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A quelle fin vise la trêve «humanitaire» voulue pour la Ghouta ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 24 - 02 - 2018

C'est prétendument au nom de la raison «humanitaire» que les diplomaties occidentales se démènent à l'ONU pour obtenir une trêve des armes dans la Ghouta. Pour en persuader l'opinion internationale, les médias et agences d'information de leur pays exercent sur elle un matraquage médiatique consistant en informations et images reproduites en boucle censées être la confirmation de l'absolue obligation d'instaurer une trêve «humanitaire» qui permettrait d'acheminer les aides basiques dont a dramatiquement besoin la population civile de l'enclave syrienne qui fait les frais du siège et des bombardements menés par les forces gouvernementales.
Sauf qu'il a été démontré au long du conflit syrien que ces mêmes diplomaties n'ont demandé l'instauration des trêves «humanitaires» que quand la tournure de la confrontation militaire a été au désavantage du camp belligérant soutenu par leurs Etats et qu'elles ont fait systématiquement obstruction à la même demande formulée par les alliés du régime syrien quand les forces de celui-ci ont été en situation militaire difficile. Tout comme cela a été le cas lors du siège d'Alep Est, les Occidentaux ne réclament pas la trêve «humanitaire» dans le but de mettre un terme aux souffrances de la population civile de la Ghouta, mais pour stopper l'offensive de l'armée gouvernementale par laquelle celle-ci est en train de reprendre à leurs «protégés» le dernier bastion dont ils conservent le contrôle à partir duquel ils ont fait peser une menace mortelle sur Damas même.
A ces mêmes puissances occidentales et avant même que l'armée syrienne ne lance son offensive sur la Ghouta, la Russie leur avait proposé avec insistance d'user de leur influence auprès de la «rébellion» armée retranchée dans cette zone pour qu'elle accepte d'entrer dans le processus de cessez-le-feu qui a permis de faire taire les armes ailleurs sur le territoire syrien. Ce processus n'est pas ce que les Occidentaux cherchent à faire se réaliser en Syrie. Ils n'ont en effet qu'une seule obsession : celle d'abattre le régime syrien et pour cela entretenir la confrontation armée avec lui par groupes djihado-terroristes interposés.
Dans le cas de la Ghouta, tant que la situation des «rebelles» ne leur est pas parue désespérée, la question d'une trêve «humanitaire» qui aurait mis fin aux incessants tirs d'obus et de mortiers sur Damas qui eux aussi ont de dramatiques conséquences pour la population civile de la ville n'a guère été dans les préoccupations de leurs diplomaties. Soyons clairs, les chancelleries occidentales ne se démènent hystériquement pour obtenir une trêve des armes dans la Ghouta que pour, contre le cours des évènements sur le terrain militaire, obtenir le maintien du statu quo territorial qui y a prévalu entre positions des forces gouvernementales et celles tenues par les groupes armés anti-régime. Ce qui explique qu'elles rejettent la proposition de trêve émise par la Russie préconisant qu'elle doit comporter l'évacuation de la Ghouta des groupes armés qui y sont retranchés.
La trêve humanitaire que ces chancelleries veulent est celle qui sous couvert d'aides humanitaires acheminées dans l'enclave leur permettrait d'ouvrir un corridor par lequel parviendront les approvisionnements militaires dont ces groupes armés ont besoin pour refaire leurs forces sur le point de s'effondrer. Ces mêmes hommes politiques et diplomates occidentaux qui s'apitoient et en appellent à la conscience humaine sur le drame qui se déroule dans la Ghouta se taisent impitoyablement sur celui qui a le Yémen pour théâtre. Et pour cause, leurs pays en portent la responsabilité.


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