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L'entretien et la remise en état les maillons faibles: Nouvelle réhabilitation du réseau routier
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 30 - 11 - 2020

Par tranches successives, au gré des programmes budgétisés, le réseau routier urbain fait l'objet d'opérations de réhabilitation. Avec un plan de charges bien consistant en la matière, comprenant les chemins de wilaya (CW) et les routes nationales (RN), rocades et périphériques compris, la DTP intervient, de plus en plus, dans le réseau de voirie communale.
Son action est concentrée, cependant, sur les grandes artères, mais par effet de connectivité, elle a tendance à s'étendre à l'intérieur des quartiers des différents arrondissements de la ville. C'est le cas du dernier programme en date, achevé à près de 80%, où il était question, lors de la première tranche, de la restauration et la mise à niveau d'un linéaire de près de 10 km desservant de grands boulevards, à l'instar des avenues de Chakib Arselane et des Frères Niati. Concernant la seconde tranche, les travaux portent sur le traitement de l'ensemble des crevasses et des nids de poules à travers les 12 secteurs urbains. Pour ce qui est des travaux de la troisième tranche, ils cibleront des axes principaux dans les arrondissement d'Ibn Sina, El Makari, El Badr, Bouâmama, ainsi que des boulevards importants tels que celui de Général Féradeau, la cité de l'USTO et Es Seddikia. Dans le même registre, il est programmé, à brève échéance, des opérations de réhabilitation de quelque 25 km de voirie urbaine. Ceci alors que 13 opérations inscrites sur fonds de wilaya, au titre de l'exercice 2019, visant la mise à niveau du réseau routier local, ont été toutes achevées. Il était question, en somme, de la mise à niveau d'une partie du réseau, l'installation de dispositifs de sécurité et des aménagements. « Ce sont, bien évidemment, des mannes financières supplémentaires insuffisantes mais précieuses, quand même, pour l'achèvement des projets de mise à niveau, de requalification et de réhabilitation du réseau routier CW et CC de la wilaya. Cependant, on aura beau injecter de l'argent dans le développement et la mise à jour du circuit routier local, cela reste insuffisant, voire même inutile, si le maillon entretien ne suit pas. La maintenance routière n'est pas du consommable mais un mécanisme en soit.
L'ENTRETIEN : LE MAILLON FAIBLE
A quoi sert la réalisation d'une infrastructure routière, quel qu'en soit le gabarit, si celle-ci n'est pas régulièrement entretenue par la suite. Une route neuve aujourd'hui, c'est une route vieille demain. La route vieillit plus vite qu'on ne le pense. Sa durée de vie et sa rentabilité dépendent du degré de soins qu'on lui accorde », estime un membre de la commission de transport de l'APW d'Oran. Il faut rappeler que la DTP s'est dotée, en 2015-2016, de 12 unités de surveillance et d'intervention routière (USIR), et devait porter cette flotte à 20 à la fin-2017, pour couvrir un réseau routier de 1.100 km, consistant en 20 km d'autoroute, 580 km de routes nationales (RN), 580 km de chemins de wilaya (CW) et 275 km de chemins communaux (CC). Ces unités devaient être réparties sur les quatre subdivisions de la wilaya, à savoir : Oran (188 km), Arzew (315 km), Es-Sénia (300 km) et Aïn El Türck (300 km), sachant que chaque USIR est équipée d'un camion de 2,5 tonnes, un pick-up, un outillage, des fournitures de voirie, des accessoires de sécurité routière et de signalisation temporaire. Au vu de l'état physique du réseau routier local, notamment les chemins intercommunaux, le moins qu'on puisse dire, c'est que l'impact du dispositif USIR est limité. D'aucuns estiment en fait que le plan de charges dépasse, et de loin, les moyens d'intervention effectifs mis à l'œuvre. Et quand on y ajoute le manque, voire l'absence, de coordination intersectorielle, notamment « collectivités locales-secteurs intervenants », le résultat ne peut être que pire.
DES USIR DEPASSEES PAR L'AMPLEUR DU PLAN DE CHARGE
Il est à préciser que les 912 millions de DA prélevés du BP 2019 (d'un montant global de 5,77 milliards de DA) pour le chapitre « routes de wilaya », consiste en 13 opérations. Ainsi, une enveloppe de 30 millions de DA a été consacrée à l'acquisition de panneaux de signalisation, une enveloppe de 40 millions de DA pour l'étude et la réalisation de passerelles sur le CW-75, une enveloppe de 200 millions de DA pour les travaux de revêtement et d'aménagement des routes du groupement urbain d'Oran. Un montant de 200 millions de DA a été, par ailleurs, réservé à la réalisation d'une brise-lames à Aïn El-Turck, un montant de 60 millions de DA pour le parachèvement des travaux sur la route menant à l'Aéroport ‘Ahmed Ben Bella', un montant de 10 millions de DA pour la mise en place de barrières en béton à travers le groupement d'Oran, un montant équivalent pour le renforcement de l'éclairage, un montant de 60 millions de DA pour l'aménagement d'espaces verts, à travers le réseau routier desservant le groupement d'Oran, un montant de 100 millions de DA pour l'éclairage architectural des ouvrages d'art. En raison de son caractère prioritaire, voire urgent dans une certaine mesure, le projet de mise à niveau de 10 axes névralgiques du réseau routier urbain de la ville d'Oran aurait dû être privilégié dans les budgétisations locales APW et APC et faire, le cas échéant, l'objet d'appel de fonds de soutien de l'Etat.
PROJETS DE VOIRIE ET PLAN DE CIRCULATION : DEUX LIGNES PARALLÈLES
Rien de cela. L'amenuisement des ressources financières et la rationalisation budgétaire voire l'austérité que cela a dû imposer en ces temps de vaches maigres que traverse l'Economie nationale à forte dépendance gazo-pétrolière peut-elle, à elle seule, expliquer la non concrétisation, jusqu'ici, de ce projet si important sur le plan aménagement urbain et mobilité intramuros déjà vieux de plus de 5 ans ? La réponse est bien entendu: non. Et ce, au vu des opérations beaucoup moins importantes, dont certaines sont même superflues et fantaisistes, tous registres confondus, qui ont été inscrites dans l'intervalle et pour lesquelles des enveloppes consistantes ont été débloquées. Or, rien n'empêchait la matérialisation du projet de réadaptation de 10 artères principales de la ville, par étapes successives, en procédant par un montage financier, élément par élément, avec un planning étalé sur le moyen terme, ou même le long terme à défaut. On n'en est pas là. Un plan de circulation complètement désuet, puisque adopté par l'APW à la mi-mai 2015 mais qui n'est pas appliqué à ce jour, en dépit du fait que sur les 3 horizons qui y ont été envisagés, à savoir : à court terme (1 an), à moyen terme (5 ans) et à long terme (9 ans), c'était le premier scénario qui a été officiellement retenu. « Ne voir la problématique de la congestion que sous l'angle des projets routiers structurants, à l'image du 5ème périphérique, la pénétrante du port, et le changement de feux rouges et panneaux de signalisation, cela tient d'une approche simpliste. Il faut aussi mettre à niveau le réseau routier intramuros. Résorber les points noirs en ville, c'est une priorité ». Ce disant, ce responsable n'a fait que rappeler un principe fondamental de l'apaisement de la circulation urbaine. Créer un réseau interconnecté de ‘périphs' et de boucles de contournement, tout en désencombrant en même temps le noyau (le centre-ville), cela va de soi. C'est une question de bon sens, avant tout. Pourtant, à Oran, la prise de conscience par rapport à ce fondamental est bien récente.


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