Une dizaine de personnes victimes d'actes terroristes perpétrés contre leurs personnes durant les années rouges se disent être encore une fois victimes de pratiques bureaucratiques qui se sont révélés, selon eux, au-dessus des lois et même des décisions de la justice. En effet, 11 personnes habitants la région de Lardjem déclarent, documents à l'appui, qu'après refus de l'administration de leur régulariser les situations relatives au bénéfice des droits en tant que victimes d'actes terroristes, elles ont intenté des poursuites judiciaires contre l'ex-wali de Tissemsilt représentant la caisse de remboursement des victimes du terrorisme et la justice leur avait donné raison en promulguant des décisions et des prononcés administratives individuelles obligeant ladite caisse de les dédommager en réservant une pension mensuelle à chacune des victimes, et que les concernés ont tenu à les exécuter par le l'intermédiaire d'un huissier de justice, mais à leur grande surprise, l'administration refuse encore une fois de se soumettre aux décisions de la justice et récuse l'exécution des ordonnances judiciaires « nous ne demandons pas du social, nous avons des décisions de la justice que l'administration refuse l'exécuter. Certaines personnes de cette administration se croient au dessus des lois et se sont elles qui salissent la bonne image de l'administration. Ce comportement est injustifié et nécessite une intervention urgente de la part de l'actuel wali, à qui nous demandons d'intercéder en notre faveur pour que nos droits nous reviennent et pour que justice soit rendue », nous déclara avec amertume une des victimes et ajoute : « nous sommes persuadés que l'actuel wali n'est pas au courant de ce problème et de ce qui se passe à l'intérieur de ce service et c'est pour ces raisons que nous tenons à l'informer et le solliciter en même temps pour un coup de balai afin de dépoussiérer certains dossiers restés jusque là enterrés par certains bureaucrates ». Enfin, il est à signaler que les concernés ont décidé aujourd'hui, mardi, d'observer un sit-in devant le siège de la wilaya pour dénoncer cette situation …