Un cambriolage avec usage de violence, commis dans la soirée du samedi 26 mai à la nouvelle ville Ali Mendjeli, a choqué les riverains de la victime au niveau de la cité des 400 logements. Peu de temps après la rupture du f'tour, le père et ses deux fils quittèrent l'appartement, laissant à l'intérieur la mère et sa fille. Presque une routine depuis le début du ramadhan, seulement cette nuit-là sera bien particulière et les deux femmes n'oublieront jamais l'épreuve terrible qu'elles auront vécue. La sonnerie à la porte a fait croire à la mère que l'un de ses fils, ou l'époux, est revenu à la maison pour prendre quelque chose, mais lorsqu'elle ouvre, elle tombera nez à nez avec trois individus encagoulés et portant des armes blanches, des couteaux et une bombe lacrymogène. Dès que la porte fut ouverte, la femme sera aspergée de gaz lacrymogène, avant de recevoir un violent coup de poing qui l'étalera à terre, certainement pour l'empêcher de crier et alerter le voisinage. Les trois individus encagoulés et portant des gants feront irruption à l'intérieur de l'appartement. La fille sera ligotée et on lui mettra le couteau sous la gorge pour la dissuader de crier et leur indiquer où se trouvent les bijoux et l'argent. Ils emporteront tous les bijoux, une somme d'argent, ainsi que le téléviseur et le démodulateur, d'après des témoins proches des victimes. Un cauchemar pour les victimes et pour tous les habitants du quartier. Et dire que la famille ciblée par les cambrioleurs n'est pas aisée, de sorte que le vol de l'argent dont elle disposait les a laissés sans le sou. Il a fallu un élan de solidarité des voisins pour leur permettre d'assurer les dépenses de ce qui reste du mois sacré. Une enquête est ouverte pour identifier cette dangereuse bande des cagoulés et les mettre hors d'état de nuire. Par ailleurs, selon un communiqué de la cellule des relations publiques, un individu de 29 ans soupçonné d'avoir commis des vols sous la menace d'arme blanche a été arrêté par les éléments de la 17e sûreté urbaine. Le mis en cause, repris de justice de son état, qui a été présenté devant le procureur de la République près le tribunal de Ziadia, a fait au moins deux victimes, venant d'une wilaya limitrophe, et qui ont été dépouillées dans la soirée du 24 mai dernier de leurs biens sous la menace d'une arme blanche.
