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Quatre projets d'infrastructures de transport en examen: Le partenariat public-privé, entre avantages et risques
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 15 - 04 - 2017

  L'Algérie a fait le choix d'aller vers le partenariat public-privé, ou PPP, de toute évidence pour éviter de recourir à l'endettement extérieur auprès d'organismes financiers internationaux afin de financer des projets d'équipements publics, en imprégnant sa démarche d'une certaine défiance, voire un engagement à petits pas. Ainsi, on parle de quatre (4) projets pilotes dans les transports susceptibles d'être retenus pour un financement par la Banque mondiale (BM), après décision du gouvernement, qui ont été examinés jeudi soir à Alger à l'issue d'une rencontre sur le Partenariat public privé (PPP). Il s'agit du projet du péage sur l'autoroute Est-Ouest, et de la ligne pilote de bus à haut niveau de services (BHNS) qui doit relier Tafourah à l'Aéroport international Houari-Boumediene (20 km) avec un partage du financement entre le secteur public et le privé, a indiqué le directeur général des Infrastructures au ministère des Travaux publics et des Transports Boualem Chetibi. Les deux autres projets concernent le métro d'Oran (19,7 km avec 20 stations) et dont le coût total estimatif est de 168 milliards DA, ainsi que le projet d'extension du métro d'Alger (Place des Martyrs à Chevalley) sur une distance de 9,5 km avec 8 stations, a-t-il ajouté. Le coût global du projet d'extension du métro d'Alger est estimé à 74 milliards Da avec un trafic prévisionnel de 40.000 passagers/heure, a-t-on indiqué lors des travaux de cette rencontre qui a réuni des cadres des différents secteurs (Transports et travaux publics, santé, énergie, industrie) avec des experts de la BM. Comme on peut le constater, ces projets assurent des gains réguliers sur le moyen et long terme, très prisés donc par le partenaire privé, qui reçoit en contrepartie un paiement des usagers du service qu'il gère dans le cadre du contrat de partenariat avec l'Etat. A l'enseigne des rentrées d'argent « sûres », générées par les 4 projets envisagés, en l'occurrence le péage sur l'autoroute Est-Ouest, la ligne pilote de bus à haut niveau de services (BHNS) qui doit relier Tafourah à l'Aéroport international Houari-Boumediene, ainsi que le métro d'Oran et le projet d'extension du métro d'Alger. Il s'agit donc d'un PPP où le type gagnant gagnant ne souffre d'aucune zone d'ombre, chose qui faciliterait l'établissement de clauses contractuelles claires entre les deux parties. Même si les prix à établir, plus tard, pour les usagers de l'autoroute (par exemple) peuvent obéir à des changements, des augmentations n'étant pas exclues sur ce registre, selon l'évolution des données économiques du pays, liées à la valeur du dinar et d'autres facteurs, parfois imprévisibles. Car le privé, qui peut tirer effectivement le service public vers de meilleures qualités à travers une performance opérationnelle et une maîtrise du coût des projets, ne s'accommoderait jamais d'une gestion à perte comme l'admettrait l'Etat pour assurer, lui, vaille que vaille, la continuité du service public. Des problèmes peuvent survenir donc dans le parcours du PPP, pas toujours à l'avantage de l'Etat qui profite dans ce cadre d'une continuité immédiate dans les réalisations des équipement publics sans les porter sur sa dette, mais rien n'étant gratuit, il aura à régler sur le long terme des frais à son partenaire privé selon les clauses du contrat, et les imprévus. En tout cas, la formule, usitée depuis le début des années 90 en Europe, précisément au Royaume-Uni où elle a vu le jour, puis en France dès 2004, avant qu'elle ne soit introduite en Afrique ces dernières années, ne fait pas toujours l'unanimité et ne donne pas forcément, d'une manière automatique, satisfaction aux parties contractantes, publique et privée. Certainement, la raison pour laquelle on va au PPP à pas « mesurés ».
Ces projets feront l'objet, en effet, d'une étude de faisabilité dans le cadre du PPP avec le soutien technique et financier de la Banque mondiale après décision du gouvernement, a précisé M. Chetibi. »On a examiné avec les experts de la BM tous les aspects règlementaires et techniques et même financiers pour accélérer le processus d'un partenariat gagnant gagnant, qui vise essentiellement à développer et à diversifier les infrastructures dans notre pays», indiquera-t-il encore. M. Chetibi a précisé que les quatre projets sont susceptibles d'être retenus pour un financement par la Banque mondiale dans le cadre du PPP, notant que la BM assure l'accompagnement technique ainsi que le financement des études d'expertises. Tout dépendra, certainement, des résultats donnés par ces 4 projets « pilotes » pour envisager l'adaptation de cette formule dans d'autres secteurs.

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