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El Eubbed, berceau du savoir
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 28 - 06 - 2020

  El Eubbed (al'Obbad) est un village niché aux abords Est de la médina et qui s'étend latéralement sur le flanc nord-est du plateau Lalla Setti qui surplombe Tlemcen. Son nom signifie les «adorateurs» dont l'étymologie du mot âbada = adorer, témoigne de leur prédisposition à cette pratique. Ils s'y sont installés à l'ère almoravide.
En effet, cette dynastie a encouragé l'inhumation des savants et saints sur les sommets des montagnes, dans tout le monde musulman occidental (Maghreb + Andalousie) (En Andalousie, ils sont devenus des ermitages). Quelques fidèles vont élire domicile auprès de leur marabout. Ce recueillement va constituer progressivement une communauté.
Notons que tout l'environnement où reposent ces saints était respecté, c'est ce qu'on appelle «El Horm» (lieu sacré, inviolable). El Eubbed était également un horm, rayonnant autour du mausolée de Sidi Abi Madyan, le célèbre savant sévillan. Il était remarquable de constater que les habitants de ces hameaux menaient une vie paisible, passionnément religieuse marquée de civilité et où l'honnêteté était de rigueur et le respect une devise.
Ce horm avait deux fonctions :
- Un lieu d'inviolabilité
- Un habous
1) LE HORM enceinte inviolable par respect religieux
Les disciples du cheikh Sidi Abi Madyan avec le concours des savants de cette époque, en témoignage et en reconnaissance pour leur maître, avaient institutionnalisé le horm dans un but d'une part pour sauvegarder la dignité et l'intégralité des personnes victimes de l'arbitraire des lois despotiques des gouvernants et d'autre part, créer des institutions du savoir pour enseigner les sciences. Cette conception auguste émanait des recommandations de la loi divine, mais également des modèles existants dans le monde arabo-islamique, comme par exemple ceux du Maroc : le horm de Moulay Idriss El Akbar à Zerhoun et le second de Moulay Idriss El Asghar à Fez.
Le horm ou «paradis des opprimés» accueillait sans distinction toute personne, savante ou ignorante, riche ou pauvre qui était menacée ou poursuivie, fuyant les dangers, injustices ou intrigues des gouvernants. En franchissant simplement une de ses frontières, le fugitif se trouvait en pleine sécurité dans cette enceinte inviolable. Aucune autorité ne pouvait se hasarder à le récupérer par crainte de heurter la colère divine.
A l'origine, le horm s'étendait sur un espace très vaste dont les contours étaient bien définis :
Au nord d'El Eubbed, il y avait un canton qui s'appelait el âadoutaine.
Au-delà vers le nord-est, l'est et le sud-est, on trouve de nos jours des bâtisses de postes de contrôle bordj (tour) comme bordj El Andalous, bordj El Moubbel puis bordj Ben Diaf jusqu'au dernier bordj Benalkhatar qui dominent les cascades d'El Ourit.
Du sud au sud-ouest, des riats (espaces réservés) sont connus comme riat El Âattar, Abou Zohr et Seffarine qui sont liés aux lieux historiques : Reb'weth el Euch'cheq et El Hartoun.
A l'ouest, un fameux hameau Maghoutha (Ighatha, qui laisse entendre un lieu de secours), lié avec Riad El Hammar ou caravansérail qui à son tour avoisinait Mawan (Mouna) endroit d'aide ou provision, lequel enfin rejoignait el âadoutaine sus-cité au nord.
D'autres bordjs en ruine demeurent inconnus. Dans cette large enceinte, on trouve de vieux lieux culturels à l'exemple de Sidi Brahim Nâar restauré autrefois par la France en une petite école, Abou El Âala, Ridjel El Kemmed, les ruines d'une mosquée de Sidi El Houari d'Oran, Sidi Âabbed, Sidi Bilel El Habachi parmi d'autres Darehs, ainsi que d'autres ruines historiques sur lesquelles il manque des détails.
D'El Eubbed Es'sefli (inférieur), il ne reste qu'un minaret et deux mausolées royaux des Banou Ziane, dénués de tout décor et d'autres sépultures qui doivent être identifiées à l'avenir.
Ce horm, véritable contre-pouvoir, dans cette partie d'El Maghreb El Aousat, a été un véritable centre d'humanisme où de nombreux innocents, «réfugiés politiques» ont échappé à une condamnation injuste. Les conditions d'existence et d'ambiance humaine n'y manquaient pas : la charité, la solidarité, le dévouement des habitants, la hauteur, l'air pur, la verdure, l'abondance de l'eau et les demeures variées qui les accueillaient procuraient aux réfugiés une ambiance de vie adéquate. Parmi ces réfugiés de grands maîtres s'étaient succédé, durant toute la longévité de ce horm d'excellence, et avaient contribué à son développement et même enrichi les branches du savoir au niveau des habous.
Les gouvernants et monarques successifs l'avaient protégé au fil du temps, sans aucune profanation connue. Mais hélas, les bouleversements, les évènements chaotiques à l'origine du déclin des Zyanides ont engendré indifférence et laxisme ce qui va contribuer graduellement à effacer son rôle de havre de paix et de pourvoyeur des sciences.
Progressivement, il va se rétrécir pour ne se limiter qu'à un chemin partant d'Ain Wazoutha et qui va se prolonger le long d'une ruelle limitant à droite la mosquée de Sidi Boumédiène.
Plus tard, seule cette rue est demeurée comme espace inviolable, avant sa totale disparition.
Son extinction correspond à la conquête française. Il n'en reste plus désormais qu'un mythe qui témoigne de l'humanisme de nos ancêtres dont le degré de civisme était bien au-delà des nations de l'époque.
Une aïeule et une tante maternelle, nommée Razzia, nous ont témoigné qu'à l'aube de la conquête française, des familles entières s'étaient réfugiées dans ces lieux pour échapper aux dangers attendus.
2) LE HABOUS et ses ressources
Le habous possède des bâtisses d'utilité publique : moulins, huileries, fours, bains, fondouks, habitations ainsi que des exploitations agricoles. D'autres ressources alimentent sa trésorerie : par les sultans, les mécènes, les personnes riches de régions immédiates ou éloignées qui faisaient des dons d'argent ou en natures témoignant ainsi leur dévotion à Dieu et au saint.
Seules les indications du habous «Sidi Abi Madyan» sont encore gravées sur un marbre fixé au pilier de la mosquée où figurent les détails hypothécaires de biens immobiliers payés par le sultan et destinés à ce habous.
Hormis cette trace, nous ignorons les donateurs qui les avaient précédés ou leur avaient succédé car généralement ils exerçaient dans l'anonymat. Ce habous avait un rôle humanitaire à la fois religieux et scientifique.
La mosquée d'une belle architecture était un lieu de culte très prisé où se sont succédé pour les prières, sultans, princes, savants et autres. Pour les Tlemcéniens et autres adeptes du grand Saint, il était admis d'accomplir au moins une prière dans sa vie dans cette mosquée.
Plus tard d'autres édifices conformes aux besoins d'alors avaient connu le jour. Il s'agit de lieux de savoir notamment la splendide medersa avoisinante, totalement réalisée dans un style andalou, la seule conservée à nos jours et qui exalte un passé prodigieux. On y trouve plusieurs commodités de résidence : chambres et dépendances d'internat, salles de cours, dont la plus importante montre au niveau de son dôme un panorama du ciel, donc un campus avec une ambiance idéale pour l'enseignement. Les recteurs, les grands maîtres, les savants des vagues successives des émigrés venus d'Andalousie, de différentes confessions, connus pour avoir donné un éclat culturel dans leur pays d'origine ou au Maghreb, les réfugiés «politiques», un nombre d'exilés venus d'un peu partout du monde musulman avaient été pris d'envie de rejoindre à leur tour cette agglomération scientifique d'excellence pour donner des cours concernant l'enseignement théologique, mais aussi les sciences profanes, mathématiques, médecine, astrologie…
Citons, parmi les grands maîtres qui y ont professé, les Ibn Marzouk, Ibn Khaldoun, Ibn Zekri et tant d'autres dans toutes les branches de savoir. Les étudiants venaient des quatre coins du monde, il y avait des musulmans, des chrétiens, des juifs. Sont sorties de cette grande université des élites nombreuses qui vont professer après avoir obtenu le ou les Djaîza, à travers l'Occident chrétien et l'Orient musulman. Des indices de leurs œuvres, décelables dans des universités comme celles d'El Azhar, Zitouna et El Karaouiyine témoignent de leur niveau intellectuel.
L'utilisation des revenus habous avaient plusieurs destinations de dépenses : les professeurs, les réfugiés émigrés, les «réfugiés politiques», les boursiers, le personnel, l'entretien, les besoins alimentaires, l'équipement et même des constructions nouvelles à caractère d'investissements. Toute cette gestion était coiffée par un gérant appelé nadir el ahbass. Les Ibn Marzouk, famille d'élites savantes, l'avaient géré durant plus de deux siècles et demi. En dernier lieu, sa gestion fut assurée par Si Bessaâd Mohamed avec ses fils qui lui avaient succédé jusqu'à l'occupation française. Après quoi le habous devint propriété domaniale entière de l'Etat français.
Selon nos aïeux, l'estimation des apports de cette fondation atteignait la valeur d'une livre d'or par jour.
LES FESTIVITES DU HORM
Les familles tlémcéniennes avaient coutume depuis plus de sept siècles de se rendre les deuxièmes journées de l'Aïd El Fitr et de l'Aïd El Adha à Sidi Boumédiène pour se prosterner dans la koubba où est enterré le vénéré saint, pour baiser le tombeau sacré du célèbre ouali et prier pour l'obtention d'une certaine félicité aux membres de la famille.
La fête du Mawlid Ennabaoui revêtait un caractère bien plus particulier, il y avait une ambiance qui rappelle celle des carnavals mais fêtée sur un mode religieux. Le côté économique s'y greffait bien évidemment.
A Aïn Wazoutha, qui est une large esplanade, s'installait une kermesse : des marchands y vendaient des boissons fraîches, confiseries, d'autres proposaient des variétés de jeux et distractions infantiles. Quelques-uns exposaient des oiseaux rares domestiqués. Des charmeurs de serpents, troubadours et dresseurs de singes, ours, gazelles, chameaux.
A partir de ces étalages sédentarisés, commençait une procession cosmopolite qui s'acheminait en transe le long de cette allée sanctuarisée jusqu'au tombeau du grand Saint. Ils déambulaient en groupes hyper-motivés issus des confréries religieuses tel les Aïssaoua, Taîbyin, G'nawa et Hamdawa, vêtus de kachabas de couleur blanche. Ils chantaient en transe des louanges et dansaient sur des rythmes appropriés à leur secte, au moyen d'instruments comme les tambours, les claquettes, le ghaïta, les guellal, les t'bela et les bendayer.
La confrérie des Aïssaoua constituait la principale attraction de par leurs exhibitions surnaturelles, galvanisées par les sons des clarinettes et des tambourins, tel par exemple l'usage par un membre d'une longue barre de fer incandescente, promenée sans barguigner sur les diverses parties de son corps réfractaire aux brûlures, indemne de toute souffrance ; ou par des séances d'hypnotisme ou encore l'emploi d'un large sabre à lame effilée dont la pointe sera enfoncée stoïquement dans le cou, ou encore se frapper à coups redoublés sur les bras et les jambes avec le tranchant de cette lame.
Les G'nawa précédés par un taureau noir avançaient en se dandinant selon des danses du Soudan, scandées au rythme des castagnettes métalliques, des mandolines, des violons monocordes et de petits tambours. Arrivés à la koubba, ce taureau était immolé.
Pendant la deuxième guerre mondiale, le chef des G'nawa s'est présenté comme d'habitude chez le sous-préfet de la ville de Tlemcen pour l'obtention de l'autorisation destinée à couvrir leur festivité folklorique annuelle. Ce à quoi lui rétorque le responsable : «Blanco ymout oua faradji ydir fechta»
Des groupes sportifs (riyada) issus de la confrérie du cheikh Sid Ahmed Benmoussat en tenues multicolores présentaient des exhibitions impressionnantes de gymnastique harmonisée et de pyramide. Parmi les participants, il y avait aussi des groupements venus de contrées éloignées, habillés de leurs tenues traditionnelles, montés sur de superbes pur-sang.
Il y avait même des Gitans espagnols qui participaient à cette fête. Ces bohémiens vivaient en familles et se déplaçaient en charrette et en carrosse. Parmi elles, des familles venaient avec un esprit de pieuse intention pour vénérer et honorer la mémoire de ce savant andalou. Elles s'installaient d'abord autour du point d'eau du mausolée de Sidi Abou Ishaq. Leurs comportements étaient rudes et leurs coutumes étaient mystérieuses. Leurs femmes, habillées de robes longues et accompagnées de leurs maris et enfants, montaient respectueusement la pente menant au mausolée du savant andalou, en tenant des chandelles allumées et en chantant des airs sentimentaux de flamenco (de l'arabe : el fen el kamil).
De temps à autre, tous acclamaient «holé» s'apparentant probablement au mot Allah, exprimant une certaine délivrance d'un tréfonds réprimé. Leur étrange culte ne semblait pas être de nature chrétienne, mais plutôt musulmane, imprégné par l'amour de la patrie perdue et marqué par les séquelles de l'inquisition subie par leurs ancêtres avec bien sûr toute l'amertume du déclin et de déracinement de leur mère patrie, l'Andalousie, d'où cette rudesse comportementale. Aussi à la question des habitants d'El Eubbed qui les interrogeaient le pourquoi de cette cérémonie à Sidi Boumédiène, ils se contentaient de répondre que «ce saint homme est à nous et de chez nous !».
Toute cette foule compacte de pèlerins avançait par sectes groupées autour de leurs bannières multicolores ; endiguées par les berges humaines, pour arriver jusqu'à la koubba où repose Sidi Boumédiène, soutenue par les «youyous» des femmes qui fusent sans cesse dans l'air pur en signe de communion et d'allégresse.
Les spectateurs étaient très nombreux, on pouvait y rencontrer des visiteurs venus de tout le Maghreb ainsi que des Européens. Des hommes, des femmes, des jeunes filles, des enfants en costume de fête se promenaient sur le parcours les menant d'Aïn Wazoutha au mausolée de Sidi Abi Madyan. Un mouvement très dense et animé était constaté. L'ambiance était foraine, la joie et la gaité remplissaient les cœurs. C'était convivial, ce plein d'ambiance revigorait les âmes pour des semaines.
Ce ne sont que des traces rudimentaires ancestrales qui jaillissent encore de notre mémoire et qui ont disparu depuis l'introduction du wahhabisme. On est appelé, conscience historique oblige, à en faire un sujet d'investigation pour dévoiler sa valeur mnésique, voire des secrets pouvant s'avérer bénéfiques pour l'humanité car il ne s'agit ici que des généralités.
Pour mémoire, le récit historique de ce lieu est décrit dans les poésies d'Ibn M'Sayeb et Ibn Abdellah entres autres.
Cette manifestation cosmopolite est matérialisée par un tableau du grand peintre Hemch.
*Docteur


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