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Habillement: L'Aïd toujours plus cher
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 12 - 06 - 2018

Porter des habits neufs, c'est le charme de l'Aïd surtout pour les enfants qui attendent, avec impatience, ce jour. Certaines familles préfèrent faire leurs achats, avant l'entame du jeûne, soit avant que l'augmentation des prix ne touche les vêtements. «Les prix ne sont guère abordables. Les prix des vêtements ont connu une hausse, allant de 20 à 50% », dira Amina, mère de 3 enfants. Le rapport qualité-prix demeure le casse-tête chinois des parents qui font le tour des magasins. Ainsi et depuis quelques jours, le repas du ‘ftour' à peine digéré, de nombreuses familles partent à la recherche de vêtements qui puissent procurer la joie à leurs enfants. Certains font le pied de grue devant les magasins, avant même leur ouverture, a-t-on constaté, avant-hier soir, à la rue Khemisti, Larbi Ben-Mhidi. A Choupot et Akid Lotfi, les trottoirs grouillent de monde. Les parents accompagnés de leurs enfants, profitent des soirées ramadhanesques pour faire leurs dernières emplettes. L'exercice se révèle un peu difficile pour nombre de parents, même si les magasins de prêt-à-porter et de chaussures sont bien achalandés. Pas toujours évident de trouver son bonheur à des prix raisonnables. A l'avenue de Choupot comme à Haï Akid Lotfi les prix affichés donnent le tournis. Une tenue pour enfant coûte entre 5.000 et 15.000 DA, sans compter le prix de la paire de chaussures. Une robe pour fillette de 4 ans est proposée à 8.500 DA. Un ensemble pour un garçon du même âge est à 6. 000 DA. Dans la majorité des boutiques du centre-ville les prix affichés dépassent les 4.500 DA, pour une robe et peuvent atteindre facilement les 15.000 DA. Les shorts sont proposés à 2.000 voire 3.000 DA, les tee-shirt entre 1.800 et 3.500 DA. Les pantalons en jeans, entre 1.500 et 4.500 DA. Les chaussures dites de marque sont proposées, à un prix fixé entre 3.200 et 5.500 DA, selon l'origine et la qualité. La plupart de la marchandise provient de Chine, de Turquie, d'Espagne, d'Italie et de France. « Pour habiller une fillette de moins de 8 ans, un parent devra débourser au moins 15.000 DA, pour un produit de qualité, 7.000 voire 8.500 DA pour une robe, des chaussures à 3.500 DA et quelques accessoires comme le sac à main et autres», dira une maman. Malgré leurs petites tailles, les vêtements pour enfants sont plus chers que les vêtements pour adultes. Un morceau d'étoffe qui ressemblerait à une robe de bébé, est cédée plus cher qu'une tenue complète pour adulte. Ainsi, dans les magasins du centre-ville et autres quartiers, même si le choix est varié, les prix demeurent très élevés et la qualité n'est pas, souvent, au rendez-vous. Ce qui a poussé certains à acheter les habits étalés à même la rue comme à Mdina Djdida au lieu d'aller acheter dans un magasin.
Les raisons de cette flambée, selon un commerçant spécialisé dans l'habillement pour enfants, depuis une vingtaine d'années, sont liées taux de change et l'absence de production nationale. « Les vêtements commercialisés, en Algérie, sont importés. La hausse du taux de change a, donc, eu un impact sur les prix », estime-t-il. Autre raison, la crise syrienne qui a freiné les importations algériennes de ce pays. «Les commerçants importent, donc, de pays qui vendent plus chers» dit-il.
La majorité des familles, finances obligent, tentent tant bien que mal, de satisfaire leur progéniture. «Comment fait un père d'une famille de 3 enfants, qui touche un salaire qui ne dépasse pas les 35.000 DA, alors qu'il faut au moins 10.000 DA, en moyenne pour habiller un seul enfant ?», s'interroge, Mohamed, salarié dans une société privée. La baisse du pouvoir d'achat et les difficultés financières auxquelles font face de nombreux ménages, entre les dépenses inhérentes au mois sacré et de l'Aïd El Fitr, oblige bon nombre de citoyens de trouver des solutions de rechange. De nombreux parents ont, ainsi, fait le choix d'acheter des vêtements moins chers, conformément à leur budget, écartelé entre les multiples dépenses imposées par la conjoncture. Si les plus aisés préfèrent les boutiques des quartiers de Akid Lotfi, centre-ville et Choupot, qui proposent des vêtements à des prix dépassant tout entendement, d'autres préfèrent les marchés des quartiers populaires. C'est le cas de Mdina Jdida, où règne une ambiance inhabituelle. Ici, on peut trouver des vêtements de moindre qualité (importés de Chine) et à des prix raisonnables. Le marché de Mdina Jdida enregistre, également, un rush impressionnant des ménages en quête de produits ‘bon marché'. Dans ce marché, des vendeurs à la sauvette étalent souvent des articles aussi bien ‘bon marché' que de moindre qualité. Des occasions inespérées pour les petites bourses, afin de faire plaisir à leur progéniture, à l'arrivée de l'Aïd El-Fitr. Des jeans à 1.200 DA, des robes entre 2.500 et 4.000 DA, des chemises entre 800 et 1.200 DA des chaussure entre 500 et 2.000 DA, le marché de Mdina Jdida reste une aubaine pour les petites bourses.
Des pères de familles qui n'arrivent pas à joindre les deux bouts se ruent, actuellement, vers la friperie «de luxe», en vue de satisfaire les demandes de leurs enfants. A quelques jours de l'Aïd, les étals de la friperie sont pris d'assaut par des chefs de familles, en quête d'une bonne occasion. «La friperie est pour nous, le seul moyen d'acheter des vêtements à des prix abordables», affirme un père de famille. «Ces dernières années, même les prix de la ‘frip' ont augmenté, mais ils restent très abordables. Des robes de qualité à 1.200 DA au lieu de 10.000, c'est super non ? », rétorque-t-il . « Ça va de 600 à 1.500 DA pour des robes, 800 à 1.400 DA pour les chaussures et entre 600 et 1.000 DA pour les jeans», dira une autre mère de famille.


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