femme sur trois sera agressée physiquement ou sexuellement dans sa vie, et une sur cinq subira un viol ou une tentative de viol. Cette violence ne touche pas seulement les femmes et les filles, mais elle menace des communautés entières, ralentit la croissance économique et nourrit des cycles de violence et de conflit. Une récente étude de la Banque mondiale a démontré que les violences à l'égard des femmes engendrent des coûts économiques colossaux, notamment ceux liés aux soins médicaux, à la perte de revenus pour les femmes, à la baisse de la productivité ainsi que les répercussions négatives à travers les générations.
Imaginez le coût pour une famille quand une femme ne peut pas aller travailler parce qu'elle est blessée, ou bien le coût économique lorsqu'une une femme entrepreneur cesse de travailler parce qu'elle a été prise pour cible. Imaginez également le coût d'un enfant traumatisé, un enfant qui manque l'école ou qui saute des repas et manque des soins de base parce que sa mère n'est pas en mesure de prendre soin d'elle-même, et encore moins d'un enfant. Parce que la violence basée sur le genre se passe sur une si grande échelle, ces coûts s'accumulent.
La violence basée sur le genre prend de nombreuses formes, de la violence domestique, au viol et agression sexuelle, au mariage précoce et forcé. Mais chaque forme de violence est une marque d'infamie pour notre humanité collective, un obstacle à la paix et à la stabilité et devrait constituer un appel à l'action pour nous tous. La violence n'est pas inéluctable et chacun de nous peut faire quelque chose pour y mettre fin.
Les «16 jours d'activisme» sont une occasion d'agir pour tout un chacun. Le 25 novembre, la Journée internationale pour l'élimination de la violence à l'égard des femmes, marque le début des 16 jours d'activisme qui prennent fin le 10 décembre - le jour de la Journée internationale des droits de l'homme. Lancée par le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-Moon, la campagne nécessite une action de tout le monde - hommes et femmes, garçons et filles, responsables gouvernementaux et dirigeants communautaires. Et à travers le monde entier, les gens agissent.
Ici en Algérie, des centaines d'hommes et de femmes se sont rassemblés au début du mois en solidarité avec Razika Cherif, tuée à cause de la violence basée sur le genre, quand un homme l'a écrasée avec sa voiture parce qu'elle est restée indifférente à son harcèlement. En se solidarisant avec Razika, les Algériens ont démontré qu'ils sont solidaires de toutes les victimes de cette violence. En tant qu'ambassadeur, je présente mes sincères condoléances à la famille de Razika et nous, à l'ambassade des Etats-Unis, sommes solidaires et soutenons toutes les victimes de tous les types de violence contre les femmes.
Pour finir, la violence basée sur le genre ne prendra fin que lorsque les femmes et les filles seront entièrement valorisées par la société et en mesure d'y participer pleinement. Les Etats-Unis se sont engagés à être une partie de l'effort mondial pour prévenir et riposter à la violence basée sur le genre. Nous plaidons pour des sociétés qui offrent des espaces sûrs et de la formation professionnelle pour les survivantes, et pour travailler à la mobilisation, des leaders religieux, des entreprises et de la communauté pour mettre fin aux différentes formes de violence basées sur le genre. Ici en Algérie, nous parrainons des échanges pour sensibiliser et aider les personnes à lutter contre la violence basée sur le genre. Nous abordons ces questions avec les décideurs politiques, notamment les législateurs, plaidant pour des politiques visant à éliminer la violence à l'égard des femmes. Nous faisons la promotion du leadership des femmes, grâce à des subventions et des échanges qui forment et coachent les femmes afin d'accroître leur inclusion économique et leurs opportunités.
Aucun de nous ne peut agir par lui-même. Seule une action collective peut éliminer la violence contre les femmes. Je souhaite que nous puissions tous soutenir les survivantes en les écoutant et en croyant en elles. Eduquer les hommes et les garçons de façon à soutenir leurs sœurs, leurs filles et leurs mères et à se dresser contre la violence. Promouvoir l'autonomisation économique et le leadership politique des femmes. Je souhaite que nous puissions tous, selon les paroles de la Première Dame Michelle Obama, «penser aux besoins des femmes et des filles avec chaque programme que vous créez, avec chaque politique que vous consignez, avec chaque projet que vous entreprenez.»
* Ambassadrice des USA à Alger


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