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Complaisances
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 22 - 10 - 2020

Généralement opposés à toute atteinte au principe sacro-saint de la liberté d'expression, de nombreux pays considérés comme berceau de la démocratie et des libres penseurs commencent à réaliser que le chaos n'est jamais bien loin quand on lâche la bride au discours, notamment en cette ère de généralisation de l'outil technologique qui offre une tribune ouverte aux bons et aux mauvais esprits. Ainsi, ces pays commencent à le dire sans ambages, le tri de l'information sur les réseaux sociaux, voire la censure purement et simplement de certains contenus jugés dangereux, haineux, surtout, sont indispensables. Pas sans faire de vagues, bien sûr, au sein d'une certaine classe politique qui continuait à plaider mordicus pour une liberté d'expression absolue avant que ses voix ne se font très discrètes, pour ne pas dire s'éteindre totalement, depuis qu'on parle uniquement de la censure de contenus qui propagent la radicalisation islamiste, qui font l'apologie du terrorisme ou propagent une haine toujours drapée de l'islamisme radicale ou encore quand il s'agissait d'interdire les contenus niant l'holocauste.
Malgré une certaine évolution, donc, dans le sens d'un nécessaire balisage réglementaire, le discours ou l'expression à bannir obéit à un choix très sélectif, pratiquement lié à celui développé par les islamistes radicaux et les réseaux qui font l'apologie du terrorisme. Des pays musulmans, dont l'Algérie, qui ont été les premiers à souffrir de l'exploitation religieuse à des fins apocalyptiques et engager une lutte sans répit, sur tous les fronts, contre ce visage haineux de l'islamisme radical et la barbarie terroriste, n'ont pas échappé aux critiques émanant de ces mêmes pays qui, aujourd'hui, trouvent qu'il faut agir pour neutraliser les islamistes radicaux.
Sans contrebalancer dans la même direction des donneurs de leçons, reconnaissant sincèrement la souveraineté des Etats à établir leur propre législation, il serait quand même plus équitable de faire preuve de plus d'égard aux musulmans qui ne sont pas tous des chantres de la radicalité ni des terroristes en force. Car, comme le rappelle le dernier odieux attentat de l'enseignant décapité en France, à chaque crime terroriste on fait subir aux musulmans le calvaire, leur déniant outrageusement jusques et y compris la liberté du culte. La liberté d'expression, comme toute liberté, s'arrête là où commence la liberté de l'autre. Seule la liberté d'expression dans le respect mutuel des valeurs religieuses et culturelles des autres peut construire un monde libre et harmonieux.
A quoi arrivera-t-on, au nom de la liberté d'expression, si chaque groupe commence à exposer des caricatures humiliantes sur les croyances religieuses, culturelles ou historiques des peuples ? Tout acte terroriste étant injustifiable et condamnable sous toutes ses formes, la liberté de publier des caricatures du prophète Mohamed (QSSL) pourrait dans l'esprit de cette liberté d'expression prônée autoriser la publication de caricatures autant humiliantes de tous les autres prophètes, ainsi que Bouddha, les vaches et la Shoah. En 2001, la destruction (en Afghanistan) par les talibans d'un symbole religieux culturel, en l'occurrence les statues géantes de Bouddha, avait provoqué un tollé international et a été unanimement condamnée. Liberté pour les uns d'humilier un symbole religieux, interdiction pour les autres de détruire des statues qui n'ont pas lieu d'exister dans leur croyance religieuse ?!


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