Dans le cadre des opération de rapatriement initiées par les pouvoirs publics, 53 Subsahariens ont été transférés avant-hier vers les frontières algériennes en prévision de leur retour à leurs pays d'origine. L'opération a touché 31 hommes, 7 femmes et 15 enfants qui résidaient clandestinement à Oran. Cette action a nécessité la coordination entre les services de la wilaya, la Protection civile, la Sûreté nationale, la Gendarmerie nationale, le Croissant-Rouge algérien, la direction de l'Action sociale, la direction de la Santé et les services de la commune. Toutes les mesures nécessaires ont été prises pour le rapatriement de tous ces gens dans les meilleures conditions humaines et sécuritaires. Des kits alimentaires ont été distribués aux migrants qui ont également bénéficié de consultations médicales. Des bus ont été réservés pour le transfert des Subsahariens au centre d'accueil de Laghouat d'où ils seront conduits vers leur pays d'origine. En 2014 le gouvernement nigérien avait formulé une demande pour le rapatriement de ses ressortissants se trouvant en Algérie de manière irrégulière. L'Algérie avait pris une série de mesures pour le rapatriement de ses Nigériens dans les meilleures conditions, jusqu'à ce qu'ils regagnent leurs villages et leurs maisons. Près de 3.000 Nigériens, qui se trouvaient à Oran, avaient été déplacés vers Tamanrasset, en 2018, avant leur rapatriement. Ces migrants, en majorité des femmes et des enfants, vivent de mendicité : une situation devenue de plus en plus difficile à la fois pour ces réfugiés et pour les riverains.
