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« L'Année miraculeuse » présenté à l'hôtel «Liberté»: Débats divergents autour du dernier roman de Mohamed Magani
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 21 - 01 - 2019

A travers son dernier roman, ‘l'Année miraculeuse', Mohamed Magani, auteur de romans, d'études en français et de nouvelles en anglais, a essayé de mettre la lumière sur la résilience de l'homme et sa capacité de reconstruire sa vie et son cœur après un échec. Certes, cela demande beaucoup de temps à l'individu, mais l'écrivain romancier démontre bel et bien, à travers le personnage de Smail, le héros du roman, qu'on peut, dira Mohamed Magani, lors de la rencontre-débat, organisée, samedi, à l'hôtel « Liberté », « s'inventer d'autres facettes à sa personnalité et effacer cette image de bureaucrate ». Car Smail était un haut fonctionnaire de l'administration, démis de ses fonctions dans les années 90 qui marquent, souligne l'auteur, la purge bureaucratique d'Ouyahia. Une situation qui va pousser Smail à atterrir à Amsterdam après un divorce pour y passer sa retraite.
C'est la déchéance, raconte le romancier. « Smail va disparaître complètement comme pour les Japonais qui disparaissent, sans laisser de traces, familiale ou sociale, à la suite d'une catastrophe naturelle. Il a été un haut fonctionnaire parti en mission à Amsterdam. Quelqu'un lui demande de lire la chute de Camus. Pourquoi ? Parce que ça se passe à Amsterdam. Il va donc reprendre la chute pour découvrir ce qu'il a de plus que Camus, parce que lui n'a pas aimé Amsterdam. Il va utiliser la chute comme un guide touristique. Il va réapprendre à vivre ». Interrogé par le professeur Lakhdar Barka, si c'est le choix de la langue qui a déterminé le récit ou l'inverse, « c'est d'abord la conception, le personnage ou le récit qui détermine le choix de la langue ». Pour Mohamed Magani, « Les langues, c'est comme Sindibad le marin qui avait fait le tour du monde par ses voyages. Les langues permettent surtout la rencontre de l'autre. C'est inestimable comme on peut s'approcher de l'autre par la langue, par la culture, par l'histoire, par le tourisme, par la gastronomie, aussi ».
Dans son roman, l'auteur va aussi questionner Camus avec des questions fondamentales. D'ailleurs le dernier chapitre est une discussion sur Camus. Il va essayer de confronter Camus à lui-même et faire même une rencontre Mersault, le personnage principal du roman de Camus « l'Etranger » et Clamence, le personnage de « la chute » d'Albert Camus aussi.
La présence de Camus dans ce roman a fait polémique dans la salle du fait que Camus n'a, à aucun moment parlé de la situation des Algériens, dans ses romans. Pour certains, le prix Nobel français est un Algérien, pour d'autres, il est colon. Une intervenante a souligné que « Magani a utilisé Camus pour montrer quelque chose que d'autres n'ont pas dite mais on se serait très bien passé de Camus pour montrer l'existence du déçu algérien. L'existence du malheur d'Algérie... A travers Magani ou à travers d'autres, on n'a pas besoin de faire intervenir des noms tels que Camus qui est devenu, à la mode. Si on a besoin d'avoir des références, nous avons des références algériennes, Dib, Feraoun, Kateb Yacine. Pourquoi aller vers un Camus qui est très controversé par les Algériens avant qu'il ne soit par d'autres ? ».


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