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Cinéma : ça va marcher ?
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 02 - 03 - 2020

Parmi les annonces les plus importantes d'un tout récent Conseil des ministres, on a la création d'un centre cinématographique national et l'augmentation de la production de films de cinéma. L'établissement va contribuer au lancement de l'industrie cinématographique par la création d'une dynamique de diffusion de longs métrages disponibles au ministère, dans les salles de cinéma. A cet effet, nous dit-on, 20 films seront produits par an et on verra la régularisation définitive de la situation des salles de cinéma sous tutelle des collectivités locales, dont la plupart sont hors service. Pour réaliser un décollage dans ce domaine, la ministre a proposé des exonérations fiscales et parafiscales en faveur des professionnels du secteur. On peut dire que la ministre de la Culture et le nouveau secrétaire d'Etat chargé de l'industrie cinématographique démarrent fort. Très fort même. Peut-être un peu trop fort ?
Il est vrai que c'est là l'avantage de la jeunesse. Mais aura-t-il assez de souffle, car attention ! le «milieu du cinéma» national n'est pas né de la dernière pluie et sa traversée du désert n'a fait qu'augmenter sa soif et d'accroître ses appétits.
Aussitôt entendu, aussitôt entrepris ! Ainsi, une association des producteurs de cinéma algériens a été créée. Par le passé récent, on a eu l'ARPA : Association des réalisateurs professionnels algériens. L'APCE ? «Pour débattre de la situation du 7e art et d'apporter encore et toujours des idées et proposition de réflexion pour assainir et relancer le cinéma algérien». Sur la scène quelques «grands» qui, il est vrai, s'escriment depuis des années à demander des aides, des soutiens (certains en ont bien bénéficié) ou à appeler au secours... l'Etat : Dix-sept en tout pour l'instant. On a même entendu quelqu'un demander un «plan Marshall» (sic !) et «si l'Etat était consentant à nous entendre, on pourrait faire cent fois mieux que la France» (re-sic !).
L'Etat, toujours l'Etat et encore l'Etat ! Dans un pays où il ne reste plus qu'une vingtaine de salles opérationnelles, une «Cinémathèque» cultivant la nostalgie (assez bien, il faut le dire) et un public connecté «ailleurs». Même les «has been» se raréfient ou passent leur temps à nous raconter le «passé» ! Toujours glorieux, bien sûr.
Encore un grand plan d'action bien généreux qui a peu de chance de réussir pleinement sauf s'il se libère d'une loi (2011) qui freine bien plus qu'elle n'encourage. Et s'il intègre pleinement, sinon entièrement, la «nouvelle vague» des jeunes réalisateurs-producteurs qui, bien souvent, n'ont compté que sur leurs propres (faibles mais efficaces) moyens. Bref, oublier un «âge d'or» trop mythifié et devenu au fil du temps et des discours mystificateur, et revenir aux fondamentaux de la libre créativité et de la libre entreprise aussi bien pour la distribution et les salles que pour la production. Le reste, le public et l'Etat (pour ce qui concerne surtout la promotion à l'étranger, encore que) suivront.
Un maître mot ! «Le cinéma a besoin de liberté, rien que de liberté» (Ammar Kessab). On a vu comment, grâce au «hirak» et les libertés retrouvées, la créativité artistique et culturelle (musique, humour, danse, théâtre, images) a «explosé» donnant de l'Algérie une image de sa société et de sa jeunesse mondialement admirée.


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