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Sa livraison annoncée initialement pour juin 2016: Le 5ème périphérique pas avant 2017
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 07 - 2016

Au même titre que la pénétrante du port, le 5ème périphérique, dit aussi 2ème rocade, assume bien son statut de «projet structurant».
Or, si l'on est, côté maître d'ouvrage surtout, très à l'aise pour plaider la pertinence et la multifonctionnalité de cette «infra», on l'est beaucoup moins pour justifier le gros retard dans la livraison du projet. Annoncée pour juin 2016, la livraison de la 1ère tranche de cette 5ème couronne (longue de 21 km sur un linéaire total de 35 km) est reportée au début 2017. Sera-t-on au rendez-vous après ce décalage ? Rien n'est moins sûr. Sans préjuger de l'efficacité des mesures prises pour accélérer le rythme de réalisation après le glissement dans le planning, force est de constater que le retard est devenu la règle générale en matière d'infrastructures routières à Oran. L'exception à cette règle, ce n'est pas "livraison à temps ", puisque aucun projet sectoriel n'a respecté son délai contractuel, mais plutôt "léger retard". Les cas de glissement de délai, atteignant parfois plusieurs années, sont tellement récurrents que la crédibilité des organismes officiels et, par effet d'entraînement, celle des pouvoirs publics -locaux comme centraux- à été mise à mal. En fin de compte, toute échéance est à prendre avec des pincettes. Néanmoins, cela est logique, le déphasage enregistré dans l'exécution du 5ème boulevard périphérique n'enlève en rien son importance et son rôle multifonctionnel. Etant la plus excentrée des boucles ceignant la ville (par rapport aux quatre périphs déjà existants), la 2ème rocade-sud d'Oran est la seule à joindre d'un seul trait l'est (Belgaïd) et l'ouest (Misserghine) et à raccourcir au maximum les distances de banlieue à banlieue, tout en ayant un impact sûr en termes de synergie et de développement, notamment de par l'enrichissement urbain qu'elle entraînerait sur les périmètres qu'elle traversera. Pour les spécialistes en BTPH, quelques chiffres-clés permettent d'apprécier la dimension de cette grande infrastructure routière : il est question d'un volume de 4,2 millions de m3 de remblai, 460.000 m3 de déblai, 400.000 tonnes de grave bitume (GB) et de bitume bitumineux (BB), avec en amont 11 ouvrages d'art en béton précontraint pour une fondation de 13 m. Ce sont, entre autres, les raisons pour lesquelles ce grand périph est constamment présent en tête d'affiche, tant à l'occasion des rencontres tenues sous la coupole de l'Hémicycle, des workshops et des forums ouvrant des horizons sur la métropolisation d'Oran, qu'au détour des visites gouvernementales de haut rang effectuées dans la capitale de l'Ouest.
Le retard n'enlève rien à l'importance du projet
«C'est une grande valeur ajoutée pour Oran», observe un cadre ingénieur des travaux publics, qui compare ce ruban de 35 km à une veine qui transporte du sang des organes et des tissus (périphérie) vers le cœur (le centre-ville), l'assimilant aussi à un moteur de croissance économique. Il n'exagère en rien. Sa remarque n'est en fait qu'une métaphore d'éléments techniques. En effet, cela constitue d'ailleurs les motifs mis en avant pour justifier l'opportunité et la faisabilité de ce projet inscrit dans le cadre du PCSC (Programme complémentaire de soutien à la croissance), exercice 2011, pour sa 1ère section Belgaïd-El-Kerma, sur 26 km, cette 2ème rocade a pour vocation de relier les différentes communes de la région par la bretelle autoroutière d'Oran, d'assurer le raccordement avec la (future) liaison autoroutière entre le port d'Oran et Belgaïd, de connecter la partie est de la ville à sa partie ouest, en desservant les agglomérations d'El-Kerma, Sidi-Chahmi, El Braya, Hassi-Bounif, Sidi El-Bachir et Belgaïd. A cela s'ajoutent deux éléments-clés. Premièrement, ce segment autoroutier assure, en plus de sa fonction de transit, un rôle d'axe structurant de la zone d'expansion urbaine, industrielle et touristique de l'agglomération d'Oran, orientée vers sa zone est. Deuxièmement, ce projet constitue une pénétrante autoroutière, sachant que la 2ème rocade se raccorde avec la bretelle autoroutière d'Oran au PK0+600, assurant ainsi des échanges rapides entre la région ouest et l'autoroute Est-Ouest. Il faut rappeler que lors de sa visite de travail et d'inspection à la wilaya d'Oran le 3 septembre 2015, le ministre des Travaux publics, Abdelkader Ouali, avait formulé nombre de griefs à l'égard des responsables de l'Agence nationale des autoroutes (ANA), maître d'ouvrage de la 2ème rocade, mais également de la liaison autoroutière sous forme de pénétrante entre le port d'Oran et l'autoroute Est-Ouest. Il avait à l'issue d'un constat mi-figue mi-raisin, doit-on dire, insisté sur la responsabilisation des BCS (bureaux de contrôle et de suivi) par rapport au délai à travers leur implication dans le processus d'exécution, nouvelle règle du jeu notifiée par le ministre à travers tous les chantiers supervisés.
Une fausse échéance en chasse une autre
Un garde-fou introduit par le département de M. Ouali pour "faire respecter la qualité, la célérité et le délai sur les chantier de TP" : l'ODS de démarrage des travaux ne sera pas notifié à l'entreprise retenue pour le marché ainsi que l'avance forfaitaire (versement d'acomptes et/ou d'avances pour le contractant) ne sera pas versée qu'après un temps d'épreuve où l'administration doit s'assurer sur le terrain que l'entreprise va déployer effectivement les moyens humains et matériel requis. "L'entreprise devra, avant la notification du marché, démontrer qu'elle est en mesure d'engager les moyens requis par le projet. Faute de quoi, elle sera disqualifiée. On préfère perdre deux mois avant le lancement du chantier que de subir des tâtonnements infinis par la suite. C'est aux entreprises d'adapter leurs moyens au délai du projet, et non celui-ci de s'adapter à la disponibilité en moyens de réalisation", avait insisté le ministre, au moment où il remarquait le déphasage de la partie ouvrage d'art par rapport à la partie route au niveau du projet de la 2ème rocade d'Oran. " Je vois que la logique est inversée. Normalement c'est l'ouvrage d'art qui doit attendre la route et non l'inverse ", avait-t-il commenté. Il avait surtout insisté sur le respect strict du délai de livraison de ce 5ème périph : "Vous avez jusqu'au 15 juin 2016, pas un jour de plus, pour livrer le projet tout en bloc", avait-il prévenu…Dans ces mêmes colonnes, nous disions, quelques jours après cette visite d'inspection, que " c'était là une mission impossible, au vu de ce qui reste à réaliser et au regard de ce qui est effectivement mobilisé sur chantier". L'échéance du 16 juin, en effet, a expiré il y a un mois, le projet n'a pas été livré et il est même en-deçà de 65%.


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