Dans un monde hors du temps, faut-il parler ou se taire à jamais ? Nos plages sont devenues des dévidoirs où la saleté bat son plein. Tout le monde crie au scandale qui existe dans nos plages, qui malheureusement ne nous font plus honneur. C'est malheureux de le dire et beaucoup plus de l'écrire, car il faut bien le signaler que nos plages se sont reconverties à des favelas Brésiliens. Des «Guitounes» qui sont partout et qui forment une façade ressemblant étrangement au mur de Berlin. L'insalubrité fait rage et s'accapare le sable d'or. Une vision qui n'honore nullement le tourisme chez nous. Pas de toilettes, ni de des douches pour les estivants, qui une fois encore, le mot est fort pour le causer, font leurs besoins dans l'eau (plage). Notre pays qui s'ouvre sur le tourisme, souffre énormément de ce côté-là. Les autorités locales ont-ils les moyens de changer l'allure des plages et espérer un tourisme digne de ce nom ? Comme le font d'ailleurs nos voisins Tunisiens et Marocains, Turcs et Espagnoles par exemple. Tout le monde se pose un tas incalculables de questions sur ce domaine, car qu'Avon-nous de moins qu'eux pour réussir ? Alors que tous les moyens sont fournis en la circonstance. Malgré l'effort de l'état, aucune prémisse ne se fait sentir. Certes, l'état qui veut aider les jeunes à sortir de leur anonymat doit en sorte faire un suivi. Faire du social et donner aux jeunes des commodités, ça enchante tout le monde, seulement pas en installant des «Guitounes», alors que les plages devraient être libérées chaque soir pour donner une allure et une vue panoramique. Ces parasols, chaises etc… Devraient être aménagées et réinstaller le lendemain, afin que les plages soient nettoyées. Du bas côté de la route, ça n'augure rien de bon et ça faut peur pour les estivants. Un été que d'aucuns espèrent réussi avec un programme tracé en amont et qui se veut porteur d'initiatives à même d'assurer une saison estivale «honnête». C'est dans ce cadre que la commission de tourisme de l'APW avait insisté sur la mise en valeur de 33 plages sur les 50 que compte la wilaya d'Oran pour enfin sélectionner 27 plages visées par la wilaya et les directions de l'environnement, de la santé et du tourisme. Pour mettre tous les atouts de leur côté, les autorités locales ont effectué plusieurs sorties sur terrain pour évaluer les besoins et doter les plages autorisées à la baignade en moyens humains et logistiques. Les professionnels du secteur ont ciblé, entre autres points noirs hérités des anciennes éditions, le manque d'hygiène qui défigure hideusement les paysages que peuvent offrir les plages oranaises. Pourtant, et malgré toute la bonne volonté locale de bien faire, le risque de pollution marine se pose avec acuité, poussant les autorités locales à accélérer les travaux de réalisation de trois stations d'épuration des eaux usées. On ne dira jamais assez, car de notre pays qu'il s'agit, surtout que l'Algérie s'ouvre sur le monde du tourisme.