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Pourquoi la léthargie du système financier et de la bourse d'Alger ?
Publié dans Réflexion le 19 - 01 - 2012

L'objet de cette contribution collective est de se demander pourquoi la léthargie de la bourse d'Alger qui n'arrive toujours pas à fonctionner normalement, et ce malgré ses 15 ans d'existence ? L''important est le nombre d'acteurs fiables au niveau de ce marché pour l'instant limité. Imaginez-vous un très beau stade de Football pouvant accueillir plus de 200.000 spectateurs sans équipe pour disputer la partie. Les autorités algériennes se sont donc contentés de construire le stade mais sans joueurs. Quant aux réserves de change de 180 milliards de dollars au 01 janvier 2012, non comptabilisé les réserves d'or, elles ne sont qu'une richesse virtuelle grâce à la rente des hydrocarbures, qu'i l s'agit de transformer en richesse réelle.
1. La raison essentielle renvoie à la politique socio-économique dans sa dynamique historique elle-même liée au mode de gouvernance. L'Algérie est dans cette interminable transition depuis 1986, ni économie de marché, ce qui ne saurait signifier économie spéculative marchande mais économie fondée sur la production y compris les services qui ont un caractère de plus en plus marchand, ni économie administrée. Nous rappelons que l'Algérie est observatrice au niveau de l'organisation mondiale du commerce depuis juin 2007, et la majorité des pays fondateurs du communisme sont membres de l'OMC dont le dernier en date est l'adhésion de la Russie en décembre 2007(la Chine en 2011) et également la majorité des pays de l'OPEP. L'économie algérienne est une économie rentière exportant 98% d'hydrocarbures à l'état brut ou semi brut et important 70/75% des besoins des entreprises (dont le taux d'intégration, privé et public ne dépasse pas 15%) et des ménages. Cela s'appelle le syndrome hollandais où n'existe pas de véritable économie et explique que la bourse d'Alger végète depuis sa création. La raison technique , secondaire , liée à la précédente est la difficulté de trouver au sein du portefeuille des entreprises privées et publiques en opération à ce jour présentant la garantie en réalité et non en apparence d'une qualité de l'information financière fiable et solide. En l'état actuel de leurs comptes très peu d'entreprises seraient selon les standards internationaux éligibles à une introduction en bourse ne sachant pas exactement l'évaluation de leurs actifs selon les normes du marché. Pour preuve, deux grandes entreprises publiques Sonatrach et Sonelgaz et une grande entreprise privée Cevital qui a des capacités managériales indéniables, ne sont pas cotées en bourse. L'opacité et la faiblesse des managements stratégiques liés à la faiblesse de la gouvernance globale ne militent donc pas pour l'instant pour une dynamisation de la bourse d'Alger. Aussi, selon nous, il ne pas chercher cette défaillance dans l'appareil technique et réglementaire (COSOB SGVB ALGERIE CLEARING) qui pour son efficacité doit s'inscrire dans le cadre d'une vison stratégie claire du développement indissociable des nouveles mutations mondiales. Certes, la bourse d'Alger doit renouveler son système d'information qui est toujours manuel et lent, notamment si elle prévoit l'investissement de plus d'entreprises cotées. Mais ce n'est pas aujourd'hui ces questions d'ordre techniques qui freinent le développement du marché. Se pose également la question le pourquoi l'Algérie n'ouvre pas le capital des entreprises publiques- Est-ce par peur de la transparence des comptes ? Sachant que l'introduction de Sonatrach à la bourse était une obligation et non un titre du capital? Comme nous l'avons indiqué plus haut, les comptes des entreprises publiques algériennes de la plus importante à la plus simple sont dans un état qui ne passerait pas la diligence des audits les plus élémentaires. Sonatrach a besoin d'un nouveau management stratégique à l'instar de la majorité des entreprises algérienennes, avec des comptes clairs afin de déterminer les couts par sections. L'opacité de la gestion de Sonatrach qui se limite à livrer des comptes globaux consolidés voile l'essentiel. Car, il s'agit de distinguer si le surplus engrangé par Sonatrach est du essentiellement à des facteurs exogènes, donc à l'évolution du prix au niveau international ou à une bonne gestion interne. En 2011, même les cadres de Sonatrach ne peuvent pas vous répondre. Du fait que cette entreprise fait vivre l'ensemble de la population algérienne, est à l'origine des différents plans de développement et notamment de l'importante dépense publique ( 486 milliards de dollars entre 2004/2013) , un large débat national sans exclusive est urgent. Il s'agit sereinement de savoir quelle est la durée des réserves d'hydrocarbures, les relations entre cette rente , le montant, la destination et le rendement des réserves de change placées à l'étranger qui dépassent les 155 milliards de dollars sur un total de plus de 180 milliards de dollars début octobre 2011. En fait cela pose la problématique de la démocratisation de la gestion de cette rente afin de préparer l'après hydrocarbures, où dans 25 ans la population algérienne de 45/50 millions vivra sans cette rente en termes de rentabilité financière, et ce au rythme actuel de l'extraction et de la dépense publique.
2.-Certes, les compétences existent au niveau des banques algériennes mais ces dernières évoluent dans un environnement bureaucratique qui engendre la corruption expliquant que les affaires saines sont freinées. Que l'on se réfère à tous les rapports internationaux, donnant des résultats mitigés, entre 2007/2011 sur le climat des affaires en Algérie où le pouvoir bureaucratique décourage les véritables investisseurs. Ces rapports montrent clairement un déphasage entre le discours officiel algérien et la réalité, considérant que l'Algérie qui a un cadre macro-économique stabilisé artificiellement par la rente des hydrocarbures n'arrive pas à dynamiser la sphère réelle et de surcroit risque à terme de se vider de ses cerveaux, la substance essentielle du développement du XXIème siècle, un pays sans son élite étant considéré comme un corps sans âme. Cela est intiment lié à la dominance de la sphère informelle notamment marchande elle même liée à la logique rentière qui contrôle 40%de la masse monétaire en circulation soit plus de 13 milliards de dollars en référence à l'année 2010, avec une intermédiation financière informelle mais à des taux de prêts d'usure. Cela limite forcément le marché financier algérien qui existe techniquement et a les moyens de fonctionner pour peu que l'on mette en place des mécanismes de régulation transparents limitant ce dualisme de l'économie. Sachant que la bourse d'Alger ne compte que 3 entreprise cotées sous titre capital (action) et 2 seulement sous titre créancier (obligation), la société privée Alliance Assurances a certes apporté un supplément de capitalisation boursière de plus de 2 MDS de DZ. Mais il faudrait des milliers d'Alliance assurances pour avoir une cotation significative, car l'ensemble des titres de capital de la bourse d'Alger n'est que de 50Millions d' euros alors que celle de Casablanca dépasse les 50 milliards d'euros. Par exemple , le nombre de sociétés cotées à la bourse d'Alger et les volumes de transactions observés sont réellement insuffisants qu'ils ne justifient même pas l'existence des six IOB détenus par les seules banques publiques. Cette activité est considérée comme marginale. Si bien qu'il arrive que la personne en charge de cette activité dans la banque publique ne soit même pas remplacée pendant les vacances. Les opérateurs privés susceptibles de se lancer dans cette activité ne pourront le faire que lorsque le nombre de sociétés et le volume traité seront suffisants pour seulement couvrir leurs frais. Cette activité est déficitaire dans les services des banques publiques là où elle est exercée. Car, l'important est le nombre d'acteurs fiables au niveau de ce marché pour l'instant limité. Imaginez-vous un très beau stade de Football pouvant accueillir plus de 200.000 spectateurs sans équipe pour disputer la partie. Les autorités algériennes se sont donc contentés de construire le stade mais sans joueurs.
3.- Dès lors comment dynamiser la bourse d'Alger ? Outre la levée des contraintes d'environnement ( la bureaucratie impliquant la refonte de l'Etat dans de nouvelles missions, un système bancaire rénové, le foncier, et surtout l'adaptation du systèmes socio-éducatif ,n'existant pas d'engeerening financier sachant que le poste services au niveau de la balance des paiement ayant dépassé 11milliards de dollars et risque de dépasser 12 en 2012 contre 4 milliards de dollars en 2004/2005 qui s'ajoute au 44 milliards d'importations de biens. L'on pourrait faire appel aux compétences algériennes à l'étranger et elles sont nombreuses. Transitoirement comme amorce , nous proposons une privatisation partielle de quelques champions nationaux pour amorcer le mouvement et la création de fonds de private P/P pour sélectionner quelques entreprises privées en vue de leur introduction ultérieure en bourse. On pourrait mette en bourse : 10% de SONATRACH ; 10 à 15% de BEA ;10% de SONELGAZ ;15% de COSIDER et15% de CPA. Cela permettrait de constituer un indice boursier consistant en volume et en qualité amorçant le cercle vertueux et attirer des opérateurs privés. Ces fonds agiraient comme incubateurs de sociétés éligibles à la bourse. Dans ce cadre, une aide au développement des acteurs privés du secteur de l'investissement (Conseillers IOB, gestionnaires d'actifs) est nécessaire. Mais là n'est pas l'essentiel. La dynamisation de la bourse passe forcément par la refonte du système financier algérien qui porte en lui la substance de l'enjeu du fait qu'il cadre parfaitement la politique économique développée jusqu'à présent et son corollaire les sources et les modalités de son financement; du fait que l'on a faire à une économie de nature publique au sens ou la totalité des activités quelques soient leur nature se nourrissent de flux budgétaires c'est à dire que l'essence même du financement lié à la capacité réelle ou supposée du trésor. L'analyse des lois de finances de l'année et des lois de finances complémentaires et les modalités de répartition du budget de l'Etat sur la période 2000-2011 avec un colossal déficit budgétaire pour 2011/2012 ( 33%du PIB environ en 2011 et 25% pour 2012 mais avec un ralentissement des crédits d'équipement,) avec les risques de l'épuisement du fonds de régulation en cas d'un cours inférieur à 70/75 dollars et des tensions inflationnistes à l'avenir que l'on comprime artificiellement par des subventions transitoires, le prouvent si besoin est. On peut considérer que les conduits d'irrigation , les banques commerciales et d'investissement en Algérie opèrent non plus à partir d'une épargne puisée du marché, éventuellement un reliquat du travail mais par les avances récurrentes (tirage: réescompte) auprès de la banque d'Algérie pour les entreprise publiques qui sont ensuite refinancées par le trésor public sous la forme d'assainissement : rachat des engagements financiers des EPE auprès de la banque d'Algérie : plus de 50 milliards de dollars entre 1971/2010 et encore plus de 5 milliards de dollars pour 2011 sans compter les couts de la restructuration entre 1980/1990 alors que plus de 70% de ces entreprises sont revenues à la case de départ montrant que ce n'est pas une question de capital argent. La richesse ne peut apparaitre que dans le cadre de la transformation du stock de monnaie en stock de capital, et là est toute la problématique du développement. Puisque cette transformation n'est plus dans le champ de l'entreprise mais ce déplace dans le champ institutionnel (répartition de la rente des hydrocarbures), dans cette relation, le système financier algérien est passif. Les surliquidités bancaires montrent la difficulté de transformer le capital argent en capital productif, montrant que que le blocage est d'ordre systémique renvoyant à la valorisation du travail fondement de la richesse des Nations (la valorisation de la ressource humaine richesse bien plus importante que toutes les ressources en hydrocarbures ) et donc à l'urgence d'une nouvelle gouvernance tant centrale que locale qui permettrait un meilleur management stratégique des entreprises. Si donc l 'on définit des objectifs clairs, une autre piste est la privatisation quine sauraitsignfiier bradagedu patrimoine public mais s'inscrire comme facteur de croissance et la démonopolisation n'existant pas de par le monde de d'économie de marché et de bourse à dominance étatique. La privatisation relève essentiellement d'une volonté politique de libéralisation pour asseoir une économie de marché concurrentielle avec d'importants enjeux, les gagnants de demain n'étant pas forcément ceux d'aujourd'hui d'où des facteurs de blocage des tenants de la rente qui craignent le changement. La libéralisation maitrisée, bien menée impliquant un dialogue social et économique permanent entre les différents acteurs, ne signifie pas dilapidation des deniers publics. Elle peut se faire par la cession d'actifs à des entités privées ne concernant pas seulement l'industrie, mais les banques/assurances et la mixité dans certains segments des services collectifs pouvant de prêter au calcul marchand. Mais l'économie de marché peut se faire également en favorisant de nouveaux acteurs privés dans des segments nouveaux. L'expérience algérienne a montré que plus les cours des hydrocarbures augmentent, plus paradoxalement les réformes sont freinées alors que cette manne d'argent peut permettre les ajustements sociaux nécessaires et qui sont douloureux à court terme pour réaliser cette mutation systémique. La réalité est que le gouvernement algérien, sous la pression internationale surtout après l'époque du rééchelonnement, (1995/1997) a misé surtout sur des petites et moyennes entreprises qui n'avaient aucune chance de survie face à la concurrence internationale. Entre 1986/2011, bien que le secteur marchand ait subi bon nombre d'organisations juridiques, cette instabilité faute de vision décourageant tout investisseur, disons qu'en cette fin d'année 2011 que le processus de libéralisations est en panne. Nous assistons à des dépenses monétaires via la rente sans se préoccuper des couts et des impacts avec une concentration excessive dans les infrastructures (plus de 70% de la dépense publique) alors qu'elles ne sont qu'un moyen du développement.
4.- En conclusion , la dynamisation de la bourse veut que la dominance de l'économie soit le fait d'entreprises créatrices de richesses et que les transactions privées soient dominantes soit par la cession d'actifs existants ou par l'émergence d'entreprises privées nouvelles dynamiques locales ou internationales. Ce n‘est pas le cas, puisque existe une baisse de l'investissement productif. Cela touche également les hydrocarbures (échec des avis des trois avis d'appel d'offre entre 2007/2011) expliquant la révision annoncée de la loi des hydrocarbures. Les investissements directs étrangers productifs hors rente sont en également baisse, les étrangers voulant voir clair sinon ils iront dans les segments à rentabilité immédiate dont le commerce étant surs d'être payé grâce aux réserves de change. La loi de fiances complémentaire 2009 a donné une préférence nationale de 25% aux investisseurs locaux par rapport aux étrangers ce qui signifie 25% de surcouts supportés par le consommateur algérien. Le problème qui se pose à court terme est ce que les entreprises algériennes peuvent-elles suppléer aux entreprises étrangères ? Or force est de constater que selon les données officielles , en moyenne 2010/2011, 90% des entreprises privées algériennes sont de types familiaux sans aucun management stratégique, et que 85% d'entreprises publiques et privées ne maitrisent pas les nouvelles technologies d'information. La majorité des segments privés et publics vivent grâce aux marchés publics octroyés par l'Etat, voulant leur part de rente, expliquant leur vison protectionniste, sans faire d'efforts de management, sous un faux discours nationaliste alors que la logique de tout entreprise est la maximisation du profit dans un environnement concurrentiel, appartenant à l'Etat régulateur de concilier les couts sociaux et les couts privés. En bref en cette ère de mondialisation où dominée par les grands espaces économiques, l'ère des micro Etats étant résolu, une bourse pour 30/35 millions d'habitants étant une utopie il serait souhaitable la création d'une bourse maghrébine, qui devrait s'inscrire dans le cadre de la future bourse euro-méditerranéenne prévue à 'horizon 2020, supposant au préalable la résolution de la distorsion des taux de change. Et cette intégration devrait dynamiser le tissu productif qui permettra d'accroitre le nombre d'acteurs au niveau de la bourse. Hélas, le commerce intermaghrébin en 2010 ne dépasse pas 3%, le Maghreb étant marginalisé au niveau mondial. En 2010, le produit intérieur maghrébin ne dépasse pas 380 milliards de dollars pour une population d‘environ 90 millions d'habitants, un peu plus que le PIB de la Grèce-(305 milliards de dollars) dont la population ne dépasse 12 millions d'habitants alors que la CEE a un PIB de plus de 16.000 milliards de dollars de la CEE pour une population de 500 millions d'habitants. No Comment.


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