Après une longue absence, le Mouloudia d'Oran retrouvera son antre du stade Ahmed-Zabana face à la JS Kabylie. Ce changement de domiciliation est dû à la fermeture pour environ six semaines du stade Miloud-Hadefi d'Oran pour des travaux de rénovation de la pelouse qui viennent d'être lancés. Explications du directeur du complexe sportif Miloud-Hadefi, Abdelkader Menazli : «L'opération consiste à faire usage de la semence hivernale pour éviter que l'herbe soit affectée par le verglas. Il s'agit d'une opération ordinaire qui s'effectue à raison de deux fois par année, puisqu'une semence estivale est également effectuée lors de la saison des grandes chaleurs». Cela va contraindre le MCO à délocaliser au moins deux ou trois de ses prochaines rencontres à Oran au stade Ahmed-Zabana. Selon le premier responsable de cette infrastructure sportive, le stade devrait rouvrir ses portes vers le 25 décembre prochain. Dans ce même contexte, Djamel Belmadi, le sélectionneur national, a effectué une visite surprise au stade Miloud-Hadefi d'Oran sans que personne ne soit informé. Selon certaines indiscrétions, il semble que le sélectionneur national a l'intention de disputer un match amical vers la fin du mois de décembre prochain à Oran. Cela reste à confirmer même si certaines sources affirment que le coach national aurait sollicité la FAF pour l'organisation d'une joute amicale avant le stage bloqué précédant la CAN en Côte d'Ivoire. De nombreux observateurs estiment que cette visite n'est pas fortuite surtout que Djamel Belmadi avait déjà émis des réserves, pour ne pas dire critiqué la qualité de la pelouse de Nelson-Mandela. Le sélectionneur national a également fait un saut sur les terrains annexes, ce qui lui a permis de rencontrer le staff technique et les joueurs du MCO. Par ailleurs et concernant la gestion du complexe sportif Miloud-Hadefi, Abdelkader Menazli a déploré le peu d'engouement des supporters du MCO, en particulier, et les amateurs de la balle ronde à Oran, en général, pour les rencontres du Mouloudia à domicile depuis le début de cette saison, ce qui constitue «une perte sèche» pour la trésorerie du complexe. «A titre d'exemple, pour le précédent match face à l'USM Khenchela, on n'a vendu que 712 billets, à raison de 500 DA l'unité», a-t-il souligné. Cet état de fait n'arrange pas les finances de la direction du complexe, géré par une entreprise publique à caractère industriel et commercial (EPIC), car les revenus émanant des rencontres du MCO sont très loin de couvrir les charges de l'entretien du stade, a encore affirmé le même interlocuteur.
