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Une histoire de «bonbons»
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 03 - 2016


La gauche française blanchit plus vite et mieux qu' «Omo, mousse miracle» ! En France, les socialistes n'ont pas fini d'étonner leurs militants. La dernière arme politique de destruction massive de la gauche française, c'est décerner la légion d'honneur à des personnalités politiques, notamment étrangères suspectées, sinon accusées, de graves violations des droits de l'homme. Et même d'en être les auteurs. Le président français François Hollande et tout son staff gouvernemental viennent de relancer la polémique de cette distinction de la Légion d'honneur en gratifiant de ce symbole honorifique (pour la France) un dignitaire saoudien, ministre de l'Intérieur, et, surtout, représentant un pays pas du tout adepte des droits de l'homme, quant il n'en est pas un furieux opposant. Son dernier fait d'armes est d'avoir gelé, pour ne pas dire annulé, une livraison d'armes à l'armée libanaise pour la corriger de n'avoir pas dénoncé un parti politique du pays du Cèdre bien légitime. Avant le scandale qui a ébranlé les «âmes sensibles» dans l'Hexagone et raffermi les positions de tous les mouvements anti-arabes et musulmans ainsi que la droite et les partisans extrémistes de Marine Le Pen, la gauche française avait, il y a juste quelques mois, défié les valeurs républicaines de la France et de l'humanisme en attribuant cette sacrée Légion d'honneur à un tortionnaire marocain, chef des services de renseignements de ce pays, Mohamed Hammouchi, poursuivi par le parquet parisien pour torture, sur des plaintes d'ONG. La brouille diplomatique avait été gommée par Hollande en sortant son arme de destruction massive favorite, les «bonbons», nommant Hammouchi Commandeur de la Légion d'honneur, l'homme étant déjà décoré Officier de la Légion d'honneur. Le site français ‘'Lagauchematuer.fr'' avait écrit bien à propos sur ce scandale que «les socialistes n'ont pas fini d'utiliser le prétexte de la lutte contre le terrorisme pour faire absolument n'importe quoi. Hollande décore de la Légion d'honneur le chef de la DST marocaine poursuivi en France pour actes de tortures». «Le problème, ajoute le site, c'est que la torture est au Maroc ce que la corrida est à l'Espagne. Une vieille tradition ancestrale, une curiosité touristique...» Il n'en fallait pas plus pour décorer de la même distinction un haut responsable d'Arabie saoudite, dont l'agenda touristique et culturel pour les prochains mois comporte plus de séances publiques de décapitation que les 70 qui ont déjà eu lieu l'année dernière. En outre, l'Arabie saoudite est au cœur de toutes les crises politiques de la région, et mène une guerre d'invasion au Yémen contre les Houtis, et, last but not least, est à l'origine de toutes les naissances de terroristes dans cette partie du monde arabe. Mais, ce pays mérite en réalité bien cette distinction si on se réfère, en fait, à l'objectif de cet honneur. «La Légion d'honneur distingue des personnalités ayant rendu des services à la France ou encouragé des causes qu'elle défend». Pour justifier l'injustifiable, Jean-Marc Ayrault, héraut de la diplomatie française, répond en narguant les «âmes sensibles» françaises: «Je pourrais vous en citer plein de Légions d'honneur qui ont été données ou de décorations qui ont été reçues par la France». Oui, mais, jusqu'à présent, il s'agit de personnalités pas tout à fait «nettes pour un sou». François Hollande, hué à droite comme à gauche, se mêlerait-il les pinceaux ? Peut-être pas, car la Légion d'honneur décerné au prince Nayef est accompagnée de gros contrats d'armement d'une valeur de plus de trois milliards de dollars, outre les autres contrats franco-saoudiens dans les domaines de la santé, etc. Un tour de passe-passe qui s'appelle contrat DONAS, prévu initialement pour l'armée libanaise, qui va être repris par Riyad. Cependant, pour ne pas offusquer les «âmes sensibles» de l'Hexagone, l'Elysée dit que la remise de la Légion d'honneur française au prince héritier d'Arabie saoudite la semaine dernière a été faite «à sa demande», selon un magazine féminin, Causette. Bien sûr, cette distinction s'est faite en «catimini», selon l'Elysée. Une grande mascarade, donc, que cette distinction, une sorte de «bonbon» qu'on donne à un enfant gâté. «Je sais que certains s'interrogent sur l'opportunité de décorer maintenant le prince héritier (...) Certes, le royaume n'a pas bonne presse», selon des courriels échangés entre diplomates français, révélés par Causette. Réponse de ce texte, attribué à l'ambassadeur de France en Arabie saoudite, et envoyé à des conseillers à l'Elysée et au Quai d'Orsay: «Aucune raison de ne pas le faire: il faut que ce soit discret vis-à-vis des médias mais sans dissimulation». C'est en 2016 que Hollande va remettre la médaille de Commandeur de la Légion d'honneur à l'ex- chef des services secrets marocains, Hammouchi.

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