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Jordanie: Un demi-frère du roi accusé d'avoir comploté contre le royaume
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 05 - 04 - 2021

Le prince Hamza, demi-frère du roi Abdallah II de Jordanie, a tenté de déstabiliser le royaume et de porter atteinte à la sécurité du pays, a affirmé dimanche le vice-Premier ministre, tout en annonçant une quinzaine d'arrestations, dont des personnes ayant occupé des postes à responsabilité.
Hamza, ex-prince héritier qui s'est vu retirer ce titre en 2004, et les autres suspects ont collaboré avec une puissance étrangère pour "porter atteinte à la sécurité" de la Jordanie, a dit lors d'une conférence de presse le vice-premier ministre, Ayman Safadi. M. Safadi n'a pas précisé de quelle puissance étrangère il était question.
Mais, avant d'en arriver à ce constat, "les services de sécurité ont suivi durant une longue période les activités et les mouvements du prince Hamza ben Hussein, de Cherif Hassan ben Zaid et de Bassem Awadallah et d'autres personnes visant la sécurité et la stabilité de la patrie", a-t-il argué. Le demi-frère du roi Abdallah II, le prince Hamza avait de son côté annoncé samedi soir avoir été "assigné à résidence dans son palais à Amman. Dans une vidéo transmise à la BBC par son avocat, Hamza a affirmé que le chef d'état-major de l'armée s'était rendu à son domicile et lui avait signifié qu'il n'était "pas autorisé à sortir". Il a nié avoir pris part à un complot, et accusé les autorités de son pays de "corruption" et d'"incompétence".
«Sécurité et stabilité»
La "sécurité" et la "stabilité" de la Jordanie sont une "ligne rouge" qui ne doit pas être franchie, a mis en garde dimanche matin le journal d'Etat Al Rai. Agé de 41 ans, Hamza est le dernier fils du roi Hussein, né d'un quatrième et ultime mariage avec la reine Noor, d'origine américaine. Conformément au souhait de son père, décédé en 1999, il avait été nommé prince héritier lorsque Abdallah II était devenu roi. Mais, en 2004, ce dernier lui a retiré son titre pour le donner à son propre fils aîné, Hussein. Dans une réaction sur Twitter, la reine Noor a pris la défense de son fils, le prince Hamza, dénonçant des "calomnies".
"Je prie pour que la vérité et la justice l'emportent pour toutes les victimes innocentes", a ajouté la veuve du roi Hussein, qui ces derniers mois avait déjà critiqué les autorités du royaume sur le réseau social.
Le chef d'état-major jordanien, le général Youssef Huneiti, avait précisé samedi soir dans un communiqué que le prince Hamza avait été "appelé à arrêter les activités qui pourraient être utilisées pour porter atteinte à la stabilité et la sécurité du royaume". Il avait démenti son arrestation.
"Personne n'est au-dessus de la loi. La sécurité et la stabilité de la Jordanie passent avant tout. Toutes les mesures qui ont été prises l'ont été dans le cadre de la loi et après une enquête approfondie", avait-il néanmoins ajouté.
Au total, au moins 16 suspects ont été interpellés, parmi lesquels deux personnalités, Bassem Awadallah (un ancien conseiller du roi) et Cherif Hassan ben Zaid, selon le vice-Premier ministre Safadi. Devant la presse, il a souligné que les services de sécurité avaient recommandé au roi de renvoyer ces suspects devant la cour de sûreté de l'Etat.
D'après un analyste jordanien qui ne veut pas être identifié pour des raisons de sécurité, le prince Hamza avait, ces derniers temps, "multiplié devant son cercle d'amis les critiques contre ce qu'il qualifiait de corruption au sein du pouvoir".
Selon cette même source, "il y a certainement de la rancœur de sa part, car il n'a jamais digéré d'avoir perdu son titre de prince héritier", il y a plus de 15 ans.
«Vouées à l'échec»
Pour le journal d'Etat Al Rai, "certains agissements du prince (Hamza) ont été sciemment utilisés pour nuire à la sécurité et à la stabilité de la Jordanie". "Ceux qui connaissent l'histoire de la Jordanie savent bien que ce genre de situation arrive de temps à autre. Ils savent aussi que toute tentative de déstabiliser ce pays centenaire ou de séparer le peuple de son leadership sont vouées à l'échec", a conclu le journal. Le royaume de Jordanie doit célébrer le 11 avril son 100e anniversaire.
Dimanche, premier jour de la semaine en Jordanie, une apparence de normalité a régné dans les rues d'Amman, même si les développements de samedi soir étaient sur toutes les lèvres.
Petit pays dépourvu de ressources naturelles et largement dépendant des aides étrangères, la Jordanie est toutefois perçue comme stratégique au regard des tensions régionales.
Samedi soir et dimanche, l'ensemble des monarchies du Golfe ont unanimement fait bloc derrière le souverain jordanien en apportant leur plein soutien à son pouvoir, dans des déclarations séparées.


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