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Ghaza martyrisée, Ghaza terrorisée, Ghaza résistante, Ghaza vivante et combattante...
Publié dans Le Quotidien d'Oran le 09 - 11 - 2023

Certes, j'ai mis de longues et douloureuses journées et nuits pour faire part de mon désarroi, colère et tristesse par rapport aux crimes de guerre perpétrés par le sionisme assassin, colonisateur et spoliateur d'une terre qui n'a et ne sera jamais sienne quelle que soit la durée de cette terrible tragédie.
Aujourd'hui, après avoir difficilement repris mon souffle, que la sagesse ayant remplacé l'émotion et certainement la colère qui auraient pu me faire réagir d'une manière insensée qui n'aurait eu d'égal que la lâcheté des sionistes qui disent faire une guerre contre un peuple désarmé, terrorisé, un peuple qui fait face seul à une horde composé des américains, des européens et quelques traitres arabes. Une guerre aux forces inégales. Les sionistes froussards, peureux de la mort, des poltrons face à des jeunes et courageux désarmés qui n'ont souvent que de simples pierres pour faire reculer la soldatesque armée jusqu'aux dents. C'est grâce à une arme redoutable qu'on appelle la foi en Dieu en la justice divine et surtout au fait « qu'un droit ne meurt jamais tant qu'il y aura toujours une partie demanderesse » croyant avec fermeté en une vraie justice, pas celle dictée par les expansionnistes, les colonisateurs de tous les temps, ils se reconnaitront certainement, sinon l'histoire est bien là pour les leur rappeler et souvent pour les rattraper. C'est après que l'armée israélienne ait déjà largué plus de 6000 bombes. Que des écoles, des routes, des maisons ont été détruites. Que des enfants qui courent pour fuir les missiles, des frères et sœurs sont enfouis sous les décombres. Et si ce ne sont pas les bombes et les balles qui les tuent... l'eau et la nourriture se font rares et les hôpitaux n'auront bientôt plus d'électricité, que je me trouve en droit et en devoir de rappeler aux sionistes leur véritable nature, celle de gens venus de nulle part s'octroyer un bien qui n'est pas et ne sera jamais le leur, advienne que pourra.
En matière d'histoire, il me semble nécessaire de rappeler qu'avant un certain 14 Mai 1948, ce qu'on appelle aujourd'hui « Israël » que je mets sciemment entre guillemets, n'existait pas. Le sionisme et c'est une dénonciation faite par son propre initiateur qui dit que c'est une doctrine politique, une doctrine nationaliste qui n'est pas née du judaïsme mais du nationalisme européen du 19ème siècle. Théodore Herzl qui en est le fondateur ne se réclamait pas de la religion : « Je n'obéis pas à une impulsion religieuse ». (Sources : Th Herzl Diaries Mémoires Ed Victor Gollanz. 1958). Ce qui l'a toujours intéressé n'est pas particulièrement la terre sainte : il accepte aussi bien, pour ses objectifs nationalistes, l'Ouganda ou la Tripolitaine, Chypre ou l'Argentine, le Mozambique ou le Congo. Mais devant l'opposition de ses amis de foi juive, il prend conscience de l'importance de la puissante légende qui constitue un cri de ralliement d'une irrésistible puissance C'est le slogan mobilisateur que ce politique ne saurait ignorer. Aussi proclame-t-il, transposant la puissante légende du retour en réalité historique : « La Palestine est notre inoubliable patrie historique... ce nom seul serait un cri de ralliement puissant pour notre peuple. » (Herzl, L'Etat juif p.209). Il dira entre autre : La question juive n'est pour moi ni une question sociale, ni une question religieuse..., c'est une question nationale. » Comme nous pouvons le constater, c'est une question coloniale. Là encore Th. Herzl ne cache pas ses objectifs, comme première étape, réaliser une « Compagne à charte », sous protection de l'Angleterre ou de toute puissance, en attendant d'en faire un Etat juif.
C'est pourquoi il s'adresse à celui qui s'est révélé le maitre de ce genre d'opération : Le trafiquant colonial Cecil Rhodes, qui, de sa Compagnie à charte, sut faire une Afrique du Sud, l'une de ses composantes s'appelant de son nom : La Rhodésie. On connait la suite. L'apartheid, les longues années de souffrances du peuple sud-africain, Nelson Mandela et enfin la libération de l'Afrique du Sud.
Quelques années plus tard, c'est en effet cette politique qu'appliqueront très exactement ses disciples créant, selon ses méthodes et suivant sa ligne politique, l'Etat d'Israël (au lendemain de la 2ème guerre mondiale). Mais cette entreprise n'était nullement sur le prolongement de la foi et de la spiritualité juive. Au moment même du congrès de Bâle qui n'avait pu se tenir à Munich (comme le prévoyait Herzl) en raison de l'opposition de la communauté juive allemande, se tenait en Amérique la conférence de Montréal (1897) où, sur la proposition du Rabbin Isaac Meyer Wise, la personnalité juive la plus représentative de l'Amérique d'alors, fut votée une motion qui opposait radicalement deux lectures de la Bible, la lecture politique et tribale du sionisme et la lecture spirituelle et universaliste des prophètes. « Nous désapprouvons totalement toute initiative visant à la création d'un Etat juif. Des tentatives de ce genre mettent en évidence une conception erronée de la mission d'Israël... Nous affirmons que l'objectif du judaïsme n'est ni politique, ni national, mais spirituel... (Source : Conférence centrale des Rabbins américains- Yearbook VII, 1897, p.XII.)
De tout cela, il n'en fut rien, le but de créer un Etat sioniste au cœur même du Moyen-Orient était le désir des Etats-Unis qui voulaient avoir une base stratégique dans cette zone qui échappait à leur contrôle expansionniste. Il faut aussi rappeler, sinon informer l'opinion publique certaines choses mises aux oubliette à dessein, telles que la collaboration des dirigeants sionistes (devenus dirigeants d'Israël) avec les nazis, depuis les accords de la Haavara permettant aux milliardaires juifs de transférer leurs capitaux d'Allemagne en Palestine, puis la collaboration du Bétar sioniste portant l'uniforme hitlérien et le drapeau à l'étoile de David jusqu'en 1938 (pendant 5 ans sous le régime hitlérien), puis les propositions de collaboration, y compris militaires, faites par Itzaac Shamir aux autorités hitlériennes en 1941, jusqu'aux dernières tractations de « l'agence juive » pour fournir 10.000 camions à Hitler sous la seule réserve que ces camions ne seraient utilisés que sur le front de l'Est, contre l'Union Soviétique, afin de réaliser une paix séparée avec les Etats-Unis et l'Angleterre, rêve des « alliés » de l'Ouest : Utiliser Hitler pour écraser l'Union Soviétique.
Tout cela nous amène à rappeler que cet Etat bâti sur du faux ne peut que continuer sur des actes terroristes qui auront comme résultat un échec qui marquera à jamais la mémoire collective de tous.
Ceux qui taxent de terroristes de valeureux combattants pour leur liberté sont eux-mêmes auteurs d'actes terroristes d'une rare ampleur et pour cause nous allons tenter d'en rappeler quelques-uns : Le massacre de 237 civils à Deir Yassin par les troupes de Beghin, jusqu'à celui des musulmans en prière à Hébron par Barouch Godstein en 1995, l'assassinat du comte Bernadotte et de Lord Moyne, coupables de dénoncer à l'ONU cette terreur contre les Palestiniens chassés par centaines de milliers de leurs villages et leurs cimetières profanés et déracinés au bulldozer, l'agression contre le canal de Suez préparée par Sharon et Pérès à Paris avec le Général Challe (dirigeant du coup d'Etat d'Alger), les massacres de milliers de civils libanais par Sharon en 1982, et sa responsabilité, avec le Général Rafael Eytan, dans les tueries de Sabra et Chatila, l'occupation, après la guerre des six jours de ce qui restait de la Palestine, et aussi du Sud Liban et du Golan en Syrie considérant comme des « chiffons de papiers » les condamnations de ces occupations par les résolutions de l'ONU : la résolution 181 de 1947 stipulant le partage de la Palestine, la résolution 242 du 22 novembre 1967 exigeant « le retrait des forces israéliennes des territoires occupés » ; la résolution 338 du 22 novembre réitérant cette exigence après la guerre du Kippour ; la résolution 425 condamnant l'occupation du Liban, comme celle (unanime) du 4 juillet 1967 sur l'annexion de Jérusalem. Le 12 mars 1991, dans une interview au « Monde », le ministre français des Affaires étrangères M. Roland Dumas écrivait : « Le Conseil de sécurité a pris au total 197 résolutions touchant au problème israélo-arabe et 34 concernant les Palestiniens. Toutes ces résolutions sont restées lettre morte » !!! Depuis les dirigeants quel que soit leur parti se placent au dessus de la loi internationale. Où sont les défenseurs de ces lois ? Où sont les défenseurs des droits de l'homme ? Où sont les épris des libertés ? A mon tour de dire que toutes les lois dictées par ceux qui dirigent l'ONU ne sont que des chiffons. D'ailleurs on est en droit de se poser la question suivante : à quoi sert l'ONU ? Pour finir ce bref et douloureux aperçu, je me permets de rapporter le texte démontrant l'indignation d'un écrivain israélien : Ari Shavit intitulé : Cana, 102 morts sans visage. « Nous avons tué 171 personnes au Liban, pour la plupart des réfugiés, au cours du mois d'avril 1996. Nombre d'entre eux étaient des femmes, des vieillards, des enfants. Nous avons tué 9 civils, dont une enfant de 2 ans et un centenaire, à Sahmour, le 12 avril. Nous avons tué 11 civils, dont 7 enfants, à Nabatyeh, le 18 avril. Dans le camp de l'ONU, à Cana, nous avons tué 102 personnes.(...) Nous avons veillé à donner la mort de loin. Nous les avons tués parce que le fossé entre le caractère sacro-saint de plus en plus étendu que nous attribuons à nos propres vies et celui de plus en plus restreint que nous reconnaissons à celle des autres nous a permis de tuer ». Le texte entier traduit de l'hébreu dans « Libération », mardi 21 mai 1996. L'heure a sonné pour le début de la fin. Je rappelle tout simplement que le monde a perdu son humanisme depuis la création de l'Etat sioniste. Mon inquiétude est encore grandissante face à la lâcheté de certains pays arabes, d'autres qui se disent musulmans et enfin à la soumission totale des journalistes qui animent des débats en invitant des pro-israéliens et ignorent totalement la partie colonisée. Des journalistes qui se mettent à plat ventre devant leurs employeurs propriétaires des médias surtout en France où on parle de Liberté, Egalité et Fraternité alors qu'aucun de ces slogans n'apparait. Shame on you !
*Président du conseil scientifique et technique du Musée du Moudjahid Mohamed Chaabani Biskra


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