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Une trêve probablement mort-née
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 26 - 02 - 2018

Il y a peu de chances que la trêve «humanitaire» de trente jours en Syrie et particulièrement dans l'enclave de la Ghouta orientale décrétée samedi par le Conseil de sécurité après d'interminables tractations se concrétise et se traduise comme espéré en une pause durable qui atténuerait les souffrances horribles de la population civile. Ceci pour la raison simple que dans la Ghouta orientale où les parties qui ont demandé et obtenu la trêve veulent que les armes se taisent, ce sont les groupes djihado-terroristes de l'Etat islamique et d'El Qaïda qui contrôlent en fait l'enclave et imposent leur diktat aux autres factions rebelles. Comment attendre d'eux qu'ils observent un cessez-le-feu dont ils n'en veulent pas et dont ils ont de toute façon été exclus de son application par la résolution onusienne ?
A moins d'avoir une vision « angélique » sur ces groupes djihado-terroristes l'on ne peut que s'attendre à ce qu'ils s'évertueront à rendre caduque la trêve des armes. Dès lors, les autorités syriennes ne pourront s'en tenir au respect d'une trêve qui leur apparaîtrait unilatérale car l'autre partie belligérante continuant à pilonner la capitale Damas par mortiers et obus. C'est peut-être là le piège que certaines parties ayant réclamé la trêve humanitaire pensent avoir tendu à Bachar El Assad. Il consiste à le mettre dans la situation d'avoir à ne pas faire répliquer son armée aux violations de la trêve qui viendront des assiégés en armes dans la Ghouta. Faute de quoi ils les lui amputeront et feront le forcing pour entraîner sa chute.
Il est étrange que les Occidentaux qui ont bataillé pour la résolution sur la trêve « humanitaire » aient fait bloc pour rejeter la proposition russe d'instauration d'un couloir sécurisé permettant aux combattants dans la Ghouta et aux civils qui le veulent de quitter l'enclave assiégée. Ce qui aurait permis de clarifier la situation en permettant de savoir qui est qui parmi les assiégés de la Ghouta orientale. Au lieu de cela, ils ont implicitement contribué à renforcer les jusqu'au-boutistes à maintenir prisonnière la population civile qu'ils utilisent comme bouclier humain.
Ce n'est pas la fin définitive des combats dans la Ghouta orientale que recherchent ces puissances occidentales. Elles se démènent pour sauver la mise aux factions anti-régime en déroute et cela sous couvert de l'humanitaire en faisant un hystérique tapage médiatique sur les souffrances réelles de la population civile dans l'enclave de la Ghouta orientale. L'on fera remarquer que la France est celle qui fait avec la plus grande frénésie ce tapage médiatique autour du drame humanitaire de la Ghouta probablement pour faire oublier qu'elle a permis de le rendre possible en soutenant avec cynisme ceux qui en sont à l'origine et surtout pour ne pas perdre la carte qu'ils sont pour elle dans son obstination à vouloir être partie prenante dans la résolution du conflit syrien.
Ce pays et les autres qui ont eu pour objectif d'imposer leurs desseins géopolitiques aux alliés du régime syrien découvrent que le conflit syrien a entraîné un basculement à leur détriment. Mais ils persistent à ne pas en admettre la réalité et à vouloir prolonger la confrontation au détriment même de la population syrienne dont ils se présentent en hypocrites défenseurs dans l'enceinte onusienne.


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