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Comment va l'Algérie ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 11 - 02 - 2016

Beaucoup d'Algériens se demandent si leur pays va bien ou va mal et comment le savoir ?
Entre un discours trop optimiste (officiel) et un autre discours excessivement, catastrophiste, le citoyen soucieux de connaître et comprendre la situation dans laquelle se trouve son pays, se perd devant l'écart immense et les contradictions entres les deux postures. Quelle est la vraie situation du pays ? Sommes-nous vraiment dans une zone rouge, très inquiétante ou au contraire avons-nous dépassé ce risque ? Quels sont les outils de mesure et les indicateurs qui nous permettent de comprendre notre présent ?
DOUTES ET QUESTIONNEMENTS
Sur le registre politique, les rumeurs trottent sur l'éventuel retour d'Ahmed Ouyahia, au poste de Premier ministre. Ce retour s'il se confirme serait, assurément, contraire à l'esprit de la nouvelle Constitution, fraîchement votée le 7 février dernier. Il mettrait, ainsi, un coup de doute sur la capacité de notre élite gouvernante à se renouveler et décrédibilise fatalement le discours officiel qui ne cesse d'assurer aux Algériens le passage à une nouvelle ère. Puisque nommer le septuagénaire pour la quatrième fois, à ce poste-clé, signifierait que nous avons une vraie crise d'hommes d'Etat. Autrement dit, depuis plus de 16 ans, on n'a pas pu former une nouvelle génération capable d'assurer la continuité de l'Etat, c'est très inquiétant !
Quant au plan économique, il est vrai que les gouvernements successifs ont perdu beaucoup de temps sur le chemin du développement d'une manière générale. Attendre plus de 16 ans et la chute du prix des hydrocarbures, pour créer une cellule de suivi des exportations au gouvernement, ceci est incompréhensible. Pourquoi n'a-t-on pas fixé, depuis 2005 un objectif très réaliste d'une fourchette entre 5 et 8 milliards de dollars d'exportations hors hydrocarbures, par exemple, à l'horizon 2015 ? Franchement, nous avons les moyens d'atteindre ces chiffres qui ne sont pas excessifs. Que feraient-ils les ministres du Commerce et des Finances, pendant ce long temps, pour réfléchir, sérieusement, au problème de l'explosion de notre facture d'importation ? Tout en sachant qu'une partie de cette facture n'est que surfacturations et tricheries ! Ainsi notre gouvernement est dans une posture de spectateur, voire de complice devant l'ampleur des malversations et corruptions. Quelles étaient les contraintes qui freinaient le lancement d'un vaste programme d'investissement dans l'agroalimentaire, depuis plus de 10 ans ? Alors, qu'aujourd'hui les agriculteurs jettent leurs excédents de récoltes dans les oueds afin de préserver les prix !
Afin de résoudre ces problèmes et combler ses incohérences il faut d'abord reconnaître ses faiblesses et faire le bon diagnostic. Admettre l'exercice de l'autocritique et faire son mea-culpa n'est pas forcément un aveu d'échec total mais au contraire un début de solutions.
LE TABLEAU N'EST PAS COMPLETEMENT NOIR :
Néanmoins, toutes ces fautes et manquements ne doivent pas nous égarer sur une analyse plus fine et objective. Car, les réalisations et les avancées sont aussi importantes. Le dernier rapport du PNUD a classé l'Algérie dans un rang élevé en matière de développement humain. L'IDH, indice de développement humain, est un indicateur très révélateur des situations des pays parce que, contrairement au PIB qui mesure la macro-économie et qui cache la répartition des richesses et l'impact du développement sur les habitants, l'IDH s'intéresse, justement, aux différents facteurs qui touchent, directement, la vie des gens. Il mesure le niveau de l'Education, la couverture médicale et donc de la Santé, la mortalité infantile, le logement, bref, les conditions de la vie réelles des populations. L'Algérie devance de loin les voisins et elle est en tête de classement, dans le monde arabe et l'Afrique en développement humain.
Il faut souligner, également, l'efficacité dans la gestion des crises internes de Ghardaïa à In-Salah, en passant par tous les soulèvements populaires à caractère social, ce qui a évité au pays le phénomène hasardeux qui s'appelle à tort « printemps arabe ». Le renforcement de la sécurité du pays en acquérant du nouveau matériel et en formant les éléments de l'Armée populaire et de tous les services de sécurité afin de protéger le pays du risque très dangereux du terrorisme transnational. Daech est stoppé net à nos frontières et notre armée est classée parmi les 27, les plus puissantes au monde. La diplomatie algérienne, aussi, s'est distinguée par ses positions très honorables et sa participation au règlement de conflits régionaux, tout en gardant l'estime et le respect de tous les pays du monde, c'est exceptionnel ! Dans ce contexte bien particulier, le président de la République a trouvé le temps et la force pour mettre fin aux fonctions des hauts gradés militaires, très influents dans le régime, parmi lesquels le tout puissant chef du DRS, devenu DSS. Ceci nous renvoie des signaux d'une maîtrise et solidité certaines.
Malgré la chute du prix de pétrole jusqu'à 30 dollars, le pays semble en capacité de faire face à cette conjoncture très peu aisée. En tout cas, depuis 17 mois de la chute vertigineuse, on n'observe pas de grands déséquilibres ou une crise majeure qui menacerait l'Economie du pays.
Telles sont donc les vrais indicateurs objectifs qui nous renseignent sur notre réalité. Certes, il y a, dans l'action gouvernementale, des faiblesses et ides ncohérences qui choquent souvent les citoyens, toutefois force est de reconnaître qu'il y a, aussi, des avancées, des réalisations et des réussites palpables qu'il faut noter si on veut être juste.


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