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Formule à renverser
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 03 - 11 - 2021

Malgré les nombreuses alertes que n'ont cessé de lancer des spécialistes tout au long de la dernière décennie, le recours abusif à l'accouchement par césarienne prend une ampleur de plus en plus alarmante. Comme un prêche dans le désert, on revient à chaque fois tirer la sonnette d'alarme sans influer sur le cours des événements. Le phénomène est mondial, selon des taux différents d'un pays à un autre, mais en Algérie l'accouchement par césarienne est devenu quasi automatique, selon plusieurs témoignages de parturientes et de leurs proches. Le taux de 40% d'accouchement par césarienne révélé par des enquêtes menées il y a cinq ou six ans a pratiquement doublé de nos jours, d'après des données non officielles basées sur quelques échantillons de cliniques privées.
Quelles sont les causes derrière ce recours systématique à la césarienne sur les tables d'accouchement ? Intervention plus rapide des médecins, accouchement moins long et moins douloureux, risques d'imprévus limités et autre convenance ou accord préalable des parturientes en manque de confiance en leur capacité d'accoucher naturellement, figurent parmi la longue liste des causes généralement exprimées sur ce registre et auxquelles on n'arrive pas à remédier. Mais, toutes ces causes, même si elles restent admissibles, ne conduiraient pas à une explosion des accouchements par césariennes telle que vécue de nos jours. Un taux de césariennes jusqu'à 18% reste acceptable selon des estimations de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), que dire alors quand ce taux avoisine ou dépasse les 80% comme c'est le cas observé aujourd'hui dans les cliniques ou maternités en Algérie !?
Par respect à l'éthique médicale, on reprocherait difficilement à un médecin de procéder abusivement à un accouchement par césarienne, mais cela n'est pas pour autant une raison de ne pas sonder des voies pour ramener ce taux à des hauteurs acceptables. Au-delà, donc, de l'aspect purement médical, des solutions sont à chercher du côté des assurances sociales. Les frais d'accouchement à régler aux maternités par la Caisse nationale des assurances sociales ne sont pas les mêmes quand la femme met au monde son bébé par voie basse et par césarienne. Cette dernière pratique chirurgicale (césarienne) coûte plus cher. Est-ce la raison qui pousse les cliniques à y recourir à tout bout de champ ? Pour certains spécialistes, cet aspect pécuniaire de l'acte d'accouchement mérite une profonde révision. D'une part, soutient-on, il n'est pas logique de facturer la césarienne plus chèrement que l'accouchement par voie basse ou naturelle.
Comment et pourquoi payer plus chèrement la césarienne quand on reconnait explicitement que l'accouchement par césarienne est une opération plus facile à exécuter avec moins de risques d'imprévus et rapidité garantie qu'un accouchement naturel plus long, plus fatigant et plus compliqué ? Les pouvoirs publics seraient ainsi bien avisés d'introduire un équilibre sur ce plan pécuniaire. Faire en sorte que la facture soit la même pour les deux formes d'accouchement, ou renverser carrément la formule pour arriver à des frais d'accouchement plus chers quand on recourt à la voie naturelle. Et suivre la courbe du taux des césariennes.


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