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Un vent de contestation qui s'évanouira vite
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 14 - 05 - 2018

Un vent de contestation du leadership occidental de l'Amérique souffle dans les sphères dirigeantes en France, en Allemagne et au Royaume-Uni, provoqué par la manière brutale et arrogante dont Donald Trump se comporte à l'égard de leurs pays respectifs depuis son élection à la présidence américaine et qui est devenue insupportable pour elles sur le dossier iranien. Le président états-unien les ayant sommés sans ménagement avec menace de représailles économiques à leur encontre en sus s'ils ne s'alignent pas sur la position de Washington.
Paris, Berlin et Londres se sont cabrés devant l'attitude comminatoire du président américain à leur égard et ont promis de faire résistance aux sanctions qu'il projette contre eux s'ils ne rentrent pas dans le rang dans l'affaire iranienne. Leur premier acte de résistance a consisté à réaffirmer que la France, l'Allemagne et le Royaume-Uni continueront à respecter l'accord sur le nucléaire iranien duquel se sont retirés les Etats-Unis. Pour convaincre leurs opinions de leur détermination à secouer la tutelle américaine devenue avec Donald Trump franchement humiliante pour leurs Etats, les dirigeants de ces trois puissances européennes ont même haussé le ton à l'égard de Washington en formulant à son encontre des critiques puisées dans le répertoire des élus radicaux d'entre les anti-atlantistes et pourfendeurs de l'hégémonisme américain.
Ainsi, l'on a entendu Emmanuel Macron faire une envolée dans la stigmatisation de la prétention de Donald Trump à dicter à la France et à l'Europe les positions qu'elles doivent adopter sur la scène internationale, alors qu'il y a moins d'un mois il a été tout mielleux concernant l'amitié franco-américaine et la convergence des objectifs qu'ont les politiques internationales de Paris et Washington. La chancelière allemande Angela Merkel n'a pas été en reste dans la stigmatisation du comportement de l'Amérique Trumpienne à l'égard de l'Europe. Elle a même osé l'impensable pour un dirigeant européen, celui de douter publiquement de la protection que l'Amérique est censée procurer au vieux continent.
Donald Trump a incontestablement semé le trouble et le désarroi en France, en Allemagne et au Royaume-Uni en soumettant les trois pays au chantage d'avoir à suivre l'Amérique en tout ce qu'elle décide, même quand c'est dans le cas du dossier iranien une décision qui contrevient de façon choquante au droit international et entraînant des conséquences lourdement pénalisantes pour leurs intérêts économiques nationaux et influences géopolitiques.
Mais bien que leur posture de résistants au diktat américain a l'approbation de la majorité de leurs opinions publiques, les dirigeants des trois pays en question vont tôt ou tard s'en départir. Pour avoir été dans un suivisme de caniche et dans l'approbation obséquieuse vis-à-vis de Washington quand les présidents américains se sont attelés à détricoter le droit international et à lui substituer l'unilatéralisme agressif et hégémoniste américain, ils ont mis leurs pays dans une dépendance aux Etats-Unis qu'il leur est impossible de rompre car les ayant rendus vulnérables et désarmés face aux représailles qu'ils auront à subir en entrant en « révolte » contre le pesant et humiliant leadership américain dont ils mesurent à présent le degré de nocivité pour la stabilité européenne et mondiale.


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