Ecole supérieure de la défense aérienne du territoire: sortie de plusieurs promotions    La Direction générale des Archives nationales, un partenaire-clé de la stratégie nationale de transformation numérique    El-Oued: Quinze œuvres sélectionnées pour le 4e festival international du monodrame féminin    Journée mondiale de l'enfant africain: le ministère de la Solidarité nationale organise une cérémonie au Jardin d'essai du Hamma    APN: adoption de la loi relative à la mobilisation générale    Sortie d'une nouvelle promotion du Centre de formation des troupes spéciales de Biskra    APN: adoption à la majorité du projet de loi portant règlement budgétaire pour l'exercice 2022    Conseil supérieur de la Jeunesse: une caravane pour la préservation de la biodiversité fait une halte dans la wilaya d'Illizi    Bac 2025: le ministère de l'éducation insiste sur le strict respect des consignes sous peine d'exclusion    APN: adoption à la majorité du projet de loi régissant les activités minières    Agression sioniste contre Ghaza: le bilan s'alourdit à 55432 martyrs    Festival national du théâtre comique: 7 pièces sélectionnées pour décrocher la "grappe d'Or"    4e jour de l'agression sioniste contre l'Iran: forte riposte de Téhéran    Santé: M. Saihi s'entretient avec son homologue tunisien    L'Iran promet une réponse dévastatrice aux attaques sionistes    Foot/CAN féminine 2024 (décalée à 2025) : début du stage des Algériennes à Oran    Poumon du développement, améliorer la gestion de la politique des transports en l'Algérie    Une nouvelle nuit d'escalade    C'est parti !    Ghaghaa, la fontaine oubliée... ou l'art d'assoiffer la mémoire    Ooredoo organise une opération de nettoyage de forêt à Jijel    De nouveaux avions dès septembre pour transformer Alger en hub régional    Du football pour le plaisir des yeux    Une illusion utile à ceux qui gouvernent    Les lauréats de l'édition 2025 couronnés    Athlétisme/5e Journée Elite & Jeunes Talents: Nouveau record national du 400 mètres pour Ismaïl Bouaziza chez les U18    Cyclisme/Tour du Cameroun: Islam Mansouri vainqueur du maillot jaune de la 21e édition    Une fin de saison en toute sportivité    Ce qu'il faut savoir sur la Coupe du monde des clubs    Le Monde au chevet de l'armée d'Israël ou comment on fabrique l'innocence    La folie fatale de Netanyahou qui le rapproche de sa fin !    Des chercheurs ont créé un outil pour repérer les ouvrages toxiques    Lundi 30 juin 2025, dernier délai pour soumettre les candidatures    L'Autorité nationale indépendante de régulation de l'audiovisuel met en garde    L'Algérie est en mesure de relever toute sorte de défis !    Une série d'accords signés entre l'Algérie et le Rwanda    La Fifa organise un séminaire à Alger    Khaled Ouennouf intègre le bureau exécutif    L'Algérie et la Somalie demandent la tenue d'une réunion d'urgence du Conseil de sécurité    30 martyrs dans une série de frappes à Shuja'iyya    Lancement imminent d'une plate-forme antifraude    Les grandes ambitions de Sonelgaz    La force et la détermination de l'armée    Tebboune présente ses condoléances    Lutte acharnée contre les narcotrafiquants    La Coquette se refait une beauté    Cheikh Aheddad ou l'insurrection jusqu'à la mort    Un historique qui avait l'Algérie au cœur    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



MASCARA : Tighennif, une ville délaissée
Publié dans Réflexion le 19 - 07 - 2011


Le quotidien du citoyen de la ville de Tighennif est un calvaire. Les gens commencent leur journée par connaître les prix des fruits et légumes, la pomme de terre se présente pour 30 DA, la tomate entre 30 et 50 DA, les poissons sont irréprochables, leur prix varie selon la qualité, la sardine à 200 DA. Le souk et le marché aux légumes disparus de la ville, les citoyens doivent se rabattre dans les boutiques ouvertes à travers les rues de la ville dont la plupart clandestinement et où les prix se pratiquent à la tête du client. Le citoyen aime passer dans la rue derrière la maison de rééducation, là, sont exposés dans les Mazda les pastèques et les melons dont les prix varient, le petit calibre que l'on appelle également Fegous se vend entre 50 DA et 80 DA l'unité, les pastèques de gros calibre c'est 30 DA/Kg. A ceci s'ajoute la crise du pain, les fours sont dans leurs majorité fermés, sans tenir compte d'un planning qui devait en principe être établi par la direction du commerce et qui devra être respecté par tous comme dans le passé, pour assurer sa ration, les citoyens avertis achètent leur pain juste après la prière du sobh sinon on est pas sûr de l'avoir à 7 heures du matin. Le soir, les gens se déplacent vers Maoussa ou Mascara ou alors obligent leurs femmes à pétrir un Metloue. Les citoyens de cette ville n'ont pas droit aux vacances, les enseignants véhiculés préfèrent faire du clan privant leur familles d'une semaine ou du moins d'une journée dans la fraîcheur au bord de la mer, ceux qui n'ont pas une voiture, aiment étaler des cartons devant les portes des mosquées suivant l'ombre du levée au couchée du soleil. Que se passe t il au niveau de la ville de Tighennif ? Les élus sont absents à tous les niveaux, alors que la ville croule sous les ordures, les jardins se dégradent, les espaces verts sont de simples carrés pleins de terre rouge. L'Administration est également absente devant ces paniers de pains exposés sur terre quand elle est disponible et sur les trottoirs, le lait transporté dans un camion non aménagé, qui demeure exposé dans des cageots aux microbes et autres mouches, ou à l'entrée des magasins de multiples activités normalement interdites par la réglementation mais on en fait fi, les cageots de limonades gazeuses exposés toute la journée en plein soleil. Que dire alors de ces crèmeries qui ne sont jamais contrôlées alors que l'hygiène fait vraiment défaut. Beaucoup reste à faire dans cette ville qui se dégrade au fil des jours, celle qui s'appelait jadis Palikao avec toutes ses lettres de noblesse. Un fait qui relève de l'insolite, puisqu'une cité d'habitation des professeurs du lycée Ferhaoui est devenue un grand dépotoir d'ordure et de détritus à ciel ouvert, sans bacs de collecte disparus avec le temps, mais le soir venu, sur ces lieux, des groupes venus du milieu rural environnant prennent pour décor un lieu pour siroter leurs cafés et discuter aux portables au grand dame des riverains qui ne savent plus à quel sain se vouer face à cette situation qui perdure. S'agissant de la culture et de lieux de distraction, ils sont quasi inexistants, même la seule piscine qui faisait autrefois la joie des enfants et des grands est aujourd'hui malheureusement fermée. Les élus n'ont jamais fait appel à une troupe musicale ou théâtrale pour permettre aux jeunes un divertissement ponctuel alors que la ville dispose d'un grand complexe inauguré en grand pompe mais qui, hélas, inexploité pour des raisons que l'on ignore. C'est le triste décor d'une daïra qui a existé depuis l'ère colonial voir depuis 1949.

Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.