Est-ce vraiment un soulagement pour les clubs de la Ligue 2 ? Le championnat de cette division reprendra en février prochain et les clubs sont autorisés à reprendre les entraînements dès aujourd'hui, c'est la décision prise par le ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS). Cette reprise progressive des activités sportives a été prise après la reconduction du protocole sanitaire adopté par le Comité Scientifique de Suivi de l'Evaluation de la Pandémie du Coronavirus, en coordination avec le Centre National de la Médecine du Sport (CNMS). A présent, c'est la course contre la montre chez les clubs pour préparer dans les meilleures conditions la reprise après plus de neuf mois d'inactivité. Mais cela ne semble pas suffire à certains clubs pour remettre de l'ordre en raison de la fin du mandat olympique et l'interdiction d'organiser des AG et ce, sans oublier les problèmes qui vont surgir tout au long de cette période. Dans le groupe Centre-Est, le WR M'sila est toujours sans président de club ou autre responsable avec la dernière démission collective des membres du directoire en raison des dettes et du blocage du compte bancaire. Au Mouloudia de Batna, les menaces de fausse démission du président Zidani ne sont pas faites pour arranger les affaires de l'équipe pour son come-back dans l'antichambre de l'élite. A Khenchela on attend avec impatience la tenue de l'assemblée générale élective d'un nouveau président. Le HB Chelghoum Laïd, où l'on annonce la venue du coach Rachid Bouaratta, est confronté à un problème de subventions. Selon notre source, la commission des finances de l'APC refuse de procéder à l'étude des dossiers de subventions des associations, au moment où d'autres revendiquent l'argent des droits de TV. Sur le plan de l'organisation et selon nos informations, plusieurs formations n'ont pas encore désigné leurs staffs techniques. En revanche, d'autres équipes ont préféré recruter de nouveaux entraîneurs, à l'image du MOB qui a jeté son dévolu sur Mustapaha Sebaâ. L'USM Annaba a engagé Mohamed Benchouia, l'ex-coach de la JSMS. A la JSMB, le président Rachid Redjradj a préféré confier la gestion technique de l'équipe à Karim Khouda avec lequel il a travaillé au CSC. L'ASK attend toujours l'arrivée de son nouvel entraîneur El Hadi Khezzar. L'ABS et le MOC seront drivés respectivement par Touhami Sahraoui et Mustapha Aggoune. Au CAB, les dirigeants ont innové en engageant Mourad Rahmouni qui aura comme adjoint Salim Arribi, selon notre source. Le promu le CR Beni Thour a fait venir Benslimane Abdelhakim (ex-CRB Bougtob). Par ailleurs, le DRBT a maintenu Zaoui Karim. Idem pour le CRB Ouled Djellal, le MSPB et le NRB Teleghma qui ont renouvelé leur confiance à respectivement Hakim Tazir, Amine Ghimouz et Rabah Zemamta. C'est presque la même situation qui prévaut dans le groupe Centre-Ouest où plusieurs formations sont dans l'expectative. C'est le cas de l'ASMO qui est sans entraîneur, même si le nom de Djamel Benchadli a été évoqué mais sans aucune suite officielle. C'est le flou chez le MCS, le WAB, l'ES Ben Aknoun et l'US Remchi. D'autres équipes ont carrément changé de staff. Le RC Arba, qui a été privé d'accession par l'arrêt forcé du championnat, a enrôlé Boufenara Abdelhakim, tandis que l'OMA a engagé Bouazza Omar (ex-IRBEK). L'USMH a frappé un bon coup en enrôlant Djamel Menad au moment où le CRT a remplacé Omar Belatoui par Hadj Merine (ex-OMA et NCM). Au SKAF, on parle de la venue du tlemcénien Sid Ahmed Slimani. Par contre, le RCK et l'USMB ont préservé leurs coachs respectifs Abdenour Hamici et Sofiane Nechma. C'est le cas de la JSMT avec Hadj Abdellah Mecheri. Nassim Sefraoui, lui, a atterri à l'IRBEK. Mourad Zerrouk (ex-CRB Sendjas et RCBOR) au CRB Aïn Oussera. Pour les autres, c'est encore l'indécision qui plane. A présent, c'est le suspense quant à la reprise de ce championnat. Les clubs ont-ils les moyens de faire face aux dépenses pour respecter le protocole sanitaire ? C'est la question qui taraude l'esprit des observateurs, sachant qu'un seul examen du PCR coûte entre 40 et 50 millions de centimes. Ne terminons pas cet article sans souligner qu'une réunion est prévue entre les responsables du football et les présidents de clubs de cette division pour débattre la situation et trouver un compromis concernant les modalités et autres formules du championnat pou un éventuel changement de formule de système de compétition. A cet effet, trois options seront proposées au cours de cette rencontre. La première, un championnat classique avec 38 matches dans chacun des deux groupes. La deuxième, un championnat en une phase-aller seulement sur des terrains neutres et la troisième avec une répartition des 36 clubs en quatre groupes avec play-off et play-down. Selon nos indiscrétions, la troisième proposition semble la mieux indiquée pour de nombreux présidents de clubs ne serait-ce que pour éviter des charges financières supplémentaires. Par ailleurs et selon notre source, dix clubs sont dans le collimateur et devront régulariser leur situation avec la CNRL pour pouvoir qualifier leurs nouvelles recrues. Dans le cas contraire, ces formations seront dans l'obligation d'entamer le championnat avec leurs anciens joueurs et des éléments de l'équipe réserve. A noter que sur la base du nouveau système pyramidal de compétition, la Ligue 2 saison 2020-2021 aura un statut amateur et sera donc gérée par la LNFA et non plus par la Ligue de football professionnel comme auparavant. Enfin, des visites d'inspection de la commission d'homologation des stades des équipes de la Ligue 2 devant abriter des matches officiels sont prévues.
