Lors de sa visite d'inspection et de travail effectuée, hier, au quartier populaire d'El Gammas, M. Saidoune, wali de Constantine, a rencontré les habitants des chalets et leurs représentants et leur a proposé les démarches à suivre pour régler, progressivement, le dossier des chalets et celui des passages, entre les habitations, problèmes auxquels ils sont confrontés depuis plusieurs années. « Avant tout, a expliqué le chef de l'exécutif devant un auditoire, très attentif, parce qu'intéressé au plus haut point par ce qu'il allait dire, le problème premier réside dans la régularisation des situations individuelles des propriétaires de chalets ». Et de rappeler qu'il y avait un blocage qui réside dans la superficie et qui vient d'être réglé suivant la loi. Aussi, celui qui possède une surface de 600 m2 peut prétendre à 60 % de surface habitable. Il dira qu'il faut régler, d'abord, le cas des 1.032 décisions, déjà signées, en 212 par le chef de daïra et quil faut renouveler, en ce sens, que ces documents portaient la somme de 70 millions de centimes de prêt, consenti par l'Etat alors que celui-ci est passé à 128 millions de centimes, étude comprise. « Et aujourd'hui si vous voulez qu'on avance dans ce dossier, il faut régulariser la situation du propriétaire du chalet pour permettre aux membres de sa famille qui habitent avec lui, de pouvoir construire dessus, éventuellement ». Il signale que les programmes du logement rural institués à l'époque, avaient été destinés à régler les problèmes de la cohabitation des membres de la même famille, dans les chalets. Et le wali a fait, en la matière, trois propositions, en expliquant que « si la wilaya obtient d'autres programmes d'habitat rural, elle proposera aux intéressés par cette formule de pouvoir construire des logements au dessus des chalets. Ceux qui ne sont pas intéressés par cette formule, peuvent prétendre au social. Et la troisième catégorie qui désire s'inscrire au LPA pourra bénéficier de la priorité dans l'enregistrement. Quant à l'affaire des passages intérieurs dont j'ignorais l'ampleur, je pense qu'il ne faut pas faire l'erreur de guérir le mal par le mal », a-t-il dit aux citoyens en annonçant avoir donné des instructions au directeur de l'Urbanisme, au Bureau d'étude et à l'APC de prendre en charge ce problème ; opération à laquelle seront associés les concernés, à travers leurs représentants. Il a demandé de refaire l'étude élaborée, en 2012, d'actualiser les données et de livrer une nouvelle situation, reflétant la réalité. Et ce, afin de permettre aux autorités de décider des mesures à prendre pour régler ce problème des passages de telle façon qu'ils puissent permettre la circulation de véhicules automobiles. Et de terminer en informant ses interlocuteurs que des commissions seront instituées, à la wilaya, pour étudier tous les problèmes et tous les cas, commissions qui se réuniront deux fois par mois, en présence des représentants des habitants. « Il faut une confiance réciproque, a demandé le wali. Quant à nous, nous n'avons pas de baguette magique pour régler les problèmes, immédiatement. Je peux seulement, vous promettre que je suis tout à fait disposé à accueillir les représentants des quartiers, à chaque fois qu'il est nécessaire », a-t-il terminé. Contactés, tout de suite, après le passage du wali, des représentants des comités de quartiers de la cité El Gammas' n'ont pas caché que cette « sortie » du wali a été très appréciée par les citoyens. « Seulement, ont-ils ajouté, celle-ci vient dans le sillage des élections locales et nous avons appris à juger de telles initiatives de la part des représentants de l'Etat et les promesses qu'elles véhiculent, en les plaçant dans leur contexte politique. Et cela nous recommande d'adopter cette attitude de « wait and see ».