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En panne de perspectives !
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 23 - 11 - 2021

Il y a quelques jours, Aïmene Benabderrahmane a reconnu que l'Algérie va réutiliser le Fonds de régulation des recettes (FRR) pour tenter de gérer son déficit budgétaire. Ainsi, selon ses propos, le financement du déficit budgétaire de l'exercice 2022 s'effectuera par le recours au marché financier intérieur, aux banques et à des prélèvements sur le FRR, dans l'attente de l'augmentation continue des cours du pétrole par rapport au prix fixé dans le budget de l'exercice prochain, soit 45 dollars. Or, lancé en 2000 et alimenté par le surplus de la fiscalité pétrolière, le FRR qui n'est autre qu'un compte d'affectations spéciales a été une vieille recette pour l'exécutif. En ce sens, le recours de ce dernier à ce fonds n'a jamais permis de remédier aux problèmes du déficit budgétaire.
Pour preuve, entre 2014 et 2017, ses ressources ont été presque épuisées, passant de 4.400 à 840 milliards de dinars sans que cela n'ait pu régler quelque chose. En 2018, l'Etat s'est vu même dans l'incapacité d'y recourir puisque le FRR s'est totalement épuisé à la fin 2017.
Entre janvier et fin juin 2016 déjà, l'exécutif Sellal y avait puisé plus de 1.333,84 mds, afin de couvrir 75.3% du déficit global. Même s'il savait qu'il était à l'étroit pour financer le déficit en 2017, étant donné que les recettes du FRR ont été affectées par un repli phénoménal passant de 2.062,231 mds de DA en 2013 à 98,550 mds en 2016, le gouvernement espérait alors une hausse des recettes budgétaires qui permettraient de suppléer progressivement aux ressources puisées, jusque-là, dans le Fonds. Or, force est de constater que cette hausse des recettes budgétaires ne s'est jamais vraiment produite, en raison notamment des faiblesses chroniques de l'économie nationale et de l'absence d'une fiscalité moderne ainsi que d'une collecte sérieuse des impôts. En conséquence, le FRR, conçu plutôt comme une roue de secours contre les déficits budgétaires du pays, fut un échec. Et si le staff d'A. Benabderrahmane s'efforce aujourd'hui de le réactiver, c'est parce qu'il est à court d'alternatives. Autrement dit, notre économie rentière reste tributaire de l'informel et peu prédisposée en termes de performances à produire de la croissance. Ce qui met en difficulté l'exécutif pour identifier de nouvelles recettes fiscales. Beaucoup d'experts ont remis d'ailleurs en cause l'efficacité du FRR. Malgré l'importance de ce fonds-là en termes de montants, il n'en reste pas moins destiné seulement à la régulation économique et non pas à la création de richesses. En d'autres mots, le FRR n'intervient pas pour le financement des investissements par exemple. Son rôle étant de protéger l'économie contre les chocs brutaux, et dans notre cas, les chutes des cours du pétrole. En outre, étant libellé en monnaie nationale, orienté vers le marché intérieur et placé à rendement très faible, ce fonds-là n'est pas potentiellement susceptible de procurer au pays de nouvelles recettes. Il n'est, en fin de compte, qu'un fonds domestique de stabilisation, hors budget, alimenté par la plus-value sur fiscalité pétrolière, exprimé en dinars. En clair, il ne garantit plus les équilibres financiers du pays quoiqu'il couvre la dette, évitant momentanément la spirale de l'endettement extérieur du pays. Mais jusqu'à quand? D'autant que l'option de la planche à billets, jusque-là écartée par le président Tebboune, semble de retour !


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